Ces derniers jours, un dispositif d’écoute a été trouvé dans l’Espace de documentation Il Tribolo, à Bologna. Il était caché dans une prise électrique et dans la boite de dérivation à côté. Les deux micros (les deux petits fils qu’on peut voir dans les photos), bien que cachés, sortaient de la boite, pour permettre un meilleur écoute.

Le dispositif découvert à Bologne

Le dispositif découvert à Bologne

Voir ici un dossier sur les dernières découvertes de micros, caméras et gps en Italie

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C’est la plus grande base de données biométrique au monde. L’ambition d’Aadhaar (« la base », dans la plupart des langues indiennes) est en effet sans précédent : assigner à chacun du 1,3 milliard de citoyens indiens un numéro à douze chiffres auquel tout serait lié. Carte d’identité, compte en banque, numéro de téléphone, factures, logement, réservations de train, et même paiement par empreinte digitale — Aadhaar serait au monde physique en Inde ce que l’e-mail est au monde numérique. Un identifiant omniprésent, indispensable, et qu’il ne faut absolument pas se faire pirater.

Or, depuis son lancement en 2009, ce gigantesque projet du gouvernement indien multiplie les ratés : mal implémenté, faisant craindre des dérives à la Big Brother ou encore victime de fuites. Cette fois-ci, c’est un journaliste du quotidien The Tribune qui a pu, en s’adressant à un membre d’un groupe Whatsapp, obtenir un accès aux entrailles d’Aadhaar et aux informations personnelles de tout un pays moyennant… 7 euros.

Aadhaar

Aadhaar

La police du Chhattisgarh a arrêté cinq guérilleros maoïstes dans le district de Narayanpur ce mardi. Dans une déclaration, les autorités ont affirmé « Bajaru Noharu, Mangatu Nag, Arjun Yadav, Amaru Patai et Sukhlal Potai ont été arrêtés et présentés devant un juge ce mardi. Tous avaient été recruté par Ramu, Vinod et Navin, trois hauts commandants maoïstes. Ils travaillaient pour l’organisation maoïstes depuis quinze ans ». Leur tête était mise à prix de longue date.

Le district de Narayanpur dans l'état de Chhattisgarh

Le district de Narayanpur dans l’état de Chhattisgarh

Dans le même temps, une fusillade s’est déroulée dans le district dans le Dantewada entre la police et une brigade de guérilleros. Les maoïstes ont battu en retraite, abandonnant derrière eux des explosifs et d’autres armes.

Une manifestation aura lieu ce jeudi 11 janvier au Rond-point Robert Schuman à Bruxelles pour protester contre la visite de Javad Zarif, ministre iranien des affaires étrangères.

Javad Zarif est invité à discuter avec des représentants français, allemand et britannique sur la préservation de l’accord sur le nucléaire alors que les manifestations et protestations de ces deux dernières semaines ont mené à l’arrestation d’au moins 3700 personnes, et plus de 25 tués. On apprend à présent la mort de détenus tués sous la torture dans les prisons iraniennes. Plus d’information sur la page facebook
Rendez-vous ce jeudi 11 janvier 2018 de 12h à14h au Rond-point Robert Schuman, 1000 Bruxelles

Manifestation contre la visite du ministre iranien des affaires étrangères

Manifestation contre la visite du ministre iranien des affaires étrangères

Le président colombien a suspendu aujourd’hui mercredi les négociations de paix avec l’ELN délocalisées à Quito, en Equateur, après une attaque attribuée à la guérilla intervenue dans la matinée. Le président, qui n’a pas donné davantage de détails, a dénoncé la reprise des attaques de l’ELN. Un peu plus tôt, l’entreprise publique pétrolière Ecopetrol a dénoncé un « possible attentat » contre un puits situé dans le département de Casanare (est), et les autorités ont rapporté une attaque à la grenade contre un poste de sécurité de l’armée dans le département d’Arauca, à la frontière du Venezuela, où l’ELN a une forte présence. Des soldats auraient été blessés.

Un cessez-le-feu bilatéral entre le gouvernement et ELN était en vigueur entre le 1er octobre et le 9 janvier à minuit. Mardi, jour de la fin de la trêve, les deux parties avaient entamé des pourparlers en vue d’une prolongation de la trêve. Ils devaient reprendre mercredi avant cette annonce de Bogota.

Combattante de l'ELN

Combattante de l’ELN

Dans ce nouvel épisode judiciaire, le juge fédéral Léon Tucker a ordonné depuis plusieurs mois au Bureau du Procureur de Philadelphie de fournir tous les documents concernant l’implication du magistrat Ronald Castille à tous les niveaux judiciaires ayant abouti à la condamnation à mort de Mumia. Ronald Castille refusa de se récuser lorsque le cas Mumia fut porté devant la Cour Suprême de Pennsylvanie où il siégeait alors que durant toutes les procédures d’appels il interféra en sa qualité de procureur.

Désormais la Cour Suprême des USA considère non conforme à la Constitution le fait qu’un même magistrat, procureur ou juge, soit impliqué dans une affaire de peine capitale à ses différents niveaux judiciaires. Voilà brièvement résumé ce que le juge aura a trancher, sous réserve que les documents prouvant l’implication de Ronald Castille soient produits par le Bureau du Procureur dont ce dernier est encore aujourd’hui membre. Quant au procureur en poste, récemment condamné pour corruption, il a été relevé de sa fonction et emprisonné (voir notre article). Le nouveau procureur élu récemment, prendra ses fonctions début janvier.

