Un soldat de la CRPF a été tué et un autre blessé au cours d’une fusillade avec des guérilleros maoïstes ce mardi dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). L’affrontement a eu lieu à proximité du village de Guttum, alors que les forces paramilitaires menaient une opération de ratissage dans la région. Une brigade du 168ème bataillon de la CRPF menait cette opération à Basaguda, situé à environ 450 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état. Lorsque les soldats sont arrivés à proximité du village de Dimapur, des guérilleros ont ouvert le feu, blessant deux d’entre eux. Les maoïstes ont immédiatement battu en retraite. L’un des deux blessés est décédé lors de son transport en dehors de la jungle tandis que son collègue a été emmené par hélicoptère vers un hôpital de Raipur. Suite à ce combat, des forces additionnelles ont été dépêchées sur place, et une chasse à l’homme a été lancée pour retrouver les guérilleros.

Au moins un policier a été tué dans un combat entre des membres de la police du Jharkhand et des guérilleros dans le district de Khunti (Chhattisgarh). Il semblerait qu’un maoïste ait également été abattu, mais l’information n’a pas été confirmée.

Soldats de la CRPF en opération

Soldats de la CRPF en opération

La Commission de protection de la vie privée a reçu un nombre record de 1.194 demandes d’entreprises pour placer des caméras sur le lieu de travail en 2014, soit 85% de plus qu’en 2013 (643). Cette augmentation -qui était déjà de 36% en 2013- serait dûe en partie au phénomène des vols internes aux entreprises. Un tout petit peu plus de la moitié des sociétés aurait en effet rencontré un tel problème ces deux dernières années. En plus de permettre de détecter les vols internes, les caméras peuvent également aider à motiver certains licenciements.

fail...

fail…

Il semble que ce soit la première application de la ‘Loi Baillon’, une série de réglementations ultra-répressives qui restreignent fortement les droits de manifester et de s’exprimer. Une habitante de Petrel (Province d’Alicante) a prit en photo une voiture de police garée sur une place pour personne handicapée puis l’a publié sur facebook en légendant « Garez vous où vous voulez, vous n’aurez pas d’amende ». L’amende a été pour elle puisqu’elle vient d’être condamné à une amende de 800€ en application de l’article 36.23 qui interdit une « utilisation non autorisée d’images ou de données personnelles des membres des forces de sécurité qui pourraient mettre en danger les agents de sécurité ou leur famille, des locaux protégés, ou mettre en péril la réussite d’une opération ». L’amende est appliquée alors qu’il n’y a même pas de passage devant le juge.

Le porte-parole de la police a également déclaré que les policiers étaient garés là car ils intervenaient « contre des actes de vandalisme » et qu’ils étaient donc autorisés à se garer où ils le peuvent. Même si la question de savoir si la police est ou non dans son droit importe peu dans l’application de cette amende.

Une photo à 800€ pour la première application de la 'Loi Baillon'.

Une photo à 800€ pour la première application de la ‘Loi Baillon’.

Les manifestations contre l’austérité du printemps dernier ont coûté plus de 2,3 millions de dollars canadiens (1,6 millions d’euros) en salaires au Service de police de la Ville de Montréal entre le 23 mars et le 9 mai. Environ 10.000$ en dommages subis par des véhicules de police s’ajoutent à cette facture. À titre de comparaison, le printemps érable, en 2012, avait coûté 4,4 millions en salaires entre le 1er février et le 27 avril. Il avait mobilisé environ 75 % des étudiants du Québec, soit 316.000 personnes.

Le mouvement du printemps dernier contre l’austérité était toutefois de moindre ampleur, avec environ 60.000 étudiants en grève générale. Ils avaient été rejoints par des syndicats à l’occasion de journées de mobilisation, comme ce fut le cas lors de la marche des travailleurs du 1er mai. Sur la facture de 2,3 millions, les heures supplémentaires représentent environ 958.000 $. La facture pourrait être particulièrement salée à la fin de l’année, puisque des associations étudiantes et des syndicats promettent d’intensifier la mobilisation.

Manifestation anti-austérité

Manifestation anti-austérité

Deux membres présumés de la NPA ont été capturés après une fusillade de 30 minutes avec des soldats du 31e Bataillon d’infanterie, samedi après-midi vers environ 16h30 à Barangay Union (Sorsogon). Les prisonniers ont été identifiés comme Joseph Esperanzate et Noli Ranger. Deux IED et des documents « subversifs » ont été récupérés en leur possession. Les militaires avaient appris que six guérilleros se trouvaient dans une maison, ceux-ci ont décelé l’approche des militaires et déclenchés un échange de tir. Quatre guérilleros ont échappés aux soldats.

Cérémonie de la NPA

Cérémonie de la NPA

Les forces de sécurité ont débusqué un camp maoïste après une longue fusillade dans le district de Kanker, dans le Chhattisgarh vendredi dernier. Les autorités ont déclaré qu’une brigade conjointe de la Border Security Force et de la police locale avait lancé une opération de ratissage après avoir été informé d’un rassemblement de guérilleros dans la région de Rampur. Lorsqu’ils se sont retrouvés nez à nez, les deux camps ont ouvert le feu. Après une heure de combat, les maoïstes ont battu en retraite, tirant profit de la dense forêt qu’ils connaissent comme leur poche, contrairement aux soldats. Ces derniers ont saisi des armes, des munitions, des chargeurs, des explosifs, des médicaments et des ustensiles de la vie quotidienne dans le campement. Les soldats auraient également vu des traces de sang, laissant croire à des blessés du côté de la guérilla.

