Les 300 policiers de la zone Mons-Quévy ont déménagé dans leurs nouveaux locaux. C’est une ancienne banque qui accueille le commissariat central désormais plus vaste et plus moderne. La zone de police montoise a investi cette ancienne banque afin de centraliser ses bureaux. Les services centraux interventions 24h/24, l’accueil, le service d’enquête seront les premiers à être installés au rez-de-chaussée et au premier étage. Une salle des coffres a été transformée en bureau. Au sous-sol, un complexe de 13 cellules ont été installées dans l’ancien parking.

Le chantier du nouveau commissariat central de la zone Mons-Quévy

Le chantier du nouveau commissariat central de la zone Mons-Quévy

Des combattants de la NPA ont fait irruption ce lundi 20 avril dans une usine de transformation du caoutchouc dans Makilala, Cotabato-Nord. ils ont désarmé les gardes, récupérant un fisl d’assaut, des radios, et un nombre encore indéterminé des armes de poing. Les guérillleros avaient tendu une embuscade pour les forces d’intervention de la police. Lorsque celles-ci ont approché de l’usine, les maoïstes ont fait exploser un IED et déclenché un feu nourri d’armes automatiques. Ce n’est pas la première fois que la guérilla occupe cette usine appartenant à la Standard Rubber Development Corp. (Standeco), un des plus gros transformateur de caoutchouc à Mindanao. En 2013, une attaque avait sanctionné l’usine pour non respect des droits des travailleurs et non paiement de l’impôt révolutionnaire.

Les forces de la police du Limbourg ont testé pendant deux ans un drone fourni par Aerialtronics et cet équipement a donné toute satisfaction. Le drone a été mis en œuvre dans le cadre de 70 missions d’enquête, de maintien de l’ordre, de recherche des personnes disparues ou de photographie aérienne. Doté d’une liaison vidéo permanente, le drone utilisé dans le Limbourg est un Altura Zenith, modèle très haut de gamme fourni par la société néerlandaise Aerialtronics. Selon ses concepteurs, son autonomie de vol peut atteindre 45 minutes, ce qui ouvre une palette d’usage très large.

L’Altura Zenith est déjà utilisé par des pompiers aux Pays-Bas et pour des missions de secours en Norvège, ainsi que par des sociétés de télécoms afin d’inspecter leurs relais. Outre ses performances, ce drone présente l’intérêt d’embarquer des caméras très sophistiquées (Aerialtronics vient de présenter au salon NAB de Las Vegas une caméra Blackmagic qui filme en super-16) destinées, entre autres, aux forces de police, et aux sociétés privées de surveillance.

L'Aerialtronics Altura Zenith

L’Aerialtronics Altura Zenith

Voilà 30 ans que les Etats-Unis utilisent les preuves génétiques dans des enquêtes criminelles. L’enquête diligentée voilà deux ans par le ministère de la Justice, en association avec le FBI et les plus importants lobbies contre les erreurs judiciaires, a mis en évidence des négligences dans les analyses et témoignages orientés contre les prévenus sont mis en évidence. 2 500 cas sont concernés. Car des preuves auxquelles on ne peut plus se fier ont été utilisées à charge par l’agence fédérale contre des accusés condamnés à de lourdes peines. Trois d’entre eux ont été exécutés. Le réexamen de ces milliers de cas est en cours. Les prisonniers concernés sont alertés, et certains vont pouvoir faire appel de leur condamnation.

FBI

FBI

Savvas Xiros pourrait être libéré très rapidement suite au vote d’une loi allant dans ce sens. Emprisonné depuis 13 ans dans un état de santé grave suite à l’explosion de sa propre bombe, les prisonniers grecs en grève de la faim avait fait de sa libération une revendication prioritaire.

Savvas Xiros était membre de l’Organisation Révolutionnaire du 17 Novembre, organisation marxiste armée née en 1973. Active durant 30 ans, 17N est l’une des seules organisations armées issues des années 1970 à avoir survécut aussi longtemps sans qu’aucun de leurs membres ne soient arrêtés. En 2002, la bombe que portait Savvas Xiros explose prématurément le laissant gravement blessé. Des agents du FBI dépêchés sur place pour démanteler l’organisation avant les jeux olympiques l’interrogeront alors que sa vie est en danger et qu’il a été drogué. L’agent du FBI qui a interrogé Savvas dans cet état a d’ailleurs été grassement décoré. En prison, l’état de santé de Savvas s’est encore aggravé : il est aujourd’hui aveugle, paralysé et handicapé à 98%.

17-N avait frappé durement les intérêts américains et turques en Grèce durant sa période d’activité, exécutant plusieurs agents de la CIA, anciens collabos, diplomates et militaires impérialistes. Les gouvernements américain et turque ont donc réagit rapidement à l’annonce de la libération prochaine de ce prisonnier révolutionnaire. Une rencontre doit avoir lieu prochainement entre John Kerry -Affaires Etrangeres US- et le ministre des affaires étrangères grec, la libération de Savvas sera probablement à l’ordre du jour.

