Les négociations entre l’ELN et le gouvernement reprendront la semaine prochaine à Cuba. Ces négociations se tenaient préalablement en Équateur, mais des incidents impliquant l’ELN avaient éclaté à la frontière de ce pays. Son président, Lenin Moreno, avait alors refusé de continuer à accueillir les pourparlers (voir notre article). Ce samedi, le gouvernement Colombien et l’ELN ont annoncé, dans un communiqué commun, leur décision de poursuivre au plus vite le cinquième cycle de négociations dans la ville de La Havane.

Pablo Beltrán

Pablo Beltrán

Le 25 mai, une nouvelle loi permettant à la Sûreté de l’Etat d’avoir un accès direct aux images de milliers de caméras de surveillance des polices locales et fédérales, entrera en vigueur. Avant cette loi, la Sûreté de l’Etat devait demander une autorisation pour avoir accès à ces images. Plusieurs types de dispositifs de surveillance sont concernés, notamment les caméras capables de lire des plaques d’immatriculation. Le recours à cette possibilité sera répertorié, afin de savoir qui au sein du service et quand des images ont été consultées.

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Ce 27 avril, le Ministère des Affaires étrangères à Bruxelles a été recouvert de faux sang contre l’invasion turque à Afrin et en solidarité avec les Forces Démocratiques Syriennes qui résistent à l’envahisseur. Les militants solidaires ont aspergé de faux sang l’enceinte puis l’ont escaladé pour accrocher une banderole « Belgium & Fascist Turkey Allied Together to Kill – Free Afrin, Rojava and Syria » et allumer des fumigènes.

Long live the revolution – Afrin – Free Rojava from Rojava free on Vimeo.

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Les plus grandes fédérations syndicales grecques ont tenu un rassemblement de grève sur la place Klafthmonos au centre d’Athènes mardi pour célébrer le 1er mai. Vers 14h00, des groupes d’anarchistes se sont détachés du rassemblement du 1er mai et ont attaqué une unité de police à l’extérieur du bâtiment historique de l’Université Polytechnique. Ils ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les policiers et ont barricadé la rue Stournari adjacente avec des poubelles qu’ils ont incendiées.

Les affrontements à Athènes (capture d'écran)

Les affrontements à Athènes (capture d’écran)

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A Odessa le défilé du 1er Mai devait partir de l’Opéra d’Odessa pour se diriger vers le Champ de Koulikov, où les fascistes avaient assassiné 42 manifestants communistes en 2012 en incendiant la Maison des syndicats. Cependant, le cortège a été bloqué par les milices fascistes et a dû renoncer à sa destination. À Kharkov, la police est intervenue lors du défilé et a arrêté des manifestants qui brandissaient le drapeau de l’URSS.

Hier 2 mai, jour anniversaire du massacre d’Odessa, les fascistes se sont déployé autour de la Maison des Syndicat pour empêcher tout hommage aux victimes. Un proche d’une victime qui apportait des fleurs a été passé à tabac.

2 mai 2014: Les fascistes incendient la Maison des Syndicat à Odessa

2 mai 2014: Les fascistes incendient la Maison des Syndicat à Odessa

La police militarisée du régime a réprimé la manifestation massive organisée à l’occasion du 1er mai par le CCTT (Centrale Classiste des Travailleuses et Travailleurs) à peine 100 mètres après le début de la marche. Plus de 18.000 personnes avaient répondu à l’appel de lutte des différents syndicats regroupés dans la CCTT, ceci contre les 10.000 qu’ont réussi à rassembler le syndicat social-démocrate et les partis du gouvernement sortant, dont la « fête » s’est déroulée dans le calme sans provocation policière.

La presse bourgeoise a fait alors son travail, faisant disparaître la manifestation de classe des médias, en n’y comptant que deux mille personnes et en affirmant que la police n’aurait agi que pour rétablir l’ordre. La journée s’est terminée avec l’arrestation de 43 personnes (37 adultes et 6 mineurs), dont beaucoup ont été arrêtées et accusées de troubles de l’ordre publique

Ce premier mai à Santiago

Ce premier mai à Santiago

69 personnes ont été arrêtées suite à la manifestation du 1er mai qui s’est déroulée à Jakarta. Des affrontements ont eu lieu avec la police et le poste de police a été incendié. Trois des personnes arrêtées sont accusées d’avoir causé des dommages, de provocations et de violence envers la police.