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Après avoir mené les premiers soulèvements dans le Kurdistan du Nord dans les années 1990, la ville -et le district- de Cizre (province de Şırnak) s’est à nouveau insurgée et l’Assemblée de la ville a déclaré «l’auto-gouvernance» en réponse à la politique de guerre du gouvernement AKP. Les jeunes ont creusé des tranchées et érigé des barricades dans les quartiers de Nur, Yafes, Cudi, Sur et Konak et en dix autres zones. C’est à Varto, dans la province de Mus, après des accrochages sévères ces derniers jours, et un couvre-feu imposé des deux côtés, les insurgés ont réussi à se barricader dans le centre-ville, creusant des tranchées pour prévenir l’entrée de véhicules militaires. Toute la journée, des patrouilles du PKK, armées de fusils mitrailleurs et de lance-roquettes ont circulé dans le centre-ville. Un tir des forces de sécurité turques a tué quatre habitants de la ville.

Barricades et tranchées à Varto

Barricades et tranchées à Varto

Par ailleurs, l’offensive de la guérilla du PKK se poursuit: des actions armées ont eu dans les régions d’Amed (barrage routier, attaque d’une poste de garde, de deux bases militaires), de Siirt (barrages routier), de Mardin (attaque d’un poste de garde), de Bingöl (destruction de tours de télécommunication), de Bitlis (barrages routiers, attaque d’un poste de garde), d’Erzurum (barrages routiers, destruction de tour de télécom) de Hatay (destruction d’un véhicule blindé), dans le Dersim (destruction de tours de télécom), de Xakrkê (attaque d’un poste militaire). L’armée turque a lancé plusieurs opération, notamment dans la région d’Hakkari où elle a essuyé des pertes. A plusieurs reprises, les troupes turques ont effectués des tirs d’artillerie à partir de leurs bases harcelée par la guérilla. Plusieurs civils ont été tués et ces tirs ont provoqué des incendies de forêt.

Des heurts violents ont opposés de jeunes manifestants partisans du PKK (membres de l’YDG-H) pendant plus de trois heures dimanche à l’aube, à Istanbul. Les affrontements ont eu lieu après 23 nouvelles opérations policières, samedi dans la ville, dans les banlieures populaires de Kucukcekmece et Bagcilar. 15 membres présumés du PKK ont été arrêtés. La police a usé de gaz et de canons à eau face aux manifestants qui jetaient pierres et cocktails Molotov..

Les services antiterroristes de la police péruvienne ont capturé coup sur coup Alexander Alarcon Soto, le « camarade Renan » et Dionisio Ramos, le « camarade Yuri », qui commandaient la guérilla du PCP-SL dans la zone sud de La Convencion, (Cuzco). Des armes, des munitions, de l’explosif et des radios ont été saisis a cette occasion. « Renan » aurait été le responsable politique du PCP-SL pour la partie sud de la région de Cuzco, tandis que « Yuri » en était le commandement militaire. Ils y avaient respectivement remplacés Alejandro Borda Casafranca, le « camarade Alipio » et Martin Quispe Palomino, le « camarade Gabriel », décédé en août 2013. Le « camarade Renan » est accusé notamment de participation à des actions armées dans laquelle cinq policiers et six soldats ont été tués.

Alexander Alarcon Soto, le

Alexander Alarcon Soto, le

Quatre FN 303 ont été commandés par la police locale d’Anvers pour ses unités de réaction rapides. Ces unités, composées de trois agents très entraînés, circulant en voiture banalisée, ont été constituées à la suite des attentats contre le magazine Charlie Hebdo au début de l’année à Paris. Ces armes semi-automatiques, uniques en Belgique, tirent des projectiles en plastique contenant de la peinture ou du spray au poivre.

Le FN 303

Le FN 303

La police a dit avoir arrêté plus de 10 personnes dimanche pour jets de pierres sur des policiers et trouble à l’ordre public devant l’hôpital de la ville d’Ashkelon où est hospitalisé Mohammed Allan. Des manifestants arabes israéliens et palestiniens avaient prévu de se rassembler devant l’hôpital Barzilai, mais ont dû faire face à des militants de l’extrême-droite sioniste venus scander des slogans racistes et appelant à la mort de Allan. Des heurts ont éclaté, avec des jets de pierres des deux côtés. Les heurts se sont poursuivis alors que la police repoussait les manifestants arabes à la sortie de la ville.

Mohammed Allan, 31 ans, un avocat présenté par le Jihad islamique comme l’un de ses membres, avait été arrêté en novembre et a entamé une grève de la faim le 18 juin pour dénoncer le renouvellement de sa détention administrative, une mesure qui permet aux autorités israéliennes de le détenir sans inculpation pendant des périodes de six mois renouvelables. Il était toujours inconscient mais dans un état stable, il a été placé sous respirateur artificiel et sous perfusion d’eau salée.

Arrestation devant l'hôpital d'Ashkelon

Arrestation devant l’hôpital d’Ashkelon

Mise à jour (19 août): M. Allan a vu la mesure de détention administrative qui le concernait levée ce mercredi. La Cour suprême a indiqué que M. Allan devrait être soigné désormais comme n’importe quel autre patient de l’hôpital. Sa famille et ses amis pourront lui rendre visite, pas en tant que prisonnier.