C’est au total huit guérilleros maoïstes et quatre militaires qui ont été tués dans des affrontements distincts dans le sud des Philippines. Une femme et six hommes, membres de la NPA, ont été tués dans des accrochages lundi près aLabel sur la côte sud de l’île de Mindanao.

L’attaque d’un poste de police dans la ville méridionale de Mati par une cinquantaine de guérilleros portant des uniformes de l’armée, s’est soldée par la mort d’un assaillant. Un policier a aussi été blessé dans l’assaut qui a été interrompu par l’arrivée de renforts de l’armée. Un IED déclenché à cde moment par les guérilleros a tué trois soldats et en a blessé quatre autres. Un soldat qui passait par un des barrage de sécurité mis en place par la guérilla pour couvrir l’attaque du commissariat a également été tué.

Un membre de la Chhattisgarh Armed Force a été tué ce lundi alors qu’un autre a été blessé dans l’explosion d’une bombe qui aurait été amorcée par des maoïstes dans le district de Sukma. L’attaque a eu lieu à proximité du village de Temelwada alors qu’une patrouille de reconnaissance des forces de sécurité rentrait à l’issue d’une opération dans la région. Cette patrouille avait été déployée sur la route densément forestières de Dornapal-Jagargunda à environ 400 kilomètres de la capitale de l’état pour dégager la voie afin de permettre aux véhicules militaires de circuler librement dans la région. C’est en rentrant vers leur camp de base dans le village de Temelwada qu’ils sont tombés sur une bombe à proximité du village, bombe qui a explosé à leur passage. Un des soldats a été tué sur le coup tandis qu’un autre a été grièvement blessé à la jambe et emmené à l’hôpital. Rapidement informées de l’attaque, les autorités ont immédiatement envoyé des renforts sur place, tant pour évacuer le blessé que pour engager une opération de ratissage pour retrouver les guérilleros présumés responsables.

Plusieurs passagers se sont révoltés mardi dans un avion en partance pour Kinshasa, au départ de Brussels Airport contre l’expulsion vers la République démocratique du Congo d’une passagère. Quatre d’entre eux ont été arrêtés administrativement, mais relaxés quelques heures plus tard, indique la police fédérale mercredi matin. Un cinquième passager initialement soupçonné de coups et blessures volontaires sur un policier a été relaxé après son audition. Un policier a été légèrement blessé, mais il s’est avéré qu’il s’agissait de blessures involontaires à la suite d’une chute. L’avion était prêt à partir, mais le commandant de bord a fait appel à la police pour évacuer les passagers indignés.

La femme qui devait être expulsée n’est pas partie sur le vol perturbé mais a été embarquée le même jour sur un second vol qui faisait escale à Paris. Des passagers se sont à nouveau rebellés pour empêcher l’expulsion, et l’intéressée a été descendue de l’avion au moment de l’escale à Paris. La jeune femme, 26 ans, est revenue mercredi matin sous escorte et a été replacée en centre fermé en vue d’une prochaine tentative d’expulsion.

L’Open Vld veut donner aux juges la possibilité de prononcer une peine d’expulsion comme peine autonome à l’encontre de délinquants sans titre de séjour valable. Cette adaptation de la loi vise à éloigner du territoire des personnes condamnées en leur évitant la case prison au préalable. À l’heure actuelle, les juges ont cinq options à leur disposition: une amende, une peine de prison, une surveillance électronique, une peine de travail ou une probation. L’Open Vld veut y ajouter l’expulsion comme une sixième possibilité.

La phase 3 (sur 3) de la stratégie des YPG contre les islamistes de l’EI est entrée en vigueur depuis quelques jours. Non seulement, les islamistes sont presque totalement vaincus à Kobané, mais également dans les deux autres cantons du Rojava (Afrin et Hassakah). Les islamistes fuient maintenant le nord de la Syrie pour se concentrer dans leurs grosses villes (principalement Raqqah) et sur les fronts qui l’opposent à l’Armée Syrienne Arabe (de Bachar al-Assad). Certains islamistes vont jusqu’à passer la frontière turque pour se réfugier. Une commandante des YPG, Azime Deniz, a déclaré que « la bonne nouvelle de la libération du canton de Kobané sera bientôt annoncée » et « nous sommes prêts à unifier les 3 cantons du Rojava ».

