La nuit dernière, les unités de la police anti-terroriste grecque ont envahi les ailes A et D de la prison de Korydallos. Des fouilles ont eu lieu dans les cellules et dans les communs jusqu’à 6h du matin, durant ce temps les prisonniers étaient menottés les mains dans le dos. Certains prisonniers ont été légèrement blessés en refusant d’être menottés. Suite à cette « perquisition », les prisonniers Panagiotis Aspiotis et Antonis Stamboulos ont été emmenés par les unités « anti-terroristes », d’autres prisonniers ont été emmenés, on ne sait pas où ils sont détenus à l’heure actuelle. Les autres prisonniers sont confinés dans leur cellule, les autorités veulent éviter un mouvement de prisonniers suite à cette nouvelle attaque.

Prison de Korydallos

Prison de Korydallos

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Les enseignants membres de la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Education (CNTE) et du Syndicat National des tyravailleurs de l’Education (SNTE) se sont mobilisés vendredi dans tout le Mexique contre la réforme de l’éducation et de l’évaluation des enseignants. Ils se sont affronté avec la police fédérale et la police de l’Etat du Chiapas à Tuxtla Gutierrez. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les enseignants. D’autres membres de la CNTE ont bloqué le pont international de Talismán, entre le Mexique et le Guatemala, ou d’autres incidents ont eu lieu. Plus d’une douzaine d’enseignants ont été arrêtés et des dizaines de manifestants ont été blessés.

Incidents au pont de Talisman

Incidents au pont de Talisman

Une manifestation contre le droit à l’avortement a rassemblé entre 500 et 700 personnes dimanche après-midi entre le Monts des Arts et le Palais de Justice à Bruxelles. Quelques collectifs progressistes t féministes (dont les Malfrap, Les Affranchies, les JOC, le Cercle féministe de l’ULB, Activistchildcare et Belges et culottées) avaient appelé à une contre-manifestation qui n’avait pas été autorisée. La police a arrêté administrativement 33 contre-manifestants dès que leur banderole a été déployée.

Arrestation au mont des arts

Arrestation au mont des arts

EDIT 20H: Tous les contre-manifestants (sauf un) ont été libéré. L’un d’eux a été frappé au commissariat parce qu’il refusait de se laisser prendre en photo. L’une d’elle souffre de maux de dos sur à la brutalité de son interpellation.

Depuis le 13 avril, des manifestations massives anti-gouvernementales frappent la Macédoine. Sous un mot d’ordre demandant la démission du président Ivanov, il s’agit surtout d’un rejet de la coalition des partis ultra-nationalistes et leur politique ultralibérale, répressive et réactionnaire qui a donné lieu à plusieurs attaques anti-ouvrières, contre les droits des femmes et des minorités. En plein débat sur l’étendue légale de la grâce présidentielle, le président Ivanov s’est dépêché d’accorder sa grâce le 12 avril aux membres de son parti soupçonnés de corruption et fraude électorale. Dès le lendemain, le 13 avril, des milliers de personnes ont manifesté à Skopje.

Lors de la manifestation le lendemain, le 14 avril, devant le bâtiment présidentiel ce ne sont plus les oeufs que les manifestants jetaient mais les pavés et cocktails Molotov. Plusieurs départs de feu ont sérieusement endommagés le bâtiment. Plus loin un cortège de près de 5000 manifestants a réussi à déborder les forces de police et est arrivé jusqu’au parlement macédonien. La cible des manifestant-es était surtout les locaux du parti au pouvoir. Les forts affrontements entre les manifestants et les forces spéciales de la police. Au moins 13 personnes ont été interpellées et plusieurs dizaines blessées.

Arrestations le 14 à Skopje

Arrestations le 14 à Skopje

La compagnie pétrolière britannique Petrofac, qui exploite des gisements au large les îles Kerkannah, au large de Sfax, est au cœur d’une contestation sociale qui a pris de l’ampleur depuis le début du mois, avec notamment l’évacuation forcée d’un rassemblement qu’avaient organisé des jeunes devant les locaux de la société. Ils protestaient contre la remise en cause d’un vieil accord salarial entre Petrofac et l’État tunisien. Ils souhaitent notamment que les bénéfices réalisés par l’entreprise profitent davantage à la population des îles Kerkennah. À cette occasion, deux jeunes avaient été arrêtés. C’est pour protester contre leur détention qu’une partie des habitants se sont soulevés jeudi en incendiant un commissariat et trois véhicules en lançant des cocktails Molotov dans le port de Sidi Youssef.

