Un policer a été tué et trois autres grièvement blessés dans un combat avec des guérilleros maoïstes dans le district de Narayanpur (Chhattisgarh) ce samedi. La fusillade s’est déroulée à proximité du village de Botha alors qu’une équipe conjointe de la police locale et de la Chhattisgarh Armed Force menant une opération de ratissage de routine. D’après les autorités, elle ne serait pas le résultat d’une embuscade planifiée, mais plutôt d’une rencontre due au hasard entre les soldats et les guérilleros qui sont rapidement parvenus à prendre le dessus.

La Division antiterroriste de la police péruvienne (DIRCOTE) a arrêtée, le « camarade Huarcachay » (56 ans), qui dirigerait le comité populaire Huanta du PCP-SL. Il a été dans la ville de San Agustin (province de La Mar Ayacucho, région de la Vraem). Il est accusé de plusieurs exécutions réalisées par la guérilla maoïste dans la région de la vallée de l’Apurimac Ene et de la rivière Mantaro (région Vraem).

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Le site du ministère français de la défense a été inaccessible plusieurs heures mardi matin, puis de nouveau perturbé par intermittence en début d’après-midi. La technique utilisée serait “celle du déni de service distribué (DDoS)”, consistant à submerger les serveurs de requêtes pour les rendre inaccessibles ou les perturber. Le groupe Anonymous OpGPII a revendiqué sur Twitter cette attaque. Cette action aurait pour objectif de rendre hommage à Rémi Fraisse, le jeune écologiste tué par une grenade des gendarmes lors d’une manifestation contre la construction du barrage de Sivens.

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La Cour de cassation a porté un coup à la pratique de plus en plus utilisée par les employeurs qui consiste à briser les actions collectives au moyen de requêtes devant les tribunaux. L’affaire remonte à 2012. L’entreprise Crown, qui fabrique des emballages, décide de fermer son implantation de Deurne en Flandre. Les syndicats estiment avoir du mal à faire démarrer la concertation et les travailleurs partent en grève. L’entreprise appose alors des chaînes aux portes de l’usine mais les travailleurs les brises et entament l’occupation des locaux. Crown saisit alors la justice. Débouté en première instance, elle introduit une nouvelle requête unilatérale devant la Cour d’appel qui accède cette fois à sa demande et interdit l’action collective.

La Cour de cassation remet en cause le principe de la requête unilatérale. Les syndicats introduisent finalement une tierce opposition contre ce jugement, contraire, disent-ils, à la Charte sociale européenne. Ils viennent finalement d’obtenir gain de cause devant la Cour de cassation qui estime que le juge avait raison dans ce cas précis de refuser d’interdire cette action, la Cour de cassation remet en cause le principe de la requête unilatérale, qui n’est pas une procédure contradictoire.

La grève à Crown

La grève à Crown

Lundi 12 janvier s’ouvrira en Espagne une procès contre trente-cinq militants de la gauche indépendantiste basque accusés d’appartenance à une organisation terroriste. Parmi eux : la militante française Aurore Martin (35 ans). Le juge espagnol de l’Audiencia Nacional a retenu contre la militante la qualification de « participation à une organisation terroriste ». Et pour des faits relativement mineurs, en tout cas non susceptibles de poursuite en France : sa présence à des réunions publiques (quatre en Espagne, une en France), la rédaction d’un article dans un journal indépendantiste et ses relations avec le Parti communiste des terres basques, lui aussi interdit en Espagne. Pour ces faits, elle encourt selon son avocat, jusqu’à 12 ans de prison.

L’arrestation d’Aurore Martin, le 1er novembre 2012, avait suscité une large émotion au Pays basque français. Nombre d’élus locaux de bords différents avaient fustigé le choix du gouvernement d’exécuter le MAE la visant.

Aurore Martin

Aurore Martin

Des policiers et des militaires de la Force opérationnelle interarmes (FTC, la force de contre-guérilla) ont abattu Albino Jara, le « commandant Milcíades Lion », un des dirigeants de l’Agrupación Campesina Armada (ACA, l’Association des paysans armés), ainsi qu’un guérillero d’une quinzaine d’années, lors d’un affrontement dans le département de Concepción, au nord du pays. La fusillade a eu lieu lorsqu’un détachement de la FTC a surpris une colonne de la guérilla dans une zone boisée. Cinq autres guérilleros se sont échappés.

