La police espagnole a arrêté aujourd’hui dimanche une membre présumée d’ETA. Maria Jesus Elorza Zubizarreta, âgée de 66 ans, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par la France en 2006, a été arrêtée par la police à l’aéroport Adolfo-Suarez de Madrid-Barajas. Connue sous son pseudonyme de « Karakate », Zubizarreta aurait été membre de l’unité Donosti de l’ETA, responsable de l’exécution de plusieurs officiers de police dans les années 1980.

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Elle avait déclenché la polémique en octobre dernier, quand, sur sa page Facebook, elle avait incité les Calaisiens à dénoncer les squats de migrants. La sénatrice-maire de Calais a déposé jeudi au Sénat une proposition de loi « visant à faciliter l’expulsion des squatteurs de domicile ». Cosignée par 51 parlementaires UMP, elle sera publiée aujourd’hui au Journal officiel.

Il s’agit en fait d’ajouter deux alinéas à l’article 53 du code de procédure pénale, qui porte sur le fragrant délit. Le premier alinéa concerne le délai dont disposent les forces de l’ordre pour évacuer un squat une fois l’infraction constatée. Jusqu’ici, ce délai est fixé à quarante-huit heures. La sénatrice-maire propose qu’il soit prolongé de quarante-huit heures supplémentaires : la police aurait alors quatre-vingt-seize heures (soir quatre jours) pour intervenir sans qu’il soit nécessaire d’introduire une action en justice. Le second alinéa concerne les habitations squattées pour lesquelles on n’arrive pas à joindre les propriétaires (ou locataires). Dans ce cas, le projet propose que le maire de la commune puisse user de son pouvoir de police et substituer ainsi aux propriétaires injoignables : le maire pourrait alors « demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux ». La proposition de loi sera étudiée par le Parlement, qui seul est en mesure de la valider.

Lundi 5, le tribunal de Turin a acquitté, Emanuel et Cristian, les deux militants No-TAV arrêté le 8 février 2013 après une manifestation de nuit sur le site de construction dont le chantier avait subi quelques dégâts. La tribunal a rejeté dans son ensemble le dossier de l’accusation qui avait demandé une peine d’un an et neuf mois. Emanuele et avaient été arrêté dans une localité voisine, plusieurs heures après les faits. Ce même lundi 5, le consulat italien de Genève a été attaqué en solidarité avec le mouvement No-TAV.

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Mardi 3 juin , à 2 heures et demi du matin, des inconnus ont tiré au moins cinq coups de feu sur l’entrée principale du centre social occupé K*Vox. Au coeur du quartier d’Exarchia, le K*Vox est particulièrement actif dans le soutien aux prisonniers révolutionnaires, plusieurs initiatives ont été menées conjointement entre le K*Voc et le Secours rouge international.

Ces derniers temps, une stratégie policière-mafieuse vise à briser l’auto-organisation d’Exarchia, coeur du mouvement anarchiste athénien. La police y refoule les dealers chassé des autres quartiers de la ville pour livrer Exarchia aux mafias et saper les initiatives des habitants. K*Vox, avec les habitants, les collectifs et les militants du quartier, a pris une série d’initiatives contre les mafias et le trafic de drogue dans Exarchia. Le mercredi 28 mai, une réunion massive s’est tenue, qui a décidé d’une manifestation, inaugurant une série d’actions contre les mafias et leurs protecteurs policiers. Les coups de feu contre K*Vox deux jours avant cette manifestation est une tentative d’intimidation du mouvement et de la communauté locale par les mafieux. 12 heures après la fusillade, la police ne s’était toujours pas montrée, montrant qu’elle leur laisse la bride au cou.

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Des heurts ont éclaté vendredi matin dans une station centrale du métro de Sao Paulo, au Brésil, entre grévistes et policiers qui ont utilisé du gaz lacrymogène et des matraques pour les disperser, au 2e jour de grève des employés du métro.

La télévision a montré des images de policiers armés de boucliers chargeant les grévistes avec des matraques et du gaz. La station a été fermée par mesure de sécurité. La grève des employés du métro de Sao Paulo, paralysait vendredi pour le deuxième jour la mégapole du Brésil où se déroulera le match inaugural du Mondial dans moins d’une semaine. Les grévistes n’acceptent pas les 8,7% d’augmentation de salaires proposés par la direction et veulent au moins 12,2%. Au départ, ils réclamaient 16,5%.

