Un millier de néo-nazis s’étaient rassemblés samedi dans l’après-midi pour une marche commémorative à Bad Nenndorf, une ville de Basse-Saxe où se situait, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, un centre d’interrogatoire dirigé par les troupes britanniques, et où des prisonniers allemands avaient été maltraités.

1.200 contre-manifestants antifascistes s’étaient rassemblés dans la matinée. 300 militants d’entre eux ont essayé, par petits groupes, de forcer le cordon policier pour se mettre sur le chemin du cortège néonazi. Au moins quatre policiers ont été blessés à cette occasion. 17 personnes ont été interpellées.

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Le 28 juillet dernier, Robert Bryan, avocat du militant Mumia Abu Jamal, a déposé un nouveau recours auprès de la justice fédérale pour tenter de lui sauver la vie. Cela fait 28 ans que ce dernier se trouve dans le couloir de la mort à la suite d’une parodie de procès dans lequel il était accusé du meurtre d’un policier en 1982. Depuis lors, de nombreux témoignages ont démontré que les éléments à charge étaient pour la plupart faux, montés de toute pièce, et que les preuves avaient été trafiquées. Malgré cela, en 2008, la Cour Suprême confirme sa culpabilité, mais suspend provisoirement sa peine de mort. En 2009, la demande de la défense que se tienne un nouveau procès qui soit équitable est rejetée. Enfin, en janvier dernier, le dossier de Mumia était renvoyé par la Cour Suprême devant la cour d’appel de Pennsylvanie, lui demandant de revoir sa décision de commuer la condamnation à mort du prisonnier. Ce 28 juillet, son avocat a donc introduit un nouveau recours, dont il explique l’objectif: ‘Un nouveau pas décisif dans la bataille juridique pour sauver la vie de mon client: le 28 juillet, nous avons déposé un recours devant la Cour Fédérale du Troisième District de Philadelphie. L’enjeu est de savoir si Mumia sera exécuté ou s’il se verra accorder un nouveau procès avec jury sur la question de la condamnation à mort. Nous avions gagné sur ce point mais en début d’année, la Cour Suprême des Etats-Unis a statué que le cas devait être réexaminé par la Cour Fédérale de Philadelphie’.

Consultez notre dossier consacré à Mumia Abu Jamal

Le militant présumé d’ETA Zugaitz Izaguirre Ameztoy a été interpellé samedi à La Pineda-Vila Seca (Tarragone), en Catalogne. L’homme, âgé de 29 ans, a été condamné par contumace à sept ans de prison, pour appartenance à l’ETA. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par l’Audience Nationale, la plus haute instance pénale espagnole. Né à Oiartzun, au pays Basque sud, il avait déjà été arrêté en 2003 lors d’une opération de la police nationale contre l’ETA.

Zugaitz Izaguirre Ameztoy

Zugaitz Izaguirre Ameztoy

À l’initiative du ministre de l’intérieur français, deux militant-e-s du réseau RESF d’Indre-et-Loire, et deux du collectif Soif d’Utopies sont poursuivis devant le Tribunal correctionnel de Tours pour « diffamation publique » contre l’administration préfectorale : ils avaient dénoncé les méthodes utilisées dans la chasse aux sans-papiers et à leurs enfants, rappelant celles de la police de Vichy, en particulier l’utilisation par l’administration des fichiers de la « base-élèves ».

Cette affaire survient après l’affaire des 6 de Pau, condamnés pour injures pour avoir établi cette même comparaison. Une campagne est lancée en France pour exiger leur relaxe.

Site du Comité de soutien

Notre Secours Rouge a assuré une présence solidaire à la manifestation hebdomadaire en soutien aux prisonniers politiques Mapuches en grève de la fin depuis trente jours. Les militants se sont rassemblés devant l’ambassade du Chili de Bruxelles (qui avait été occupée la veille par vingt manifestants) pour faire rappeler la situation de ces prisonniers et le combat de leur communauté expulsée de leur territoire d’origine par les grands propriétaires terriens et les multinationales. Le gouvernement chilien continue à appliquer la loi antiterroriste contre ces prisonniers, loi qui date de l’époque de Pinochet, et qui n’est plus appliquée que contre les accusés Mapuches.

Manifestation mapuche devant l'ambassade du Chili

Manifestation mapuche devant l’ambassade du Chili

Rendez-vous a d’ores et déjà été pris la semaine prochaine, à nouveau entre 17h et 18h devant l’ambassade du Chili de Bruxelles (métro Montgomery – 106 rue des Aduatiques). Ce rassemblement restera hebdomadaire tant que durera la grève de la fin de la trentaine de prisonniers.

Gefangenen Info est un media de contre-information qui a toujours joué un grand rôle en Allemagne. GI a été fondé sous le nom de Angehorigen Info (L’information des proches) par les proches (parents et amis) des prisonniers de la RAF lors de la grève de la faim du printemps 1989. L’équipe de GI participe au processus de construction d’un Secours Rouge International.

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Les autorités espagnoles ont déclaré qu’un des présumés leader du collectif Segi avait été arrêté dans le sud de la France dans la journée de jeudi. Depuis 2007, l’organisation est considérée comme terroriste par la cour suprême espagnole car elle est suspectée d’être un des viviers de l’ETA. Par contre, elle est bel et bien légale en France. Hier, les autorités françaises ont interpellé un homme qu’elles suspectent de faire partie de Segi avant de le livrer aux forces de police espagnoles.

Vers deux heures cet après-midi, vingt militants ont occupé l’ambassade du Chili à Bruxelles, en solidarité avec les Indiens Mapuche du Chili, et en particulier aux 32 prisonniers politiques Mapuche qui entament leur 30e jour de grève de la faim.

Depuis les années 90, les Mapuches travaillent pour récupérer leur territoire d’origine, dominé et exploité par les grands propriétaires terriens et les sociétés multinationales, pour l’établissement de plantations forestières, de barrages hydro-électrique et d’exploitations minières.

Le gouvernement chilien, au service des intérêts des entreprises et des propriétaires fonciers, a militarisé la région et développe une répression politique qui se reflète surtout dans la persécution politique des principaux dirigeants ; l’usage extrême de la force par les forces de sécurité, et l’application des lois anti-terrorisme ont déjà causé la mort de trois d’entre eux. Cette loi a été mise en place pendant la dictature militaire n’est plus utilisée que contre les accusés Mapuche.

Trente-deux prisonniers mapuches, dans cinq prisons, sont en grève de la faim depuis le 12 juillet, et sont déterminés à continuer jusqu’à la fin
si leurs demandes ne sont pas remplies. Ces exigences sont le droit à un procès équitable, l’élimination de la loi anti-terrorisme et mettre fin à l’utilisation des tribunaux militaires contre les civils.

Occupation de l'ambassade du Chili à Bruxelles

Occupation de l’ambassade du Chili à Bruxelles

Ce mardi avait lieu à Lomé, capitale du Togo, un grand congrès du principal parti d’opposition. De nombreux journalistes étaient présents pour couvrir l’événement. Des manifestants se sont confrontés aux forces de l’ordre, qui ont répliqué par le jet de gaz lacrymogènes. C’est pour y échapper que deux journalistes ont trouvé refuge dans une ruelle toute proche. Là, ils ont été violemment interpellé par un officier français qu’ils avait pris précédemment en photo (ils étaient étonnés que l’armée française soit présente en renfort des forces de l’ordre togolaise, ce qui explique leurs clichés). La vidéo qui suit se passe de commentaires tant elle remet en avant la répression que peuvent subir les habitants des pays dominés du fait des ‘autorités étrangères’ présentes sur leur territoire.