Du 28 au 30 mars, sur l’initiative du Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah: table de presse durant le forum social de Tunis avec informations sur la situation de Georges Abdallah, affichages sur le parcours de l’aéroport lors de la venue de François Hollande à Tunis, rassemblement devant l’ambassade de France et manifestation pour la Journée de la Terre (photo).

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Un autre convoi militaire du 4e bataillon d’artillerie, composé de cinq camions, qui passait par le village Mahayag (San Miguel, Agusan del Sur) est tombé dans une embuscade à l’IED et à l’arme automatique de la NPA mercredi. Deux sous-officiers ont été tués et douze militaires blessés. Un guérillero a également été tué dans la fusillade, et un autre capturé. La veille, un combattant de la NPA a été tué et un policier grièvement blessé dans une fusillade à Ocampo, (Camarines Sur). Un autre membre présumé de la NPA a été arrêté.

Un policier a été jugé coupable d’avoir fait, le 14 octobre 2010, un usage disproportionné de la force, hors de toute légitime défense, en tirant avec son flash-ball sur Geoffrey Tidjani, 16 ans à l’époque, qui tentait de bloquer un lycée de Montreuil (Seine-Saint-Denis). L’adolescent avait été grièvement blessé au visage. Le policier a aussi falsifié le procès-verbal rédigé après les événements, prétendant avoir été sous une pluie de projectile, ce qui aurait pu entraîner la condamnation du lycéen. Le policier a été condamné à un an de prison avec sursis, un an d’interdiction d’exercice et deux ans d’interdiction de port d’arme. Une décision rarissime dans les affaires de bavures dues au flash-ball.

La balle en plastique de 4 cm de diamètre avait provoqué des fractures multiples de la face, une hémorragie dans l’œil et des fractures du nez. Il avait fallu six interventions chirurgicales pour sauver l’œil et il aura toujours une opération de la cataracte à faire tous les cinq à dix ans. Le lycéen doit encore se faire opérer de la cloison nasale pour des sinusites chroniques.

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Pour la troisième fois en trois nuits, Mihalis Nikolopoulos a frôlé la crise cardiaque. Dés qu’il s’endort, son rythme cardiaque chute de façon dramatique. De l’atropine lui est injectée régulièrement, mais celle-ci ne suffira pas longtemps.

La plupart des prisonniers de la Conspiration sont dans un état grave : perte de 20% de leur poids (Olga ne pèse plus que 40kg), Panagiotis pourrait avoir des complications suite à une chirurgie cérébrale qui a précédé la grève, etc…

Concernant leurs revendications : la mère des frères Tsakalos avait été ‘libérée’ selon des conditions assez dures : 10.000€ de caution, 3 pointages par mois, et l’interdiction de quitter l’île où elle vit (ce qui résulte de fait en une interdiction de visiter ses enfants à la prison). Elle a finalement refusé de quitter la prison sans Evi (la dernière proche encore arrêtée, c’est la compagne de Gerasimos).

Au début du mois de mars, l’unité antiterroriste avait arrêté plusieurs amis, conjoints et parents des prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu. Ceux-ci n’étaient pas liés de près ou de loin à la CCF et sont pourtant détenus depuis plus d’un mois.Pour exiger leurs libérations, les membres de la CCF ont suivis une grève de la faim très dure depuis le 2 mars.

Voir notre page spéciale sur la grève de la faim

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Depuis le 23 mars, plusieurs prisonniers maoïstes sont en grève de la faim dans les prisons marocaines : réclamant des conditions de détention vivables, leur rassemblement dans la même prison, de pouvoir poursuivre leurs études, et contre la militarisation de l’université. Le 8 avril, un rassemblement de soutien aux prisonniers est organisé à Paris, de 18h à 20h, devant l’Institut du Monde Arabe, ,1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.

En 2013, le plus célèbre logiciel de chiffrement de fichiers tirait sa révérence après des années de service, sans vraiment expliquer pourquoi. Après coup, il semblerait que Truecrypt ait subit des pressions de la part des autorités américaines, mais il est difficile d’en savoir plus. En octobre 2013, une campagne de financement participatif avait récolté assez d’argent pour financer un audit indépendant et professionnel de ce programme. Car si Truecrypt est en effet ‘opensource’ (on peut ‘lire’ le logiciel), il n’était pas relu dans les faits : peu de communauté autour de lui, et un code extrêmement long et complexe. Si Truecrypt avait contenue un backdoor de la NSA (une porte arrière), il aurait été difficile de le savoir, quand bien même cette backdoor n’aurait pas été cachée. C’est à présent chose faite : un an et demi plus tard, l’Open Crypto Audit Project vient de rendre son rapport public : Truecrypt n’a pas été vérolé par la NSA ou par un autre service de renseignement. Les chercheurs ont découvert 4 failles dans Truecrypt, 2 faibles, et 2 fortes. Malgré tout, aucune de ces failles ne permettait de pirater facilement une clé de chiffrement de Truecrypt. Deux ans après sa dernière mise à jour, Truecrypt reste donc le meilleur logiciel de chiffrement : gratuit, open-source et audité( Il faudra être prudent de télécharger la version 7.1a) La publication de cet audit va aussi permettre aux nombreux candidats de recommencer à développer Truecrypt. L’un des plus prometteurs est Truecrypt.ch (alias TCNext). Vous pouvez également télécharger la dernière version fiable de Truecrypt sur leur site. Consultez leur site ici.

Mattia et Aioub, deux antifas, ont été arrêtées dans la ville italienne de Cremona, suite à l’enquête de la police sur les affrontements qui l’ont opposé aux antifascistes le 24 janvier dernier. Ils ont été accusés de ‘dévastation’ et de ‘pillages’. Un groupes d’Anonymous a mis hors ligne le site du tribunal de Cremona et des feux d’artifices ont été tirés hier soir devant la prison en solidarité avec les deux prisonniers.

La manifestation du 24 janvier à Cremona.

La manifestation du 24 janvier à Cremona.

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Aujourd’hui, les services de sécurité ukrainiens ont arrêtés à Odessa trois membres du Parti communiste d’Ukraine. Ils ont été accusés de 10 des 24 attentats à l’explosif qui ont été menés à Odessa ces quelques derniers mois, notamment la destruction de bureaux des paramilitaires fascistes ukrainiens. Des explosifs et des détonateurs auraient été trouvés lors des perquisitions. On ignore les noms des personnes arrêtées mais ils ont tous 60 ans passés et ont revendiqué vouloir le retour de l’Ukraine au communisme. D’autre part, le SBU a arrêté huit personnes membres du Conseil populaire de Bessarabie, qui distribuaient des tracts séparatistes dans les rues d’Odessa. Ils sont inculpés d’activités illégales relevant de l’article 110 du Code pénal de l’Ukraine « atteinte à l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité de l’Ukraine».

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