Les forces de sécurité colombiennes ont capturé lundi un commandant de l’ELN, accusé d’avoir dirigé plusieurs opérations de la guérilla ayant coûté la vie à dix militaires et quatre policiers entre 2007 et 2015. Le commandant « Manolo » qui était à la tête du Front « Capitán Mauricio « de l’ELN, a été arrêté lors d’une opération militaire dans la ville de Apartado, dans le département d’Antioquia.

Le commandant Manolo était membre de l'ELN depuis 15 ans

Le commandant Manolo était membre de l’ELN depuis 15 ans

Vingt-quatre agents du ministère du commerce, répondant au mot d’ordre de grève de leur syndicat ont été interpellés, lundi, et gardés à vue à la préfecture de police d’Abidjan. Ce sont 20 hommes et 4 femmes, parmi les premiers à être arrivés au lieu de rassemblement qui ont été interpelés par la police et amenés à la préfecture de police.

La grève de trois jours, déclenchée ce lundi, sera déclarée illimitée si aucune solution n’est trouvée aux revendications des agents du ministre du commerce, soit le paiement immédiat des indemnités et avantages spécifiques à ces agents, la signature urgente d’un projet de profil de carrière déjà validé et la mutation des agents en instance d’affectation sans poste de travail. Pour les mêmes motifs, le syndicat avait appelé à une grève en octobre dernier.

Les grévistes avaient fait une opération de don du sang

Les grévistes avaient fait une opération de don du sang

Les départements de police de plusieurs ville des États-Unis installent des dispositifs de technologie de détection et de localisation des coups de feu. La dernière en date est la police de Fresno (Californie) qui a mis en service cette technologie. Les capteurs du système ont été installés fin juin. Pour calibrer le système, des policiers ont tiré de nombreux coups de feu avec différentes armes dans différents districts de la ville.

Gunshot detection technology

Gunshot detection technology

Au moins 14 Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens près du camp de réfugiés de Qalandiya, entre Jérusalem et la ville cisjordanienne de Ramallah. Les affrontements ont éclaté lors des obsèques de Mohamed Abou Latifa, un Palestinien de 20 ans qui a été tué dans un camp de réfugiés lorsqu’un soldat israélien s’est introduit dans sa maison pour tenter de l’arrêter.

Des centaines de personnes ont assisté aux obsèques, et des dizaines de jeunes se sont rassemblés près du poste de contrôle israélien de Qalandiya et ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats. Les soldats israéliens ont riposté en tirant sur les manifestants indignés. Six jeunes hommes ont été blessés par des balles réelles et huit autres par des balles en acier enrobées de caoutchouc. Les ambulances ont acheminé les blessés vers des hôpitaux et cliniques de Ramallah. Les manifestants ont inhalé des gaz concentrés après que les soldats ont lancé des dizaines de grenades lacrymogènes dans leur direction. Abou Latifa est le troisième Palestinien à avoir été tué par des soldats israéliens, en Cisjordanie, au cours de ces derniers jours. Deux ont été tués plus tôt cette semaine, dans les villes cisjordaniennes de Djenine et d’Hébron (voir notre article).

Le camp de réfugiés de Qalandiya

Le camp de réfugiés de Qalandiya

EDIT 2h50 : La zone convenue entre les USA et la Turquie correspond à priori à la ligne de Mare (voir notre précédent article), c’est à dire une zone de 60km entre Mare et Kobané qui est effectivement partiellement toujours sous le contrôle des islamistes (c’est la dernière zone du Rojava où ils persistent). L’accord prévoit de confier la zone à des ‘insurgés modérés’. Si la Turquie venait à occuper cette zone, cela compromettrait gravement le projet du Rojava.

En pointillé, la Ligne de Mare.

En pointillé, la Ligne de Mare.

Les Etats-Unis et la Turquie vont passer un accord pour « combattre l’Etat Islamique » dans le nord de la Syrie. Etant donné qu’il ne reste plus de bases de l’Etat Islamique dans le nord de la Syrie (excepté entre Mare et Kobané qui n’étaient pas des cibles de la Turquie lors des trois attaques faites sur le sol syrien, voir notre précédent article), ces déclarations font penser à un soutien américain aux opérations contre le PKK et les YPG. L’accord est encore flou, mais la coopération entre la Turquie et les USA a déjà commencé dans la région il a quelques jours lorsque l’armée turque a autorisé les avions américains à utiliser la base militaire de Diyarbakir. Le gouvernement turc s’est également entretenu au téléphones avec de nombreux dirigeants pour obtenir leur soutien contre le PKK, à la veille d’un sommet extraordinaire de l’OTAN qui a lieu ce mardi à Bruxelles.