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C’est le témoignage d’un agent fédéral américain devant un tribunal à Denver qui a révélé en décembre, que plusieurs agences de sécurité américaines, comme le FBI et le US Marshals Service, utilisaient depuis deux ans déjà un dispositif de radar leur permettant de voir efficacement dans les maisons à plus de 15 mètres. Les radars fonctionnent en utilisant les ondes hertziennes pour détecter des mouvements aussi légers que la respiration humaine. Ces appareils, initialement élaborés pour servir en Irak et en Afghanistan, permettent de repérer la présence d’un individu dans une maison, sa position et ses déplacements.

La Cour suprême des Etats-Unis a indiqué que les officiers de police ne pouvaient généralement pas utiliser de détecteurs de haute technologie pour révéler l’intérieur d’une maison à moins d’obtenir auparavant un mandat de perquisition, ce qui n’a pas été le cas dans l’affaire de Denver.

Le militant anarchiste Alfredo Cospito a été placé en isolement punitif (article 14-bis du règlement pénitentiaire) il y a trois jours suite à une altercation avec un gardien. Un autre camarade dans la section AS2 a reçu un rapport disciplinaire pour le même incident. Les autres camarades détenus dans l’aile spéciale ont suspendu leur sociabilité et sont interdits de rencontrer l’autre. Les autres prisonniers ont protesté contre ce qui est arrivé, et ont manifesté l’intention de poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à ce que l’isolement de Alfredo est suspendu.

Pour écrire au prisonnier: Alfredo Cospito / CC di Ferrara / Via Arginone 327 / 44122 Ferrara / Italie

Pour lire la déclaration d’Alfredo à son procès: https://antidev.wordpress.com/2013/12/13/du-ventre-du-leviathan/

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Les prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik) incarcérés depuis plus de 4 ans à la prison marocaine de Salé 1 ont décidé d’entamer ce dimanche, une grève de la faim de 72 heures pour réclamer leur droit à un procès civil (ils ont été condamné par un tribunal militaire) et leur libération inconditionnelle. Ils ont condamné la poursuite de leur détention arbitraire et appelé à l’ouverture d’une enquête transparente et une analyse médicale approfondie sur les cas de torture et de viols infligés à leur contre de la part des autorités marocaines.

Ils ont également exprimé leur solidarité avec la résistance pacifique menée par les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines pour réclamer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

Les prisonniers du groupe de Gdeim Izik

Les prisonniers du groupe de Gdeim Izik

İlhami Yıldırım, un conseiller du président Erdogan, qui s’était signalé par des déclarations les plus agressives contre les manifestants de mai, a été la cible d’une attaque des Forces Populaires Partisanes (la branche armée du MKP, le Parti Communiste Maoïste). Son chauffeur/garde du corps du politicien a été blessé (et ses armes confisquée) tandis que Yıldırım quittait le véhicule mitraillé et s’enfuyait. Il a été blessé d’une balle à la jambe dans sa fuite. İlhami Yıldırım est par ailleurs le frère de l’ancien ministre des Transports Binali Yıldırım. L’attaque a eu lieu dans le quartier Mehmet Akif du quartier Çekmeköy d’Istanbul.

Le lieu de l'embuscade

Le lieu de l’embuscade

Alors qu’elle tentait de s’opposer à la destruction d’une maison à Gaza, Rachel Corrie, 23 ans, une militante pacifiste américaine, avait été écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne. Sa famille a depuis tout tenté afin de faire comparaître l’armée israélienne devant les tribunaux. Après le refus en 2012 d’un juge israélien d’examiner la plainte pour homicide par négligence, les parents de Rachel Corrie ont appris que la Cour suprême israélienne venait de décréter que l’armée sioniste « n’est pas responsable » de la mort de la militante.

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