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Trois manifestants qui avaient lancé des pierres et autres projectiles sur les policiers le 6 novembre dernier lors de la manifestation nationale ont été condamnés jeudi par le tribunal correctionnel de Bruxelles à des peines de travail de 300 heures. S’ils ne s’y soumettent pas, il devront purger deux ans de prison. Les trois individus devront également s’acquitter auprès de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles d’un dédommagement moral de 200 euros chacun et l’un des trois condamnés devra, en outre, payer 300 euros à un agent de police en guise de dédommagement.

Dans le cas d’un quatrième fauteur de troubles présumé, le tribunal a estimé qu’il fallait poursuivre l’enquête. Son dossier sera à nouveau examiné le 5 mars prochain. Le parquet de Bruxelles avait cité à comparaître jeudi cinq autres manifestants, soupçonnés eux aussi d’être impliqués dans les échauffourées. Le cas de deux d’entre eux a été reporté au 5 mars et pour les trois autres le parquet a requis 1 an de prison. Deux d’entre eux plaident non coupable et demandent l’acquittement, le troisième reconnaît sa participation aux faits et sollicite une peine de travail. Le verdict est attendu le 5 février.

Arrêté le 14 novembre 2012, lors d’une grève générale, en se rendant à un piquet. Emprisonné puis relâché le 9 janvier 2013, il avait fait l’objet d’une large mobilisation de solidarité : mobilisant milieux syndicaux et antifascistes. Le procureur avait demandé 5 à 6 ans de prison, le juge a aujourd’hui condamné Alfonso Fernandez Ortega à 4 ans de prison pour l’accusation d’avoir « transporté une bombe dans son sac à dos » (« possession d’explosif »). La défense à plusieurs fois dénoncer ce montage policier. Il a par contre été acquitté pour l’accusation de « rébellion » contre les policiers, qui lui aurait valu un an de prison.

Alfon Libertad !

Alfon Libertad !

Un groupe de jeunes de la ville de Redeyef a incendié, dans la nuit du lundi à mardi 6 janvier, le poste de police situé dans le centre-ville, après des affrontements avec des forces de sécurité intérieures. Les affrontements avaient commencé depuis dimanche entre manifestants et forces de l’ordre. Le 13 décembre dernier, une grève a été observée par des employés d’une société de transport de phosphate, qui revendiquaient une régularisation de leur situation et une revalorisation de la masse salariale.

Suite au prolongement de cette grève qui a quasiment paralysé le transport du phosphate dans la région de Gafsa, la CPG a fait appel le 4 janvier dernier à des trains et à des camions privés, soutenus par des unités sécuritaires, pour transporter le phosphate. Les jeunes manifestants avaient affronté les force de l’ordre pour répondre aux agissements de la compagnie de phosphate. Le transport du phosphate s’est d’ailleurs arrêté après le déclenchement des affrontements.

Plusieurs dizaines de jeunes ont jeté vers 20h00 des cocktails Molotov et des pierres sur le commissariat de police de l’avenue Emile Bockstael. Trois policiers se trouvaient à l’intérieur du commissariat au moment des faits. Ils ont demandé du renfort ainsi que l’intervention des pompiers. Il n’y a pas eu de blessé mais une entrée du bâtiment a été fortement endommagée. L’attaque pourrait faire suite aux publication des commentaires facebook rigolards et racistes des policiers sur le jeune homme qui a perdu une jambe la nuit du réveillon à l’issue d’une course-poursuite avec la police dans le cadre d’un vol de télévision, d’autant que celui-ci soutient que la voiture de police n’a pas « dérapé sur du verglas » mais l’a touché après plusieurs tentatives délibérées de le percuter.

Un homme âgé de 22 ans, soupçonné d’avoir jeté mardi soir des cocktails Molotov sur un commissariat de Laeken, a été mis à la disposition du parquet de Bruxelles. En tout, neuf personnes, dont sept mineurs et deux majeurs, ont été interpellées dans ce cadre.

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