Malgré les tentatives d’intimidation des autorités administratives et celles en charge de la sécurité, à l’appel de l’Union Syndicale des paysans de Côte d’Ivoire, les paysans producteurs de café cacao, se sont rassemblés ce vendredi 3 novembre à Issia pour une marche de protestation contre le nouveau prix bord champ du cacao. Pour cette marche qui devait se terminer par la remise d’une motion de protestation au Préfet, les organisateurs comme le prévoit la loi avaient pris le soin d’informé les autorités sur la tenue de cette marche et de son itinéraire. Contre toute attente, les autorités ont lâché contre eux la police. Celle-ci à coup de gaz lacrymogène et de matraques ont réprimé violemment la manifestation, faisant des blessés graves et procédant à des arrestations illégales.

Producteurs ivoiriens de cacao

Producteurs ivoiriens de cacao

Le rassemblement hebdomadaire de soutien à Nuriye et Semih qui se devait se tenir ce samedi 4 novembre à la Place de la Monnaie, a été interdite par la police. Les manifestants arrivés sur place ont donc été aussitôt encerclés par la police, leurs identités ont été prises. L’argument présenté par la police était les émeutes anti-kurdes qui ont eu lieu la semaine précédente à Anvers.

Le ‘Comité pour la Levée de l’État d’Urgence’ avait déjà été attaquée par la police le 22 février dernier, alors qu’un rassemblement pour Musa Asoglu avait été interdit.

Semih Özakça et son épouse Esra.

Semih Özakça et son épouse Esra.

Ce jeudi, la police du Bijapur (Chhattisgarh) a affirmé avoir arrêté deux maoïstes « experts en fabrication de bombes ». Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une opération de contre-insurrection menée conjointement par la DRG (unité d’élite anti-maoïste de la police du Chhattisgarh) et le CoBRA (unité d’élite de la CRPF, le Commando Battallion for Resolute Action). Selon la déclaration à la presse, les deux hommes auraient été repérés alors qu’ils creusaient des trous dans la route. Les soldats ont trouvé leur comportement suspect. Lorsqu’ils se sont approchés, ils ont pris la fuite, toujours selon les déclarations des autorités. Encerclés, ils ont rapidement été interpellés « L’un d’entre eux transportait une bombe et un fil. Un fil de nylon, un mécanisme de pression et du fil électrique ont été saisis, ainsi que des batteries. Enfin, il semblerait que les hommes aient confessé, lors de leur interrogatoire, être en train de poser des bombes destinée à toucher des brigades policières.

Deux

Deux

Quatre prisonniers palestiniens sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes; trois réclament leur libération de la détention administrative, l’incarcération sans inculpation ni procès et le dernier proteste contre ses conditions de détention. Bilal Diab, de Kafr Ra’i près de Jénine, est en grève de la faim depuis 21 jours. Il a été transféré le mercredi 1er novembre de la prison d’Ashkelon à la prison d’Ohli Kedar, le deuxième transfert depuis qu’il a commencé sa grève de la faim. Les transferts pénitentiaires sont physiquement épuisants et pénibles, particulièrement pour les grévistes de la faim. Diab, 32 ans, a déjà mené une grève de la faim de 78 jours avec Thaer Halahleh en 2012. Arrêté de nouveau le 14 juillet 2017, son appel contre son incarcération sans inculpation ni procès a été refusé le 17 octobre, l’incitant à entamer sa grève de la faim.

Il a rejoint Hassan Shokeh, 29 ans, de Bethléem, lors de son 24e jour de grève de la faim contre son propre emprisonnement sans inculpation ni jugement. Shokeh a été de nouveau arrêté par les forces d’occupation fin septembre, moins d’un mois après avoir été libéré de la prison israélienne le 31 août et condamné à une peine d’emprisonnement sans inculpation ni jugement. Toujours en grève de la faim, Hamza Bouzia, de Salfit, est détenu sans inculpation ni jugement en détention administrative. Il refuse la nourriture depuis 18jours pour exiger sa libération de prison. Musab Sa’id, un journaliste emprisonné de Ramallah, en grève de la faim depuis 10 jours, pour protester contre ses conditions de détention et le refus de son transfert.