Manifestants à Jakarta

Manifestants à Jakarta

Près de 400 manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s pour relier le Carré de Moscou à la Place Poelaert ce mardi. Cette édition du 1er mai était appelée par une vingtaine d’organisations réunies dans un ‘Collectif 1er mai’ avec un appel commun antifasciste, anticapitaliste et internationaliste. La manifestation a été précédée d’interventions du Front Populaire de Turquie, de Cahit Zorel (un militant antifasciste turc résidant en Belgique depuis 17 ans et menacé d’expulsion vers la Turquie où il risque l’emprisonnement), du Comité pour la Levée de l’État d’Urgence en Turquie (qui avait mené la campagne de solidarité avec Nuriye et Semih), de Antifascisti Bruxelles, du Comité de la Jeunesse Iranienne et de l’Organisation 8 mars des Femmes (Iran – Afghanistan) et du Parti Communiste Marxiste-Léniniste de Turquie (MLKP). En plus des révolutionnaires de Belgique et de l’immigration politique turque et iranienne, la diaspora kurde a également rejoint le cortège.

Une fois arrivé Place Poelaert, une partie des manifestant.e.s a rejoint dans un bloc révolutionnaire la manifestation « 1er Mai de Lutte » appelée par la CGSP-ALR. Deux élues du Parti Socialiste qui s’y étaient rendues ont été copieusement huées lors de leur passage. Ce second cortège est passé devant les locaux de ce même Parti Socialiste où les manifestant.e.s ont scandé « Tout le monde déteste le PS », même scène devant les locaux de la FEB (l’organisation patronale belge). Le cortège s’est dissout autour de la Place Anneessens et plusieurs manifestants ont rejoint la rue des Foulons où le Garcia Lorca organisait un « 1er Mai Alternatif ». Le Secours Rouge et Alternative Libertaire Bruxelles y ont tenu des tables de presse.

Le Collectif 1er Mai ambitionne de construire une plateforme révolutionnaire unitaire à Bruxelles et en Belgique à travers l’organisation d’actions communes, à commencer par le 1er Mai. Pour rejoindre cette plateforme ou être tenu au courant des prochaines activités, rendez-vous sur le site du collectif sur www.1mai.xyz

Pour voir les photos de ce 1er mai, voir l’article sur le site 1mai.xyz ici.

1er mai révolutionnaire Bruxelles

1er mai révolutionnaire Bruxelles

La soirée du 1er Mai s’est amorcée à Montréal au parc Lafontaine vers 18 h. Le cortège de la Coalition des luttes anticapitalistes (CLAC) s’est mis à marcher vers 18 h30 sur la rue Sherbrooke après la tenue de discours dans le parc. La CLAC entame à cette occasion les mobilisations contre le sommet du G7 qui doit se tenir cette année à la Malbaie. Des incidents ont éclaté et la police de Montréal a entrepris de mettre fin à lai manifestation, essuyant des jets de projectiles et procédant à des arrestations.

En parallèle, une autre manifestation à l’initiative du Parti Communiste Révolutionnaire s’est mise en branle du côté du square Phillips, au centre-ville de Montréal, vers 18 h 45. Les participants à cette marche ont arpenté le centre-ville pendant près d’une heure, se rendant notamment du côté de la tour de la Bourse mais là aussi, la police est intervenue pour stopper la manifestation qui a trenté de forcer le barrage de police (voir la video). Au total cinq personnes ont été arrêtées pour diverses raisons, incluant « voies de fait envers un policier », « agression armée d’un policier », « entrave au travail des policiers » et « méfait ».

Les incidents de Montréal

Les incidents de Montréal

Entre 145.000 et 210.000 personnes se sont mobilisées partout en France pour le premier mai. A Paris, un black block de 1500 manifestants a pris position sur le pont d’Austerlitz, en devant le défilé lancé par les syndicats CGT, Solidaires, la FSU et FO, ainsi que le syndicat étudiant l’Unef, et lycéen, UNL. Des projectiles divers, dont des cocktails Molotov, ont été lancé contre la police, un concessionnaire Renault, un McDonald et une trentaine d’autres cibles ont été attaquées et six voitures incendiées. La police a fait usage de gaz lacrymogènes, de flash-ball et de deux autopompes. 276 manifestants ont été interpellés, 109 placés en garde à vue.

A Rennes, la police a brutalement attaqué le cortège de manifestants qui, parti de l’université, rejoignait le cortège syndical. Lorsque celui-ci, qui a réuni plusieurs milliers de manifestants, s’est achevé, quelques centaines de personnes ont mis le cap sur le commissariat central, devant le commissariat central, près du boulevard de la tour d’Auvergne, où ils se sont rassemblé en exigeant la libération des personnes interpellées (la police ne parle que d’une seule arrestation).

Les incidents de Paris

Les incidents de Paris