800 à 1.500 personnes ont manifesté hier vendredi au matin au nord de Cape Town, pour exiger de meilleures conditions de logement. Cette manifestation faisait suite notamment à des promesses politiciennes faites lors des élections du 7 mai dernier, promesses restées sans suite. Les manifestants ont marché entre Abbotsdale et Malmesbury, avant d’affronter la police en érigeant des barricades de pneus enflammés et en leur lançant des pierres et des cocktails Molotov. Il semble qu’il n’y ait eu aucune arrestation.

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Entre 7 et 9 cocktails Molotov ont été lancés la nuit de mercredi à jeudi vers 3 heures du matin contre le Centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu près de Toulouse, selon une information de France 3 Midi-Pyrénées, confirmée par le responsable syndical Unité-SGP de la police de l’air et des frontières (PAF). Les projectiles, lancés depuis la route, n’ont pas atteint le bâtiment. Une revendication par un groupe anarchiste aurait été retrouvée sur place.

Le Service pénitentiaire israélien (IPS) a informé le comité des grévistes de la faim qu’il n’était pas dans son pouvoir de négocier avec les grévistes. D’autre part, bien que l’Association médicale israélienne s’oppose à la proposition de loi en vue de nourrir les grévistes de force, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré récemment que l’on trouvera bien des médecins israéliens qui se chargeront de cette alimentation forcée et il a également déclaré que le processus de promulgation de cette loi sur l’alimentation forcée sera accéléré, et ce, afin d’essayer de traiter du cas des actuels grévistes de la faim.

L’IPS et ses unités spéciales continuent à prendre des mesures punitives contre les grévistes de la faim: interdiction de toute communication avec le monde extérieur ; restriction de l’accès à leurs conseillers juridiques ; transfert continuel d’une prison à l’autre ; l’isolement ; enfermement solitaire de la direction des grévistes de la faim ; refus des visites de la famille ; et des amendes. Les grévistes de la faim sont gardés dans des sections et des cellules vides ; leurs vêtements et leurs objets personnels élémentaires ont été confisqués ; et on ne les autorise qu’à garder des tasses pour boire de l’eau. Dans certaines prisons, on les oblige à boire de l’eau sale des robinets ou de parcourir 40 mètres afin de pouvoir avoir de l’eau.

Les gardiens de la prison et les unités spéciales de l’IPS battent et insultent les grévistes de la faim quotidiennement, les forçant à se tenir debout pour le comptage, sans prendre du tout en considération leurs conditions de santé et leur incapacité à se tenir debout. En outre, les médecins et infirmières de l’IPS humilient et maltraitent aussi les grévistes. Des grévistes qui ont été transférés dans des hôpitaux civils (il y en a 80) y ont été mis aux fers sur leur lit même 24 heures sur 24.

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Un squat installé depuis plusieurs jours rue des Francs-Tireurs à La Courneuve (93) a été violemment attaqué par un promoteur immobilier et ses hommes de main, à deux reprises, vendredi 30 et samedi 31 mai. Alexandre Mauret, gérant de la société immobilière Histoire et Patrimoine, accompagné d’hommes de main et de responsables de l’entreprise ont une première fois attaqué le squat vendredi. Plusieurs personnes ont pénétré dans l’arrière-cour, alors que l’entrée était tenue par des gros-bras et les policiers qui laissaient faire. L’un des responsables de la société est sciemment resté caché à l’intérieur, appelant la police et prétendant s’être fait séquestrer: il s’est fait sortir par les habitants. Deux des habitants sont actuellement en garde-à-vue, pour séquestration et violence contre agent dépositaire de l’ordre public.

Samedi, entre 14h et 15h : Le gérant, ses hommes de main et le prétendu séquestré de la veille sont revenus, cette fois accompagnés de la BAC. Les policiers ont à nouveau demandé à voir les preuves d’habitation, puis sont partis, laissant aux gérants le champ libre pour attaquer. Ils ont sorti plusieurs marteaux, disqueuse et outils et ont tenté de pénétrer dans le bâtiment. L’arrivée de personnes en soutien les ont fait fuir. Ils ont ensuite été aperçus causant tranquillement avec des policiers en uniforme.