Les FARC ont demandé samedi aux autorités colombienne la libération de plusieurs de leurs membres, qui sont détenus dans les prisons du pays, et qui sont en mauvais état de santé. Le communiqué de presse des FARC mentionne 81 détenus en mauvaise santé, 16 grévistes de la faim et 11 prisonniers dans un état critique. « Ces prisonniers doivent retrouver leur liberté, leur état de santé est incompatible avec les conditions de vie précaires dans les prisons. Leur droit à la vie et l’intégrité physique sont gravement menacé ». Les FARC estiment que gouvernement peut envisager la libération de ces personnes à travers les mécanismes juridiques existants. « Nous attendons un geste d’humanité, de bonne volonté et d’espoir pour les prisonniers malades et leurs familles, et nous appelons à la solidarité nationale et internationale plus large pour demander leur libération», poursuit le communiqué.

Une prison oú sont détenus des membres des FARC

Une prison oú sont détenus des membres des FARC

Le président François Hollande a indiqué dimanche aux responsables parlementaires qu’il souhaitait que l’état d’urgence, décrété après les attentats islamistes de vendredi, dure trois mois au minimum. La prorogation de l’état d’urgence au-delà de 12 jours ne peut être autorisée que par une loi, votée par le Parlement, qui en fixe sa durée définitive. L’état d’urence permet notament aux forces de l’ordre d’effectuer des perquisitions sans mandat et de fait, plus de 150 « perquisitions administratives » ont été menées, sans lien direct avec l’enquête sur les attentats de Paris, se sont déroulées depuis dimanche soir dans des quartiers populaires de France, dont une trentaine en région parisienne.

Par ailleurs, le nombre de militaires (hors gendarmerie) déployés sera porté à 10.000 d’ici mardi soir, contre 7.000 avant les attentats islamistes à Paris. S’agissant de Paris, on était à 4.000 avant les attentats de vendredi et on passe à 5.000 hier dimanche (ces 5.000 étant inclus dans le nouveau total de 10.000 militaires).

Opération

Opération

Novadem, une PME des Bouches-du-Rhône, va fournir plusieurs drones de surveillance NX110 au ministère de l’Intérieur pour les besoins de la Gendarmerie Nationale. Ce quadricoptère ultraléger est déjà en dotation au sein du ministère de la défense mais aussi des sapeurs-pompiers. En octobre 2014 l’engin avait été testé grandeur nature au CNEFG (pour Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie) de Saint-Astier en Dordogne. Là durant deux jours le mini drone avait participé à plusieurs exercices ayant pour fil rouge le maintien de l’ordre en zone urbaine et le recueil du renseignement sur les éventuels mouvements de foules.

Avec ce nouvel outil les unités de gendarmerie mobiles vont pouvoir mieux appréhender les manifestations. L’annonce de la commande soit faite en cette première quinzaine de novembre alors que la région parisienne voit converger des dizaines d’unités de gendarmerie mobile et de CRS en prévision de la COP21. Ces drones pourront, s’ils sont livrés à temps, participer au dispositif de surveillance et de répression des manifestations. L’utilisation de ces drones pour le survol de la « jungle » de Calais a aussi été mentionnée.

Le Novadem NX110

Le Novadem NX110

Une opération conjointe de la police et des forces armées colombienne a abouti à l’arrestation à Fortul, (Arauca) d’un homme connu sous l’alias de « sergent Navas », qui commanderait la commission qui chapeaute les organismes constituant le « Front Domingo Lain Sáenz » de l’ELN. Ce Front, actif dans les départements d’Arauca, de Boyaca et de Casanare, est une composqnte du Front Est de l’ELN.

Le prisonniers serait membre de l’ELN depuis 22 ans, selon des enquêtes menées par les autorités, et aurait participé à de très nombreuses actions de la guérilla. Le ministère public d’Arauca le poursuit pour « crimes de rébellion, d’homicide et de terrorisme ».

L'arrestation du

L’arrestation du

Le 15 avril 2015, l’ATIK, la Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe, a été victime d’une répression politique importante. Des opérations dites « antiterroristes », visant officiellement le TKP(ML) ont été lancées contre l’ATIK en Allemagne, en France, en Grèce et en Suisse. Ces opérations sont le résultat de la collaboration entre l’Etat Allemand et la Turquie et sont soldées par l’emprisonnement de 11 cadres de l’ATIK. Le procès devant décider du transfert de la France à l’Allemagne du prisonnier Deniz Pektaş a eu lieu. Deniz Pektaş avait été arrêté en Grèce, puis transféré et emprisonné en France, dans le cadre des opérations contre l’ATIK.

Pektaş a affirmé que lui et ses camarades sont des socialistes et des révolutionnaires, qu’ils se sont opposés aux attaques des barbares fascistes à Kobanê et dans tout le Moyen Orient ; qu’ils ont lutté contre le racisme en Europe et qu’ils ont résisté au système fasciste en Turquie. Le tribunal a finalement décidé de livrer Deniz Pektaş en Allemagne. Il sera transféré dans les 10 prochains jours.

