Les policiers du Mahbubnagar ont capturé le dirigeant maoïste Vikram alias Srinu Daramoni ce dimanche lors d’une opération dans les jungles de Nallamalla. Vikram était activement recherché pour plusieurs opérations de la guérilla maoïste. Le 24 juin, il avait su s’échapper d’une opération policière qui s’était soldée par la mort de trois maoïstes dans la jungle de Nallamalla.

Le 17 juin 2013, Bahar Kimyongür était arrêté avec son épouse et ses deux enfants à Cordoue en Espagne. Les autorités judiciaires turques venaient de réactiver un mandat d’arrêt international sous l’accusation d’«appartenance à une organisation terroriste». Après avoir été incarcéré à la prison de haute sécurité de Soto del Real à Madrid, il avait été remis en liberté sous caution.

Cinq mois plus tard, Bahar était une nouvelle fois appréhendé par la police, toujours sous le coup du même mandat turc, cette fois en Italie. Au bout de 111 jours de détention puis d’assignation à résidence, la Cour d’appel de Brescia l’avait innocenté, écartant toutes les préventions contenues dans le mandat d’arrêt turc. Bahar est convoqué devant l’Audience nationale à Madrid ce mardi 1er juillet à 11h.

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Ce 30 juin, huitième jour de la grève il y a désormais 4500 prisonniers en grève de la faim à travers 15 prisons dans toute la Grèce.

Hier, 29 juin, septième jour de la grève de la faim, une manifestation surprise a eu lieu à Patras où 550 prisonniers font la grève de la faim. Les matons ont paniqué et rentré les voitures à l’intérieur de la prison. Les manifestants ont mis un sound-system et ont tagué les murs.

Deux prisonniers de Corfu, quelques prisonniers de Amfisa et des dizaines de prisonniers de Koridallos (Athènes) ont été envoyés à l’infirmerie. Certains d’entre eux ont reçu des injections de dextrose de force. Des prisonniers se sont battus pour refuser de recevoir des intraveineuses.

Voici une vidéo des prisonniers de Koridallos refusant de regagner leurs cellules pour une heure :

A la prison de Patras

A la prison de Patras

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Plus de 4’000 personnes ont manifesté dans le centre-ville de Athènes ce 28 juin contre les prisons de type C. Si la manifestation était sous très haute surveillance, il n’y a pas eu d’affrontement remarquable avec la police présente en nombre. Les manifestants ont distribué des flyers pour expliquer la grève de la faim et les prisons de type C. Des murs ont été tagués et un magasin d’animaux a été attaqué. Au 28 juin, plus de 4400 prisonniers étaient en grève de la faim dans 15 prisons différentes.

Manifestation contre les prisons à Athènes

Manifestation contre les prisons à Athènes

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Nous créons finalement des pages sur les réseaux sociaux, c’est pour nous une occasion de rappeler les dangers que ceux-ci peuvent créer :

– Les photos que vous partagez sur les réseaux sociaux sont systématiquement scannées par des programmes qui fichent et alimentent des bases de données de reconnaissance faciale.

– La police et les fascistes peuvent utiliser les réseaux sociaux pour savoir qui fréquente telle personne, qui ‘aime’ tel mouvement, etc… Protégez votre profil et si vous animez des pages, groupes, communautés : protégez vos utilisateurs.

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Le Secours Rouge

Suite à la manifestation massive qui avait réuni 50’000 personnes contre l’aéroport de Notr-Dame-des-Landes le 22 février dernier, plusieurs actes de répression ont eu lieu. Notamment une personne de Rennes qui passera en jugement le 10 juillet et 5 autres qui ont été arrêtées ‘par hasard’ en se rendant chez leur avocat à Nantes. Placées en garde à vue par la BAC pendant 48h puis inculpés sous des motifs fantaisistes liés au contenu de la voiture (une boite à outils et des affiches appelant à manifester à la ZAD). Finalement, l’arrestation a résulté pour l’une des personnes arrêtées à 9 mois de prison avec sursis, 2 ans d’interdiction de rentrer en Loire-Atlantique pendant 2 ans et 4500€ d’amendes, le juge a donc appliqué mot pour mot les demandes du procureur dont les seules preuves étaient des photos floues fournies par la DCRI concernant le ‘passé activiste’ de l’inculpé.

Banderole solidaire

Banderole solidaire

Depuis mardi 24 juin 2014 midi à Berlin, plus de 900 policiers se sont positionnées autour du quartier de Kreuzberg dans l’optique d’expulser les réfugiés sans-papiers qui ont réquisitionné l’école Gerhart Hauptmann. En réponse à la répression, des actions et manifs sont depuis organisés avec les réfugiés de l’école: des chantiers d’immeubles de luxe ont été attaqués le soir même. Le lendemain 25 juin, les bureaux du maire (verts) de Kreuzberg ont été occupés par des personnes solidaires, le soir une manifestation de solidarité s’est tenue dans Kreuzberg: outre des slogans et banderoles contre les frontières, des barricades sont érigées à travers les rues et des vitres d’immeubles du processus de gentrification sont défoncées.

Le 26 juin au soir dans le quartier de Neuköln, une manifestation sauvage débouche sur des barricades , des affrontements avec la police et l’attaque d’un immeuble du quartier d’affaires. Enfin, dans la nuit du 27 juin 2014, une attaque incendiaire vise le tribunal de Tempelhof-Kreuzberg en solidarité avec les occupant-es de l’école.
Tôt dans la nuit du 28 juin à Berlin, un véhicule de l’entreprise de sécurité Dussmann est incendié. L’attaque est réalisée en solidarité avec les réfugiés, contre les « mercenaires de l’agence Frontex » (cf. photo). Samedi 28 juin 2014, 5000 personnes ont manifesté à Berlin contre l’expulsion de l’école occupée et en solidarité avec les sans-papiers qui restent à l’intérieur du bâtiment au milieu d’un dispositif policier énorme (des renforts de police sont venus de toute l’Allemagne.

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La police brésilienne a tiré des grenades de gaz lacrymogène samedi pour disperser quelque 350 manifestants anti-Mondial non loin du stade Maracana de Rio de Janeiro, alors que s’y disputait la rencontre Colombie-Uruguay. Lorsque les manifestants se sont approchés des alentours du stade, environ 250 policiers les ont repoussés avec des grenades lacrymogènes. Au moins trois manifestants ont été interpellés. Les policiers, appuyés par des collègues à moto et en voiture, ont ensuite chargé sur plusieurs petits groupes de jeunes cagoulés, les faisant reculer vers le point de départ de la marche, à environ un kilomètre du stade.

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