Vendredi, une partie des habitants a fait face à la police pour empêcher l’entrée de camions appartenant à l’entreprise Petrofac sur l’île. Les protestataires auraient jeté des pierres, installé plusieurs barrages faits de troncs d’arbres et de blocs de pierre. La police, elle, a fait usage de gaz lacrymogène pour tenter de les disperser et faire passer les camions de Petrofac.

Barricade aux îles Kerkennah

Barricade aux îles Kerkennah

Un policier a été tué jeudi lorsqu’un commando de six maoïstes a ouvert le feu sur lui pendant une cérémonie dans le village de Mauje Chhallewada dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) en l’honneur du 125e anniversaire de B.R. Ambedkar, l’architecte de la Constitution indienne. Le commando a pu disparaitre immédiatement.

Policiers du Maharashtra

Policiers du Maharashtra

Vingt-et-une personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi après des incidents en marge du rassemblement Nuit Debout. Alors que près de 3000 personnes se sont rassemblées dans la soirée, place de la République, une centaine de manifestants ont commencé à brûler des palettes et des détritus vers 1h30 du matin. Ils ont ensuite jeté à de nombreuses reprises des projectiles sur les forces de l’ordre. Les policiers ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène puis ont repoussé le groupe hors de la place de la République, qui s’est dispersé dans le secteur des Buttes-Chaumont, dans le nord-est de la capitale, en commettant un certain nombre de dégradations sur deux agences bancaires, un concessionnaire Jaguar et un chantier.

Les interpellations ont été menées pour «jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, recel de vol», a indiqué la préfecture. Le Préfet de police a appelé les organisateurs de la Nuit debout à «faire respecter les horaires et les modalités des déclarations de rassemblement déposées en préfecture». Les manifestations des organisations de jeunesse contre le projet de loi travail ont donné lieu depuis début mars à des incidents qui, avec ceux en marge de Nuit debout, ont conduit à 412 interpellations, dont 193 gardes à vue. 151 policiers auraient été blessés depuis le début de ces manifestations.

Les incidents de la nuit de vendredi à samedi

Les incidents de la nuit de vendredi à samedi

Une équipe de sécurité informatique du ministère américain de la sécurité intérieure (CERT) a publié une alerte après l’annonce qu’Apple, qui a développé ce logiciel, n’allait plus mettre à jour les défenses de QuickTime et que le programme présentait deux vulnérabilités qui pourraient être exploitées par des cyberpirates. L’exploitation de vulnérabilités de QuickTime pour Windows pourrait permettre à des attaquants de prendre le contrôle à distance des systèmes affectés. Selon le CERT, la seule réduction des risques disponible est de désinstaller QuickTime pour Windows. Le conseil ne s’applique pas aux versions de QuickTime fonctionnant sur des ordinateurs Apple.

CERT

CERT

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Des affrontements entre jeunes manifestants palestiniens et soldats israéliens ont eu lieu jeudi à Ramallah. Tout a commencé lorsque l’armée israélienne a pris d’assaut un bureau de change de l’argent dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée jeudi matin. Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que l’entreprise avait été perquisitionné dans le but de confisquer «fonds terroristes». Après le propriétaire de l’entreprise, Hajj Ghazi al-Ajouli, ait refusé d’ouvrir un coffre-fort à l’intérieur, les troupes israéliennes ont tenté de l’ouvrir avec une détonation « contrôlée » qui a conduit à l’incendie. Le raid a provoqué des affrontements d’éclater entre jeunes Palestiniens et des soldats israéliens dans le centre de Ramallah, principalement sur la rue où se trouve l’entreprise, ainsi que dans la ville voisine d’al-Bireh.

Pompier palestinien devant le bureau de change incendié

Pompier palestinien devant le bureau de change incendié