Des affrontements ont eu lieu à l’occasion de plusieurs marches non autorisées, dont trois simultanément, dénonçant la visite au Chili du président brésilien Jair Bolsonaro. Les troubles ont commencé à Santiago vers 20 heures, après que les manifestants ont commencé à descendre la rue Alonso de Ovalle, dans le but de se diriger vers le Palacio de La Moneda, le palais présidentiel. Les forces spéciales des carabiniers sont intervenues pour bloquer le passage, provoquant les affrontements. Les incidents ont provoqué des coupures de circulation et, selon les carabiniers, 13 personnes ont été arrêtées pour ces incidents.

Affrontements pour la visite de Bolsonaro

Affrontements pour la visite de Bolsonaro

Les forces israéliennes ont tué vendredi deux Palestiniens et blessé 55 personnes qui participaient aux manifestations hebdomadaires le long de la frontière fortifiée. Des responsables médicaux ont déclaré que deux hommes âgés de 29 et 18 ans avaient été tués par des tirs israéliens sur deux sites du centre de Gaza.

Vendredi dernier, les manifestations ont été annulées après que des avions militaires israéliens aient bombardé des cibles du Hamas dans la bande de Gaza quelques heures après le lancement de deux roquettes à Tel Aviv lors de la première attaque de ce type depuis la guerre de 2014. L’organe qui organise les manifestations a indiqué dans un communiqué que celles-ci reprendraient dans les semaines à venir, avec une préparation particulière pour le premier anniversaire de leur célébration le 30 mars.

Manifestation à la frontière de Gaza

Ce matin, Bayram Namaz (Baran Serhat), représentant du Parti communiste marxiste-léniniste (MLKP) au Rojava, a été tué. On ignore encore les détails de l’événement. Şehid namirin !

Edit – 24 mars:
Bayram Namaz (Baran Serhat) est mort au Rojava suite à l’explosion d’une bombe déclenchée par télécommande et placée dans sa voiture, très probablement par les services secrets turcs. Le militant qui était son garde du corps est gravement blessé.

Baran Serhat

Baran Serhat

Après plus d’un an de détention provisoire pour six des avocats, et trois misérables audiences offrant le spectacle d’une parodie de justice, un verdict de culpabilité a été prononcé contre 18 avocats et avocates accusés d’être « membres ou dirigeants d’une organisation terroriste » (le DHKP-C). Tous les avocats et avocates poursuivis sont membres soit de l’Association des avocats progressistes soit du Bureau des droits du peuple.

La mise en accusation est fondée sur les déclarations de témoins, certains dont l’identité est connue, d’autres dont l’identité est tenue secrète, et des rapports de police présentant des analyses des données numériques des accusés. Le tribunal n’a cependant pas autorisé les avocats de la défense à contester ces données numériques et la crédibilité des témoins, au motif que cela allongerait les procédures. Cinq des avocats en détention provisoire ont entamé une grève de la faim le 24 janvier pour protester contre les atteintes à leur droit à un procès équitable commises pendant les procédures.

Le tribunal a dissocié les procès contre Oya Aslan et Günay Dağ, qui ne se sont pas présentés pour se défendre depuis le début du procès. Barkın Timtik a été condamnée à 18 ans et 9 mois de prison pour avoir « créé et dirigé une organisation terroriste », Özgür Yılmaz et Ebru Timtik à 13 ans et six mois de prison, Behiç Aşçı et Şükriye Erden à 12 ans de prison, Selçuk Kozağaçlı à 11 ans et trois mois de prison, Engin Gökoğlu, Süleyman Gökten et Aytaç Ünsal à 10 ans et six mois de prison, Aycan Çiçek et Naciye Demir à neuf ans de prison, Ezgi Çakır Gökten à huit ans de prison, Ayşegül Çağatay, Didem Baydar Ünsal, Yaprak Türkmen et Yağmur Ereren Evin à trois ans et neuf mois de prison, et Ahmet Mandacı et Zehra Özdemir à trois ans et un mois de prison.

Les avocats condamnés, Barkın Timtik est à gauche

Extrait de l’appel: Parce que le projet de la Maxi-Prison de Haren incarne les travers de cette société menés à leur paroxysme, nous concerne et nous révolte, Parce que l’enjeu écologique, la défense du bien commun et de la démocratie, la justice fiscale et la remise en question du système carcéral sont autant de motifs qui nous rassemblent autour de cette lutte, Parce que cela fait près de dix ans que des actions en tout genre se succèdent et qu’il reste encore de nombreuses cordes à nos arcs, Nous vous appelons à venir marcher en masse contre la maxi-prison de Haren

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Ce samedi 23 mars à 11H00 devant la gare de Schaerbeek (Place Princesse Elisabeth, Schaerbeek). La marche se terminera à 14h à Haren et sera suivie d’ateliers, de concerts et de festivités, dans le cadre du Festival Anticarcéral organisé par la Zad du Keelbeek du 22 au 24 mars.