Les quatre grévistes de la faim

Les quatre grévistes de la faim

Les polices locales et fédérale ont été équipées d’armes semi-automatiques capables d’utiliser des munitions de guerre 7.62x35mm bien plus lourdes. Le but déclaré de ces armes est de rivaliser avec les très populaires AK-47 et d’utiliser des munitions capables d’arrêter un véhicule en perçant son bloc moteur.

Le FN Scar, arme très demandée par les services de police

Le FN Scar, arme très demandée par les services de police

Des affrontements entre l’armée turque et des combattants du PKK qui tentaient de franchir la frontière pour pénétrer dans la province d’Hakkari, ont eu lieu ce jeudi à proximité de la frontière irakienne. Cinq combattants du PKK, six soldats turcs et deux miliciens anti-guérilla ont été tués dans un premier affrontement. Plus tard, dans le même secteur, un autre groupes de combattants kurdes a été repéré et ciblé par une opération de grandes envergures appuyée par des hélicoptères. L’armée turque revendique la mort de 12 guérilleros mais n’a exposé un butin que de 4 armes (trois lance-roquettes et un AK47).

Matériel récupéré par l'armée

Matériel récupéré par l’armée

Le samedi 28 octobre 2017, Mahmoud Salehi, un leader syndical, a été arrêté par quatre agents en civil alors qu’il quittait l’hôpital où il se rend deux fois par semaine pour une dialyse. Mahmoud Salehi avait été condamné en septembre 2015 à 9 ans de prison (voir notre article). Le syndicaliste a été emmené au tribunal de Saqqez, dans la province du Kurdistan iranien, où le procureur a déclaré que la condamnation de 9 ans de prison avec sursis avait été changée en un an ferme, avec effet immédiat. Vers 16 heures, Mahmoud Salehi a été transféré à la prison centrale de Saqqez pour l’exécution de la peine.

Mahmoud Salehi souffre de graves maladies cardiaques et rénales, résultats du manque de soins subi lors de sa dernière incarcération en 2015. Sans soins appropriés, son état de santé risque de se détériorer très rapidement.

Mahmoud Salehi

Mahmoud Salehi

Soren Motilal, alias Sandeep Da, a été arrêté dans la zone relevant du commissariat de Jetia, dans l’état du Jharkhand ce mercredi et immédiatement incarcéré. Les autorités du district de West Singhbhum ont annoncé ce jeudi qu’il avait été interpellé alors qu’il regardait un match de foot à Kiriburu. Commandant régional du PCI(maoïste), sa tête était mise à prix pour 4.500.000 roupies (près de 60.000 euros). « Il était recherché dans le cadre de 50 affaires (dont plusieurs dans l’état d’Odisha) » a déclaré le commissaire de police du district. Il était considéré comme étant l’épine dorsale du parti maoïste dans la région forestière de ce district riche en minerai. Certaines sources affirme qu’il avait pour mission de faire reprendre pied aux maoïstes dans la région.

Présentation de Soren Motilal aux médias

Présentation de Soren Motilal aux médias

Deux cadres maoïstes recherchés pour de nombreux dossiers ont été arrêtés dans les Negros Occidental la semaine dernière. Aurora Cayon et Louie Antonio Martinez, également connus sous le nom de Louie Castro, ont été arrêtés par des policiers et des militaires à Barangay Dulao (Negros Occidental). Cayon était recherché pour « vol avec violence ou intimidation » et d’incendie criminel, tandis que Martinez l’était pour meurtre et pour de multiples tentatives de meurtre. Ils étaient en possession d’un pistole .45 et d’une grenade au moment de l’arrestation. Cayon serait un membre de la Commission nationale des finances de la NPA, tandis que Martinez aurait des responsabilités militaires.

Louie Antonio Martinez et Aurora Cayon aux mains de la police

Louie Antonio Martinez et Aurora Cayon aux mains de la police

De violents affrontements ont opposés sur la route panaméricaine les communautés autochtones et les forces anti-émeutes (ESMAD) qui voulaient les en déloger. Des incidents ont eu lieu dans les secteurs de Quinamayó, El Pital, La Agustina, Santander de Quilichao, La Maria et Piendamó. Lors des affrontements à La Agustina, un policier a été grièvement blessé, les autochtones utilisant des grenades artisanales. L’autoroute panaméricaine était toujours fermée suite à ces affrontements, et les autorités s’emploient à la ré-ouvrir.

Manifestation autochtone dans le Cauca

Manifestation autochtone dans le Cauca