D’autre part, la répression se poursuit en Turquie: les autorités veulent interdire à Abdullah Öcalan de recevoir des visites d’élus politiques du HDP tant que ceux-ci n’auront pas « cesser de soutenir le terrorisme ». Le gouvernement turc a également communiqué que 1050 personnes avaient été arrêtées dans les opérations ‘antiterroristes’, impossible de savoir quelle est la part de révolutionnaires et de réactionnaires parmi les prisonniers, mais le nombre d’islamistes semble extrêmement minoritaire.

Enfin, du coté syrien de la frontière, le Conseil Militaire Syriaque (MFS, milice syriaque au Rojava combattant aux cotés des YPG) a publié un communiqué dans lequel il prévient la Turquie et l’OTAN qu’une attaque contre le Rojava entraînera des représailles de toutes les milices arabes, syriaques et kurdes.

Les YPG et les YPJ

Les YPG et les YPJ

Trois personnes ont été blessées vendredi dans des affrontements entre manifestants d’extrême-droite et contre-manifestants antifa dans la ville est-allemande de Dresde. Quelque 200 membres du parti fasciste NPD étaient rassemblés pour protester contre l’arrivée ce week-end de 800 nouveaux réfugiés à Dresde, en majorité syriens. Mais ils ont du faire face à 350 militants défilant en soutien aux demandeurs d’asile. Des pétards et des projectiles ont été jetés, laissant trois personnes blessées. Une équipe de télévision de la chaîne publique ZDF a également été prise à partie. La police est intervenue, une personne a été arrêtée.

Une contre-manifestante, légèrement blessée, montre aux fascistes tout le bien qu'elle pense d'eux

Une contre-manifestante, légèrement blessée, montre aux fascistes tout le bien qu’elle pense d’eux

Des affrontements ont éclaté entre des manifestants du mouvement Black Lives Matter et des policiers, ce dimanche 26 juillet, à Cleveland. En marge d’une conférence animée par des partisans du mouvement, un adolescent a été arrêté par la police locale, déchaînant la foudre des participants qui ont tenté de le libérer. Le mouvement de défense de la communauté afro-américaine Black Live Matter est né en 2013 après l’acquittement de George Zimmerman, un policier américain ayant abattu un adolescent noir Trayvon Martin.

Un des policiers présents sur place a utilisé du gaz poivre pour tenter de disperser la foule

Un des policiers présents sur place a utilisé du gaz poivre pour tenter de disperser la foule

La CRPF a décidé d’acheter près de 6000 nouvelles motos pour mobiliser les troupes engagées dans les opérations anti-naxalites et pour réduire leur dépendance à l’égard des jeeps et autres quatre-roues, lesquelles sont facilement les proies des IED, causant de nombreuses victimes et des dégâts matériels importants. Les motos seront données à tous les bataillons et unités déployées pour les opérations de contre-insurrections dans les prochains mois, et ce dans toutes les zones touchées par la guérillas des états du Chhattisgarh, du Jharkhand et de l’Odisha. Par ailleurs, la CRPF s’est également vue promettre quelques 50 drones par le ministre de l’Intérieur Rajnath Singh. Ce dernier a promis que les forces armées telles que la CRPF et la Border Security Force opérant des des zones ‘sensibles’ recevraient un tel matériel rapidement.

Un drone de fabrication israélienne Heron utilisé par les forces de sécurité indiennes

Un drone de fabrication israélienne Heron utilisé par les forces de sécurité indiennes

Un stand sera installé près de la Gare Centrale de Bruxelles ces 28 et 29 janvier, à l’initiative d’AvEG-KON, la Confédération des Immigrés Opprimés de Belgique. Le stand sera installé de 14h à 18h. Une conférence de presse aura lieu le 28 à 16h.

Lire l’appel.

EDIT : Une autre conférence de presse, appelée par le KNK (Congrès National du Kurdistan) aura lieu à 11h à la Place du Luxembourg.

Immense drapeau YPG accroché lors de la libération de Kobané en janvier 2015.

Immense drapeau YPG accroché lors de la libération de Kobané en janvier 2015.

La justice veut faire passer une quarantaine de travailleurs de la centrale nucléaire de Doel au détecteur de mensonges pour trouver qui est à l’origine du sabotage qui a eu lieu en août dernier à la centrale Doel 4, dans une partie non-nucléaire du complexe. 30.000 litres d’huile s’étaient déversés des turbines, celles-ci tournant à sec ont subis des dommages graves, et chers : 30 millions d’euro.

30 travailleurs avaient été écartés, 150 nouvelles caméras de surveillance installées, le système de cartes magnétiques d’accès révisé. La justice menace à présent 40 travailleurs (ceux qui se trouvaient dans le coin à ce moment là) de les faire passer au polygraphe.

La centrale de Doel.

La centrale de Doel.