Deux étudiants maoïstes, détenus politiques au Maroc, Aziz Elbour et Mohamed El Mouaden, ont entamé hier, lundi 21 septembre, une grève de la faim illimitée. Cette grève a pour but de dénoncer l’interdiction qui nous est faite cette année encore de pouvoir poursuivre leur études (cette interdiction leur a déjà été faite par l’administration pénitentiaire depuis maintenant deux ans). Cette année encore, ils ont effectué toutes les démarches nécessaires pour rendre possible notre inscription et ce malgré toutes les difficultés que nous avons pu rencontrer pour rassembler l’ensemble des documents exigés par les diverses universités. Mais, cette fois encore, notre demande a été rejetée par les universités elles-mêmes qui dénient aux prisonniers politiques étudiants incarcérés leur droit à poursuivre leur formation. Avec cette grève, les prisonniers veulent aussi dénoncer les transferts abusifs qu’ils subissent (le dernier vers la prison de Bouzakarn) et proclamer leur entière solidarité avec tous les prisonniers politiques détenus dans les geôles de l’Etat réactionnaire du Maroc.

Les étudiants maoïstes, prisonniers politiques au Maroc

Les étudiants maoïstes, prisonniers politiques au Maroc

Treize soldats ont été blessés lors de l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous terre par les terroristes du PKK. Les militaires se trouvaient dans leur véhicule et traversaient le district de Baskale dans la province de Van tard lundi soir. Selon l’agence de presse Dogan, les soldats blessés ont été transférés dans un hôpital de la ville de Van après avoir reçu des premiers soins à l’hôpital de Baskale. Une opération aérienne a été lancée pour retrouver le commando. La guérilla du PKK a notament diffusé une vidéo montrant l’attaque du blindé (à 1:39)

Lundi 21 septembre, un « garde de village » (milicien anti-guérilla) a été abattu alors qu’il se trouvait dans le district de Silvan dans la province de Sirnak. Un autre garde a également été blessé lorsque les militants du PKK ont ouvert le feu sur les deux hommes. Le chef de police du district Hozat de Tunceli et un autre officier de police qui se trouvait avec lui ont, quant à eux, été gravement blessés lorsque des membres du PKK ont attaqué à l’arme automatique son véhicule lundi.

Un des blessés transféré à l'hôpital de Van

Un des blessés transféré à l’hôpital de Van

Il y quelques semaines, nous vous annoncions l’intention des autorités du Bihar de déployer un vaste contingent armé pour encadrer les élections à venir dans trois semaines. 307 compagnies des Central Armed Police Forces ont jusqu’à présent été envoyées dans l’état, et 418 compagnies sont attendues pour demain. En outre, le gouvernement du Bihar a prévu de déployer 250 compagnies de la District Armed Police. Arun Kumar, qui s’est vu confié la coordination des forces de sécurité a informé les soldats venus de partout dans le pays sur la manière dont le déploiement allait avoir lieu. Il a également donné des instructions sur les opérations tactiques contre les maoïstes. Kumar contrôlera également le mouvement des différentes forces et la logistique qui doit leur être fournie.

Dès leur arrivée, les soldats ont dû suivre un camp de pré-formation sous le commandement de la CRPF. Ils ont été informé sur la topographie de la région où ils seront envoyés. La CRPF leur a également donné les noms des personnes recherchées dans l’état et leur a expliqué le modus operandi des guérilleros actifs dans les zones vallonnées de l’état. Certaines sources affirment que des experts de l’Institute of IED Management sont également arrivé dans l’état pour former les soldats aux différents types d’IED régulièrement utilisés par la guérilla. Des instructions précises ont été données aux soldats afin que ceux-ci ne fassent que des patrouilles à pied, et une cartographie des zones sensibles est en cours d’élaboration afin d’effectuer un déploiement stratégique des forces. Les soldats feront de leur côté deux exercices de déminage par jour jusqu’au début des élections.

Défilé des Central Armed Police Forces

Défilé des Central Armed Police Forces

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Suite à l’enfermement de plusieurs dizaines de demandeurs d’asile irakiens en vue de les déporter, une soixantaine de prisonniers du Centre Fermé 127bis et une quinzaine du Caricole, les deux prisons pour personnes sans-papiers de Steenokkerzeel ont commencé une grève de la faim. Ils avaient appelé les militants à manifester ce dimanche devant le centre fermé. Les détenus avaient l’autorisation de rester dans la cour jusqu’à 14h30, ils y ont manifesté avec de nombreuses banderoles et ont ensuite refusé de la quitter, permettant aux manifestants des deux cotés de la clôture de discuter. Un détenu est également monté sur le toit et y a accroché des calicots. De l’autre coté du centre, les détenus se sont également rebellés au même moment, mais la police a empêché les manifestants d’approcher. Au moins trois manifestants ont été arrêtés à l’extérieur du centre. Les forces spéciales de la police ont également forcé les détenus à rentrer dans le centre vers 23h.

Un sans-papier sur le toit du Centre Fermé 127bis.

Un sans-papier sur le toit du Centre Fermé 127bis.

La police a expulsé ce lundi 21 le terrain occupé où sera probablement construite la future ‘maxi-prison de Haren’. Sept personnes ont été arrêtées puis libérées dans la soirée, mais l’une d’entre elles a été immédiatement ré-arrêtée. Les personnes arrêtées sont poursuivies pour rébellion et/ou port d’armes. Il semblerait également que le Commissaire Vandersmissen, bien connu du milieu militant bruxellois, ait été arrosé de bière et du contenu d’une toilette sèche. Deux militants sont toujours présent sur le terrain et occupent une cabane dans un arbre. Les autres occupants se sont installés sur le terrain juste à coté du Keelbeek. La police a quitté les lieux vers 19h, laissant deux vigiles et leurs chiens sur place.