 Deniz Pektaş

Deniz Pektaş

Quatre guérilleros, dont le chef du renseignement du comité régional de Bhairamgarh du CPI(Maoist) ont été abattus vendredi au cours d’une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Bijapur, dans le Bastar. Parmi eux, deux femmes cadres. Selon les autorités, leurs services de renseignements auraient appris la préparation d’une attaque de la guérilla dans la région, et aurait lancé l’ordre d’un vaste opération de ratissage. Une équipe composée de soldats de la DRG et de la police locale a été envoyée sur place, et la fusillade a éclaté lorsqu’ils se sont approchés du campement maoïste. Le commissaire local a déclaré que les quatre guérilleros avaient été tués au cours du combat. Un des hommes a été identifié comme étant Rainu, le chef du renseignement du comité région du parti, tandis que deux autres ont également pu être identifié. Il s’agirait de membres d’une brigade d’opération locale. La seconde femme n’a pas pu être identifiée.

Plusieurs bus transportant des étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa ont été attaqués par la police fédérale et de l’État du Mexique, alors qu’ils rentraient à l’école rurale Isidro Burgos Raul de Chilpancingo. La police a tendu une embuscade aux autobus comme ils roulaient sur l’autoroute Tixtla-Chilpancingo. Les étudiants qui ont été attaqués hier sont de la même école que les 43 étudiants manquantes qui ont été victimes de disparition forcée en septembre 2104.

Images de la répression de la police ont commencé à circuler sur les médias sociaux mercredi après-midi avec les rapports que la police de l’État et la police fédérale avaient gazés et battus plusieurs étudiants d’Ayotzinapa et d’autres personnes arrêtées. Les 2tudiants se sont dispersés dans les collines voisines pour échapper à l’attaque.

Voir une vidéo de l’attaque

L'embuscade policière (capture d'écran)

L’embuscade policière (capture d’écran)

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Plus de 130.000 travailleurs, agriculteurs, étudiants et les citoyens ordinaires, certains avec des enfants et des membres de la famille, rejoint ce samedi 14 un rassemblement organisé par la Confédération coréenne des syndicats du commerce KCTU. Ce rassemblement pacifique était prévue depuis plus d’un an pour dénoncer la réforme du code du travail. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canon à eau (mais avec des produits au poivremélqngé à l’eau) contre des manifestants exigeant la démission du président conservateur Park Geun-hye.
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Les agents ont également essayé d’arrêter le président du KCTU pendant qu’il parlait, mais les membres de la KCTU ont réussi à bloquer la tentative d’arrestation. Les manifestants sud-coréens ont tenté de marcher vers la Maison Bleue présidentielle après le rassemblement. La police mis en place d’énormes barricades avec des véhicules de police. De nombreux manifestants ont été blessés, paröi lesquels un vieux fermier de 69 ans qui a été soufflé au sol par les canons à eau.

Manifestant blessé à Séoul

Manifestant blessé à Séoul

Après des mois de combat, les guérillas affiliées ou alliées au PKK ont reprit la ville de Shengal (sur la montagne du même nom) aux islamistes, alors que les Peshmergas du KDP donnaient également l’assaut de leur coté. Entre autres, les HPG (guérilla ‘régulière’ du PKK), les YPJ-Shengal, les YJA-Star et les YPS (guérilla yézidie du PKK) ont libéré la ville. Le mont Shengal est devenu symbole de la résistance contre l’État Islamique lorsque les troupes du PKK avaient secouru des dizaines de milliers de Yézidis pourchassés par les islamistes et abandonnées par les troupes régulières kurdo-irakiennes (KDP-Peshmergas). Ces dernières semaines, le gouvernement kurdo-irakien de Barzani avait été jusqu’à fermer la frontière à hauteur de Hassakah, bloquant la voie aux vivres, armes et combattants nécessaires à la libération de Shengal. Cette tentative aura été vaine. Barzani a d’ailleurs déclaré que son armée avait libéré seule la ville de Shengal.

Sur ces images, ont peut voir les drapeaux des HPG et des YPS remplacer celui de Daesh sur un des silos qui culminent la ville.

Les drapeaux HPG et YPS à Shengal.

Les drapeaux HPG et YPS à Shengal.

Les troupes turques se sont retirées de la ville kurde de Silvan (Farqîn) au 12eme jour de couvre-feu. Alors que les tanks sortaient de la ville et que les soldats s’en allaient à reculons en pointant leurs armes, des milliers de civils se sont rassemblés dans la rue en scandant « Bijî berxwedana Farqînê » (Vive la résistance de Farqîn). Durant le couvre-feu, au moins 7 civils ont été tués par la police et l’armée qui avaient concentré l’agression sur les quartiers de Tekel, Konak et Mescit.

La foule à Silvan après le retrait de l'armée.

La foule à Silvan après le retrait de l’armée.