Un Palestinien de 15 ans a été tué lors d’affrontements entre manifestants palestiniens et forces de sécurité israéliennes dimanche soir à Jérusalem-Est. Plus tôt dimanche, une douzaine de Palestiniens ont été blessés dans de violents affrontements avec les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie. En outre, un policier israélien a été grièvement blessé dimanche matin à coups de couteau à la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem. Le policier a été évacué vers un hôpital. Son agresseur a été tué par d’autres garde-frontières qui ont ouvert le feu dans sa direction.

L’armée israélienne a par ailleurs fermé durant la nuit de samedi à dimanche une troisième station de radio palestinienne en un mois à Hébron, en Cisjordanie, en l’accusant d’encourager les violences. Les forces militaires ont confisqué le matériel de diffusion de la station radio surnommée ‘Dream’. Deux stations de radio privées palestiniennes à Hébron, ‘Al-Khalil’ et ‘Al-Hourriya’, accusées elles aussi d’encourager la résistance, ont été fermées en novembre par l’armée israélienne. Deux autres radios palestiniennes, dont une à Hébron et l’autre à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, ont affirmé samedi avoir été menacées de fermeture par Israël qui les accuse d' »inciter à la violence » contre les troupes d’occupation. Il y a près de 90 stations de radio locales, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que 18 chaînes de télévision.

Manifestation à Jérusalem

Manifestation à Jérusalem

En juin 2013, Edward Snowden que les métadonnées (horaires, durée, numéros appelés) des appels étaient conservées dans les gigantesques ordinateurs de la NSA. En juin dernier, le Congrès avait adopté une loi, qui entre maintenant en application, mettant fin à cette collecte. La NSA pourra toujours avoir accès aux données concernant les appels téléphoniques d’un suspect et les correspondants de ce suspect, mais au lieu de piocher dans une seule base de données, la NSA devra « passer d’une base de données à l’autre », en fonction des compagnies téléphoniques, et avec un contrôle juridique renforcé.

L’ACLU (Association américaine de défense des libertés civiles), l’Electronic frontier foundation et d’autres associations de défense des libertés constitutionnelles ont dans le collimateur l’autre grand programme controversé de la NSA dénoncé par Snowden, Prism: des interceptions de communications réalisées auprès de géants américains comme Microsoft, Yahoo, Google ou Facebook. Ce programme s’appuie sur une loi qui arrive à expiration en 2017.

Le siège de la NSA

Le siège de la NSA

Un dispositif incendiaire artisanal (des jerrycans remplis d’un liquide inflammable reliés entre eux et connectés à un système d’allumage) a été découvert sous cinq véhicules militaires de la caserne de Heverlée (Louvain) en Brabant flamand. Le système d’allumage n’a pas fonctionné et aucun de ces engins ne s’est déclenché, il n’y a donc ni victime, ni dégâts. Les systèmes ont été neutralisés par les services de déminage. Une enquête a été ouverte par le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) – autrement dit, le renseignement militaire – et il a été demandé aux autres casernes d’accroître leur vigilance.

L'entrée de la caserne d'Heverlée

L’entrée de la caserne d’Heverlée

Deux guérilleros maoïstes ont été tués et autant de femmes cadres arrêtées à l’issue d’une fusillade avec les forces de sécurité, alors qu’un soldat de la CRPF a été blessé dans l’explosion d’un IED dans deux incidents distincts dans le Chhattisgarh ce samedi.

Deux guérilleros ont été abattus par les forces de sécurité dans la région d’Abhujmad dans le district de Narayanpur. La fusillade entre une équipe conjointe de la Special Task Force et du District Reserve Group et une brigade de maoïstes s’est déroulée dans une zone forestière reculée. Les soldats menaient une opération de ratissage en amont de la semaine annuelle de la People’s Liberation Guerilla Army (du 2 au 8 décembre) lorsqu’ils se sont retrouvés face à face avec des combattants du CPI(Maoist). Alors qu’ils battaient en retraite à la fin du combat, deux femmes ont été capturées par les forces de sécurité.

Dans le district de Sukma, un soldat de la CRPF a été blessé après avoir marché sur un IED planté par les guérilleros maoïstes. Cela s’est déroulé alors qu’une équipe du 74ème bataillon de la CRPF était en chemin pour un marché local où les soldats devaient assurer la sécurité.

Répondant à l’appel « La volonté révolutionnaire ne se rendra pas », une grande manifestation a eu lieu à Stuttgart vendredi 27 novembre pour dénoncer la répression de l’Etat allemand contre les forces progressistes turques et kurdes en Allemagne, et soutenir les prisonniers révolutionnaire. Plus spécifiquement, la manifestation soutenait les militants arrêtés et accusés d’être membres du PKK ou du TKP/ML. La Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe (ATiK) avait ainsi été victime en Avril d’une opération simultanée en Allemagne, en France, en Suisse et en Grèce pour des liens avec l’organisation révolutionnaire TKP/ML, qui lutte en Turquie et au Kurdistan et qui combat DAECH en Syrie.