L'appel de haren

L’appel de haren

Apple vient de breveter une technologie « anti-interception », qui empêche les forces de police de localiser la position, les messages et les appels téléphoniques des utilisateurs. Le brevet explicite qu’une méthode développée par l’entreprise californienne permet de crypter les signaux envoyés entre les antennes mobiles et les téléphones portables. Cela a pour but de protéger les écoutes téléphoniques, que pourrait opérer policiers ou hackeurs. La technologie limite donc l’utilisation des boîtes dénommées « Stingray » : ces dernières sont des ponts téléphoniques qui sont utilisées pour suivre les positions des utilisateurs de smartphones, écouter leurs appels et lire leurs messages.

Principe de la géolocalisation par calcul de distances

Principe de la géolocalisation par calcul de distances

Dossier(s): Archives Sécurité IT

Un responsable présumé du PCP-SL a été arrêté jeudi à Chiclayo, dans la région de Lambayeque. Gregorio Crisanto Tiquillahuanca, 50 ans, est accusé d’avoir commandé un groupe armé de la « base Maray Huarmaca », appartenant au comité régional du Nord du PCP-SL. Il était recherché à la demande de la Chambre criminelle nationale du terrorisme de Lima. Il a été mis à la disposition de la police judiciaire de Chiclayo, en attendant son transfert à Lima.

Gregorio Crisanto Tiquillahuanca

Gregorio Crisanto Tiquillahuanca

Au moins deux personnes ont été tuées lundi dans des affrontements entre manifestants et vigiles du géant minier britannique Vedanta devant son usine d’aluminium dans l’Odisha. Les villageois de Rengalpali, Bandhaguda, Kothajuar et d’autres localités, qui devraient être affectés par le projet d’agrandissement de la raffinerie, avaient organisé une manifestation devant les portes de l’usine pour exiger des emplois aux familles déplacées. Le service de sécurité (des membres de l’Odisha Industrial Security Force, une force auxiliaire de police dépendante de l’état) a réagi avec une extrême violence lorsque les manifestants ont tenté de s’introduire de force dans les installations. Un manifestant a été tué et plusieurs autres blessés. La foule a alors saccagé une salle des gardes avant de l’incendier, entraînant la mort d’un auxiliaire de police coincé à l’intérieur.

L’usine appartient à Vedanta Limited, une filiale indienne de la société britannique Vedanta Resources, appartenant au milliardaire indien né en Inde, Anil Agarwal. Les derniers affrontements interviennent moins d’un an après que la police ait ouvert le feu sur les manifestants à la fonderie de cuivre de Vedanta, dans le sud de l’État du Tamil Nadu, faisant 13 morts (voir notre article).

Manifestants à l'entrée de la fonderie

Manifestants à l’entrée de la fonderie

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Le dirigeant de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs (CNEC), le premier syndicat des professeurs d’universités publiques de Côte d’Ivoire, Johnson Zamina Kouassi, a été écroué pour « troubles à l’ordre public ». Les grèves, qui touchent également les enseignants des écoles primaires et secondaires et qui rentrent dans leur cinquième semaine, paralysent tout le système éducatif du pays. Les grèves du secteur public sont récurrentes en Côte d’Ivoire depuis deux ans, malgré la signature en août 2017 d’une trêve sociale de cinq ans moyennant le paiement sur plusieurs années d’arriérés de salaires.

De violents affrontements ont opposé mardi élèves et policiers dans plusieurs endroits d’Abidjan, notamment près du lycée international Jean Mermoz et du lycée du quartier chic de Cocody. Des élèves et étudiants voulaient empêcher les cours de se dérouler dans ces établissements où la grève n’est pas suivie, afin d’alerter sur leur situation, leur année scolaire étant gravement perturbée par les grèves. Ils en ont été brutalement empêchés par les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser.

Johnson Kouassi Zamina

Johnson Kouassi Zamina

Des agents de la police nationale civile du centre historique de San Salvador ont arrêté deux personnes, dont un étudiant en journalisme de l’Université d’El Salvador, après les émeutes qui ont éclaté mercredi lors de la manifestation contre la privatisation de l’eau. Les détenus sont accusés par la police d’avoir cassé des vitres de l’Assemblée législative et d’avoir endommagé des véhicules garés à cet endroit.

Arrestation mercredi à San Salvador

Arrestation mercredi à San Salvador