Le ‘terrain du Keelbeek’ est occupé depuis plusieurs mois pour empêcher la construction de la plus grande prison de Belgique, la maxi-prison de Haren.

Une assemblée aura lieu ce mardi soir à 18h à l’entrée de la ZAD.

Expulsion de la ZAD du Keelbeek.

Expulsion de la ZAD du Keelbeek.

Un militaire du 26e Bataillon d’infanterie a été capturé samedi par une colonne d’une trentaine de combattants (y compris cinq femmes) de la NPA dans la localité de Policarpio, à San Luis, (Agusan del Sur). Le soldat circulait en moto lorsqu’il a été arrêté par les guérilleros qui l’ont emmené avec eux dans la jungle. Le lendemain, c’est-à-dire hier dimanche, les guérilleros ont fait exploser un IED qui a blessé cinq militaires du 8e Bataillon d’infanterie, parmi lesquels un officier. L’explosion a eu lieu dans la localité de Pagan, à Kitaokitao.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

A l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle,, on peut passer la frontière sans croiser un douanier. Il suffit de scanner son passeport biométrique et de poser son doigt sur le capteur d’empreintes digitales. C’est le système Parafe, inauguré en 2009, qui permet un contrôle automatisé à la frontière. Son coût ? 12,5 millions d’euros. Auxquels il faudrait ajouter les 170 millions pour l’instauration du passeport biométrique qui n’est utilisé que pour le dispositif Parafe.

Pourtant, deux journalistes sont passés sans encombre, les portiques de contrôle automatisé et biométrique après avoir échangé leurs passeports et utilisé de fausses empreintes digitales fabriquées avec de la colle à bois… Il leur a fallu quelques tentatives infructueuses, mais ils ont réussi à passer le contrôle avec le passeport d’un autre, sans jamais déclencher d’alerte ni rencontrer le moindre policier.

Le système Parafe

Le système Parafe

Une fusillade a éclaté entre des forces de sécurité et des guérilleros maoïstes dans le district de Rajnandgaon (Chhattisgarh) ce dimanche. Le combat a eu lieu alors qu’une équipe conjointe de la Indo-Tibetan Border Police et de la police locale menait une opération de contre-insurrection à proximité du commissariat de Sitagaon. C’est lorsque les soldats se sont trouvés face à une brigade maoïste qu’ils ont ouvert le feu, entraînant une longue fusillade à l’issue de laquelle les guérilleros ont battu en retraite dans les jungles avoisinantes. Durant l’opération de ratissage qui a suivi, les soldats ont saisi un IED d’environ 10 kilos, du fil électrique, des affiches et des calicots maoïstes ainsi que du matériel appartenant à la brigade.

Toujours dans le Chhattisgarh, mais cette fois dans le district de Kanker ce samedi, une équipe formée de membres de la Border Security Force et de la police locale a découvert une bombe artisanale (‘tiffin bomb’, c’est-à-dire placée dans un ‘tiffin’, terme indien désignant le récipient dans lequel ils mettent leur repas de midi pour aller travailler) de 10 kilos alors qu’elle patrouillait dans une zone occupée par la guérilla. Selon la police, un de ses hommes a découvert un fil le long de la route, et c’est en le suivant qu’il a découvert la bombe. Les démineurs sont immédiatement intervenus pour la désamorcer.

'Tiffin bombs'

‘Tiffin bombs’

Le parquet de Turin a requis lundi huit mois de prison ferme contre l’écrivain italien Erri de Luca, jugé pour « incitation au sabotage » du chantier du TAV, en raison de la « force persuasive » des paroles d’un écrivain à « la notoriété internationale ». La décision a été mise en délibéré au 19 octobre. L’écrivain de 65 ans, qui encourt jusqu’à cinq ans de prison ferme et avait déjà annoncé qu’il ne ferait pas appel en cas de condamnation.

« Erri de Luca a bien utilisé le mot sabotage », a fait valoir le procurateur, énumérant les différentes attaques contre le chantier, en particulier celles suivant l’entretien de l’auteur avec plusieurs médias italiens en septembre 2013. « On ne peut invoquer la liberté d’expression dans ce cas », a lancé le procureur, arguant qu’il s’agissait d’un « discours public » prononcé dans un « contexte précis » et ayant conduit à des « actes concrets et illégaux ». « En raison de sa notoriété internationale, ses paroles ont un poids déterminant et ses phrases une force suggestive », a-t-il insisté.

Erri de Luca au tribunal

Erri de Luca au tribunal

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Une trentaine de policiers sont venus avec un bulldozer ce lundi matin sur la plaine de Keelbeek, à Haren, en vue de démonter le campement des opposants à la future méga-prison. La Régie des Bâtiments a obtenu un ordre d’expulsion devant le tribunal de Bruxelles, ordre qu’elle a choisi d’exécuter. L’opération policière s’est déroulé au moment même ou l’audience en appel de ce jugement se déroulait. Au Keelbeek, la police a procédé à l’arrestation administrative de trois militants français, ils sont détenus au commissariat de Laeken et on annonce leur libération pour ce soir. Le bulldozer a déjà détruit, la citerne, la douche, la cabane à outil et WC. Cinq personnes ont été autorisées à trier les affaires de valeur. L’évacuation se déroule dans le calme: 20 personnes sont tenues à l’écart par la police. La décision de la cour d’appel est attendue dans les prochains jours.

EDIT: Il y a finalement eu sept arrestations pour rébellion suite à quelques incidents.

Les policiers sur le site de la ZAD

Les policiers sur le site de la ZAD