La manifestation de Stuttgart

La manifestation de Stuttgart

Dossier(s): Allemagne Archives

En fin de matinée, une chaîne humaine s’est mise en place entre République et Nation, réunissant des milliers de personnes. A l’origine, une manifestation devait se tenir sur ce tracé, mais elle a été annulée à la suite des attentats du 13 novembre. Une partie de la foule s’est dispersée vers 12 h 30, tandis que des actions continuaient place de la République. Peu avant 14 heures un cortège a tenté d’emprunter l’avenue de la République, derrière une banderole de plusieurs organisations anarchistes. Après un face-à-face tendu d’une vingtaine de minutes avec les CRS, les manifestants ont entrepris de faire le tour de la place, se heurtant à chaque artère à une haie de policiers. Parmi les slogans, «Police partout, justice nulle part», «Etat d’urgence, on s’en fout, on ne veut pas d’Etat du tout», «Police nationale, police du Capital» ou encore «Flics, porcs, assassins». Aux lancers de projectiles divers, les CRS ont répliqué par des charges et des tirs de grenades lacrymogènes, qui ont noyé la place de la République pendant près d’une heure.

Pendant ce temps, un gros millier de personnes continuait à scander des slogans pour la défense du climat, avant de s’extirper progressivement des lieux. Peu après 15 heures, les fourgonnettes de la police ont commencé à investir la place de la République pour évacuer les manifestants encore présents. Tandis qu’un groupe d’une cinquantaine de personnes, cernées contre un mur par les CRS, scandait «Plus chaud, plus chaud le climat !», la foule réunie tout autour entonnait des «Libérez nos camarades». Le face-à-face s’est longtemps poursuivi, jusqu’à l’interpellation au compte-gouttes peu après 16 heures. Les personnes arrêtées étaient ensuite placées dans un bus de la police. Avant 17 heures, la préfecture de police de Paris parlait d’une centaine d’interpellations.

Incidents place de la République ce dimanche

Incidents place de la République ce dimanche



EDIT 23H00
: Le ministère annonce maintenant de 289 interpellations et 174 gardes à vue.
EDIT 1er décembre: Le bilan final est de 317 gardes à vue

Un total de 16.114 plaques d’immatriculation ont été scannées par sept véhicules équipés du système ANPR, lors de la première action de contrôle commune des polices belge et française dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette première action met en application les accords de Tournai relatifs à la coopération transfrontalière en matière policière et douanière.

L’opération, qui a duré six heures, impliquait notamment des agents belges des zones de police Grensleie, Arro Ypres, Mouscron et Comines-Warneton, ainsi que des services français de Lille, Tourcoing et Roubaix. Le centre de coopération policière et douanière de Tournai (CCPD) a également apporté son soutien. Le scanner des plaques d’immatriculation a permis de cibler 32 véhicules, connus pour diverses infractions, comme par exemple des amendes non payées ou des délits d’ordre judiciaire, mais aussi pour des informations liées à des problèmes de permis de conduire et d’exigences techniques du véhicule.

Le système ANPR

Le système ANPR

Hier, vendredi matin, une nouvelle perquisition a eu lieu dans un squat de Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis. Une énième opération contre les milieux anarchistes et écologistes à deux jours de ce qui aurait dû être une mobilisation historique contre la COP21, si elle n’avait pas été interdite en vertu de l’état d’urgence. Les 34 occupants ont été braqués et plaqués au sol pendant 20 minutes avant d’être fouillés, aucun d’entre-eux n’a toutefois été arrêté. Une source policière a commenté la brutalité de la perquisition en défendant que « Ce ne sont pas de gentils petits écolos baba-cool ». La police française poursuit donc ces opérations contre ce qu’elle appelle « le Black Bloc ».

Vu la densité de l’information sur la répression de l’anti-COP21, vous pouvez consulter les nouvelles en direct sur le fil-info de Paris-Luttes.info

Perquisition dans un squat de Seine-Saint-Denis.

Perquisition dans un squat de Seine-Saint-Denis.

Suite à l’exécution il y a quelques heures de Tahir Elçi, célèbre avocat kurde, par la police turque, des manifestations ont lieu à travers la Turquie et le Kurdistan. A Istanbul, la police envoie les auto-pompes contre les manifestants.

Tahir Elci protest broken up in Istanbul

Police fire water cannon in central Istanbul as protesters march to protest the killing Tahir Elci, a prominent Kurdish lawyer.

Posted by Channel 4 News on Saturday, November 28, 2015

Les manifestants se rassemblent pour Tahir Elçi.

Les manifestants se rassemblent pour Tahir Elçi.