Les soutiens américains à Mumia appellent à faire de l’audience du 17 janvier un nouveau temps fort de la mobilisation internationale pour que la justice de Pennsylvanie se conforme à la jurisprudence de la Cour Suprême en accordant un nouveau procès à Mumia, ouvrant ainsi la porte à une possible libération.

Mumia Abu-Jamal

Mumia Abu-Jamal

Dans l’après-midi du 3 janvier, la commémoration des 10 années du meurtre par la police du militant Mapuche Matías Catrileo a eu lieu dans le village de Villa Francia. Au cours de la commémoration, des militants masqués ont effectués une démonstration de propagande armée et puis se sont retirés. Un groupe de policiers en civil qui se trouvaient à proximité a arrêté trois militants, Fernando Droguett, Tomas Montenegro et Maitu Garay, accusés de possession de deux fusils artisanaux, d’un pistolet, de munitions et d’un gilet pare-balles. La police a également arrêté Gonzalo Toros Fernández – l’accusant d’être lié à cette démonstration de propagande armée. Lors de la perquisition chez Gonzalo, 62 ans, ancien membre du MIR, la police déclare avoir trouvé du salpêtre, du potassium, du charbon, du soufre, des circuits électriques avec des minuteries et téléphones mobiles.

Le 4 janvier, tous les prisonniers ont passé le contrôle de la détention conformément à la loi sur le contrôle des armes. Bien que le tribunal ait décrété que les accusés soient assignés à résidence, le ministère public a décidé d’interjeter appel, pour l’instant ils ont été emprisonnés (Santiago 1 et prison pour femmes San Miguel) jusqu’à ce que la cour d’appel décide s’ils resteront en prison. en détention provisoire ou en résidence surveillée.

La police présente à la presse les armes artisanales saisies

La police présente à la presse les armes artisanales saisies

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Plus de 200 personnes ont été arrêtées et des dizaines blessées lors de heurts dans plusieurs villes de Tunisie après une deuxième nuit de troubles sociaux alimentés par des mesures d’austérité, sept ans après la révolution. Dans la soirée et la nuit, la police et l’armée ont été déployées dans plusieurs villes de Tunisie, dont Tebourba, à 30 km à l’ouest de Tunis, où des jeunes sont descendus dans les rues par centaines après l’enterrement mardi après-midi d’un homme décédé lors de heurts dans la nuit précédente.

Des incidents ont également eu lieu à Gafsa (sud), Kasserine (centre) ou encore Sidi Bouzid, d’où était partie en décembre 2010 la contestation sociale marquant le début des Printemps arabes. Ces incidents font suite à la hausse des prix et un budget d’austérité entré au vigueur au 1er janvier, prévoyant de nombreuses hausses d’impôts.

Affrontements la nuit dernière en Tunisie

Affrontements la nuit dernière en Tunisie

La responsable d’Amnesty international à Nice, Martine Landry, comparaissait ce lundi devant un tribunal qui lui reproche d’avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière. Martine Landry a rencontré les deux Guinéens à la gare de Menton. Ils avaient été renvoyés à deux reprises en Italie par les agents français. La militante décide alors, le 28 juillet, de les faire passer du poste frontière italien au poste frontière français. « Ils avaient des papiers et ont le droit à un accueil en France. Je ne fais qu’appliquer les lois françaises », assure-t-elle. Un passage de la frontière qui lui vaudra ces poursuites où elle encourt cinq ans de prison et 30.000 euros d’amende.

A l’extérieur du palais de justice, plus de 100 personnes se sont rassemblées en solidarité. Estimant un manque de documentation à propos de ces deux jeunes migrants, et notamment de leur âge, la procureure a demandé un renvoi, accordé par le tribunal. La nouvelle audience est donc reportée au 14 février à 13h30.

Le rassemblement solidaire

Le rassemblement solidaire

Berlin a ouvert la porte ce lundi à une modification d’une nouvelle loi très controversée visant à faire la police sur les réseaux sociaux. Cette loi, l’une des plus stricts en Europe sur le sujet, oblige les plateformes d’échange telles que Twitter, Facebook ou YouTube à supprimer les messages au contenu incitant à la haine, passibles de poursuites pour diffamation ou véhiculant de fausses informations. Elles doivent le faire dans un délai de 24 heures après avoir été alertées par des utilisateurs, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros.

Les plateformes ont vigoureusement protesté l’an dernier contre cette initiative, prise notamment après une accumulation de commentaires haineux sur Internet en Allemagne consécutive à l’arrivée de plus d’un million de migrants en 2015 et 2016. Les détracteurs de la loi dénoncent un texte qui aboutit à restreindre la liberté d’expression et à confier aux géants de l’internet le rôle de censeur. La controverse a été relancée au cours du week-end lorsque l’initiateur de la législation, le ministre allemand de la Justice Heiko Maas, a vu l’un de ses tweets supprimé en vertu du texte. Le tweet en question remontait à 2010, à une époque où il n’était pas encore ministre. Heiko Maas s’en était pris à un essayiste à succès néo-conservateur en Allemagne en le traitant de « crétin ».

Heiko Maas

Heiko Maas