Savvas Xiros

Savvas Xiros

Depuis le 23 Mars, quatre prisonniers politiques mapuche ont entamé une grève de la faim dans la prison d’Angol pour demander la révision des mesures préventives et le changement du système de détention. Cristian Levinao Melinao, Luis Marileo Cariqueo, Miguel Toro Marin et Claudio Huentecol Huentecol ont été détenus suite à un montage judiciaire utilisant des « témoins protégés ».

Les quatre prisonniers politiques mapuche en grève de la faim

Les quatre prisonniers politiques mapuche en grève de la faim

Après 48 jours de grève de la faim des prisonniers politiques grecs, le gouvernement grec vient de valider une série de lois en lien avec les revendications du DAK (Réseau des Combattants Emprisonnés). La victoire la plus significative st évidemment l’abolition des prisons de type-C, les prisons spéciales de haute-sécurité pour prisonniers politiques et rebelles. La loi « anti-capuche » voit son cadre rétrécir puisque le port d’un masque ne sera une circonstance aggravante que pour les vols à main armée. Pour ce qui concerne l’utilisation de l’ADN : un expert indépendant sera désigné à chaque fois que du matériel génétique sera utilisé. Enfin, l’autre victoire significative des prisonniers est la loi qui permet aux prisonniers condamnés à perpétuité, ayant purgé 10 ans de leur peine et invalides à plus de 80% de terminer leur peine à domicile avec un bracelet électronique. Savvas Xiros, handicapé à 98% et emprisonné depuis 13 ans devrait donc pouvoir quitter la prison très prochainement.

Le DAK (dont 8 prisonniers étaient toujours en grève de la faim) a annoncé mettre un terme à sa grève de la faim qui durait depuis le 2 mars suite à l’annonce du vote.

D’autres lois concernant le monde carcéral ont également été votées ce vendredi en Grèce : concernant l’enfermement des mineurs (le cadre le permettant est réduit), concernant l’enfermement en général, et concernant les centres fermés pour illégaux. 3.500 personnes sans documents d’identité vont être libérées.

Les revendications non-acceptées des prisonniers sont l’abolition des lois anti-terroristes 187 et 187A, que les élus Syriza avait pourtant dénoncé lorsqu’elles avaient été votées au début des années 2000…

Depuis la prise de pouvoir de Syriza le 25 janvier dernier, le mouvement anarchiste grec a multiplié les actions pour soutenir les revendications des prisonniers grecs dans la rue. Récemment encore, la nuit du 12 au 13 avril, l’ELF (Earth Liberation Front, qui en Grèce est une cellule de la FAI-IRF) avait incendié un abattoir à volailles, revendiquant cette action en solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim.

Extrait du communiqué du DAK « C’est également un résultat positif pour le combat global contre le patronat et le nouveau totalitatisme qu’ils imposent, c’est aussi un pas de plus vers une société sans classes. Notre but est d’utiliser cette victoire et le nouveau territoire conquis pour devenir plus dangereux encore envers le pouvoir. Nous partageons les flammes de la victoire avec tous ceux qui ont vu en cette lutte une cause commune et ont prit part dans notre combat ».

Incendie d'un abattoir.

Incendie d’un abattoir.

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Les opposants au projet de loi « anti-terroriste » C-51 se sont réunis encore une fois devant les bureaux du premier ministre, aujourd’hui samedi à Ottawa. Les manifestants se sont rendu devant l’Ambassade américaine pour dénoncer le texte qui donnerait notamment au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) plus de pouvoirs pour surveiller et bloquer les complots de terrorisme, plutôt que de seulement rassembler des informations sur les suspects. D’autres manifestations ont lieu dans plus de 30 villes partout au pays, dont Montréal et Halifax.

Les partis d’opposition suggéraient des amendements, mais les conservateurs ont utilisé leur majorité au comité de la sécurité publique pour en écarter plusieurs, à l’exception de quelques-uns qui seront finalement modifiés. Parmi les modifications, le gouvernement a assoupli sa position sur la participation à des manifestations. Le gouvernement a aussi apporté un amendement au texte pour préciser le rôle et la portée des interventions du SCRS précisant qu’il n’a pas de pouvoirs policiers, donc pas de pouvoirs d’arrestation. La troisième lecture du projet de loi est prévue au retour en chambre lundi prochain, il devrait être adopté d’ici l’été.

Rassemblement à Halifax

Rassemblement à Halifax

Durant le mois de mars 2015 s’est tenu à Bogotá, la Rencontre Nationale et Internationale pour la Liberté des Prisonniers Politiques colombiens : « Larga Vida a las Mariposas ». Cette Rencontre a réuni plus de 70 organisations, ainsi que des ex prisonniers politiques colombiens et d’autres pays. Les prisonniers politiques ont aussi participé, en envoyant des messages. Les participants ont réclamé la liberté des plus de 9.500 prisonnières et prisonniers politiques colombiens, l’arrêt de la torture et des extraditions.

Parmi les prisonniers politiques se trouvent tant des civils emprisonnés à cause de leur pensée et activité politique, que des membres des guérillas. Des milliers de syndicalistes, étudiants, défenseurs de l’environnement, enseignants, dirigeants paysans… sont derrière les barreaux de l’État colombien. Les prisonniers politiques colombiens sont incarcérés dans des conditions d’entassement, fréquemment sans accès à l’eau, en dangereuse insalubrité. Ils sont exposés à la torture privés d’’assistance médicale.

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