Le dimanche 15 février au soir, les forces de l’ordre marocaines, accompagnées d’une quarantaine de personnes en civil et armées d’instruments en fer, ont fait irruption dans les locaux de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), encerclés depuis la matinée. À cette occasion, une responsable de l’AMDH a été agressée. Elle a été transférée à l’hôpital dans un état préoccupant. Plus tôt dans la journée, les forces de l’ordre marocaines avaient déjà tenté de pénétrer dans les locaux de l’AMDH, ce que le président de l’association, avait refusé en l’absence de mandat officiel.

Cette intrusion dans les locaux de l’AMDH visait deux journalistes français venus proposer à des membres de l’AMDH de les interviewer au sujet du « mouvement du 20 février ». Les autorités ont procédé à la confiscation de leur matériel, y compris de leurs téléphones, les ont expulsés du Maroc.

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Le gouvernement péruvien a prolongé hier l’état d’urgence dans trois régions du centre du pays en raison de la présence de guérilleros du PCP-SL. L’extension pour une durée de 60 jours dans les districts de Cholon et de Monsoon, des province de Leoncio Prado, de Tocache et de Padre Abad. Pendant l’état d’urgence sont suspendus les droits à la liberté et à la sécurité personnelle, l’inviolabilité du domicile, la liberté de mouvement et de réunion.

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Une cinquantaine de parents et amis du révolutionnaire libanais Georges Ibrahim Abdallah, en prison en France depuis trente ans, ont bloqué vendredi quelque heures l’entrée de l’ambassade de France à Beyrouth. Ils ont scandé « liberté pour Abdallah » et chacun avait une pancarte sur laquelle était écrit en français et en arabe « Je suis Georges Abdallah », avec la photo du prisonnier.

Le parquet de Bruxelles a requis jeudi une peine d’un an de prison à l’encontre de deux dockers anversois qui auraient lancés des pierres en direction des policiers durant la manifestation nationale du 6 novembre dernier, ainsi qu’une peine de 15 mois pour un troisième docker qui se serait même muni des pavés pour les envoyer sur les forces de l’ordre. Il aurait aussi fait tomber une moto de la police, qui avait été incendiée par la suite par d’autres personnes. Le jugement est attendu le 19 mars.

Un soldat de la Special Task Force a été tué dans un combat entre les forces de sécurité et des guérilleros maoïstes dans le district de Dantewada (Chhattisgarh) ce jeudi. Le face à face s’est déroulé dans le village de Dudhiras. Un contingent de la STF et de la police locale était mobilisé dans les denses forêts reculées, à 400 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état. Lorsque les soldats ont atteint les forêts de Dudhiras, après avoir établi un cordon de 18 kilomètres, un groupe de guérilleros armés a ouvert le feu sur le groupe, tuant un soldat. Les guérilleros ont ensuite battus en retraite. Une alerte a été immédiatement lancée, et des renforts ont été envoyés sur place afin de capturer les maoïstes. Une vaste opération de ratissage a été déclenchée.

Sept maoïstes, parmi lesquels Ganesh Sao, commandant du Sone-Punpun Area Committee du CPI(Maoist), ont été arrêté ce mardi à différents endroits du district d’Arwal, dans le Bihar. Sao était recherché dans plusieurs affaires par les autorités des districts de Patna, Jehanabad et Aurangabad. La police a également déclaré qu’une carabine, trois pistolets, plusieurs chargeurs, des téléphones portables, des cartes SIM et des ouvrages maoïstes lui avaient été saisi ainsi qu’aux autres guérilleros. D’après les autorités, Sao menait depuis plusieurs semaines des actions de propagande pour renforcer un nouveau groupe émergent dans les districts d’Arwal et de Jehanabad.

Neuf anciens salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, placés en garde à vue mardi matin, plus d’un an après l’occupation de l’établissement, ont été relâchés en fin d’après-midi et seront convoqués à une date ultérieure. La garde à vue a été levée en fin d’après-midi, mais ils risquent d’être reconvoqués pour de nouvelles auditions.

Dix anciens salariés, parmi lesquels l’ancien leader de la CGT de Goodyear Mickaël Wamen, avaient reçu une convocation de la police nationale, pour des faits remontant avant le 22 janvier 2014, c’est-à-dire l’occupation de leur usine d’Amiens-Nord et la séquestration pendant 30 heures du DRH et du directeur de l’usine. L’accord de fin de conflit prévoit pourtant dans son article 8 que Goodyear Dunlop Tires France (GDTF) renonce à toutes poursuites judiciaires et disciplinaires et se désiste de ses plaintes déposées suite à l’occupation de l’usine. « Goodyear, personne morale, avait retiré sa plainte dans le cadre de négociations avec la CGT mais nous avions les plaintes des deux directeurs victimes de la séquestration, donc on a fait l’enquête sur leurs plaintes », qui n’avaient pas été retirées, a expliqué le procureur d’Amiens.

Une trentaine d’activistes ont pénétré mercredi dans une agence bruxelloise de BNP Paribas Fortis, où ils se sont emparés de comme « une première saisie pour commencer à récupérer les milliards d’euros que la banque place dans les paradis fiscaux ». Ils ont été brièvement arrêtés par la police. Les chaises, tables et plantes vertes dans l’entrée de l’agence située place De Brouckère ont été déposées sur le trottoir, avec un écriteau « Ceci n’est pas un siège, mais un début de réappropriation ». Les militants ont été interpelés par la police, qui a procédé à des contrôles d’identité. Ils ont été rapidement libérés.

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Les parlementaires ont débattu, mercredi, du projet de loi antiterroriste proposé par le gouvernement conservateur. Le ministre de la Sécurité publique canadien a déposé son projet de loi en après-midi qui des pouvoirs d’intervention accrus pour les agents du SCRS dans leurs enquêtes, des détentions préventives facilitées pour des personnes soupçonnées d’activités terroristes, et une modification de la liste d’interdiction de vol pour y inclure davantage de suspects. Lors de la période des questions précédant le dépôt du projet de loi C-51, le chef de l’opposition a répété que la loi était truffée de termes trop généraux qui pourraient mettre en péril la liberté des Canadiens, comme la définition de « menace à la sécurité » qui inclut tout ce qui pourrait entraver la stabilité économique. En outre, le projet de loi ne prévoit pas de nouveaux mécanismes de surveillance pour les agents de la GRC et du SCRS qui se voient déléguer de nouveaux pouvoirs.

Ce vendredi 20 février, nous organiserons une soirée de solidarité avec Marco Camenisch, anarchiste emprisonné en Italie puis en Suisse depuis 1991 pour avoir pris part à la la lutte anti-nucléaire dans les années ’80. Ce sera l’occasion de projeter pour la première fois le documentaire ‘Marco Libero !’ qui retrace l’histoire des luttes antinucléaires en Europe.
La soirée commencera à 20h et aura lieu au Pianofabriek, 35 Rue du Fort à Saint-Gilles (Métro Parvis de Saint-Gilles).

Affiche de la soirée.

Affiche de la soirée.