Ce mercredi 9 avril démarre le procès en appel de deux opposants à la politique migratoire actuelle. Ces deux manifestants ont été poursuivis suite à un rassemblement en septembre 2010 devant le centre fermé 127 bis, à l’occasion du camp No Border de Bruxelles. Leur simple présence sur les lieux leur a valu une condamnation à un an et six mois de prison avec sursis et de lourdes amendes. Ils ont fait appel de la décision en première instance afin de dénoncer cette attaque supplémentaire contre la liberté de manifestation et d’expression.

Ce samedi 5 avril : Soirée de soutien à la Ruche (croisement rue Van Hoorde/rue des coteaux, Bruxelles). Prix d’entrée suggéré à 5 euros, selon les moyens de chacun

Programme :
19H30 : Repas
20H30 : mots d’accueils et prises de paroles à l’occasion du procès des inculpés du « NoBorder »
21H00 : concert BARBAZMARI (Jazz)
21H45 : présentation de SP-Belgique et de la caravane pour l’égalité, la dignité et la justice sociale
22H15 : MAIA CHAUVIER & Cie.
23H00 : Concert TROTSKI TULSKI (Jazz-manouche)
23H45 : MISE*EN*SCENE (ska punk)
00H15 : Mots de clôture

La manifestation de la Confédération européenne des syndicats de ce vendredi à Bruxelles à l’appel, contre l’Europe de l’austérité et contre le dumping social, a débuté vers 11h. Des incidents entre manifestants et forces de l’ordre ont éclatés à l’entrée de la rue de la Régence (menant au Parlement) près du siège des institutions européennes. Des dockers des ports d’Anvers et de Gand (mais aussi des dockers anglais) ont pris la tête du cortège et ont lancé des projectiles (poubelles, pavés et barrières Nadar) sur les policiers qui faisaient usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. En fin de parcours, la police a dû détourner une partie de la manifestation par le parc du Cinquantenaire pour éviter de se retrouver à nouveau face aux dockers.

Une douzaine de guérilleros maoïstes ont établi un barrage hier matin dans la localité de Laak, dans la province de Compostela Valley (sud des Philippines). Ils ont capturé un sous-officier de l’armée et peut-être aussi un policier, avant de disparaître. Dans la localité de Talaingod, (Davao del Norteà, les combattants de la NPA ont déclenché un IED au passage d’un convoi de camions l’armée.

A Montréal, la manifestation organisée hier jeudi par l’Association pour une solidarité syndicale (ASSÉ), déclarée illégale avant même son début, s’est terminée en soirée par des affrontements avec les policiers en fin de parcours. Un avis de dispersion a été émis par la police de Montréal vers 17 h sous prétexte que des projectiles auraient été lancés en direction des policiers rue Sherbrooke.

Le rassemblement visant notamment à dénoncer les compressions du plus récent budget, auquel ont participé plusieurs milliers de personnes, s’était déroulé de façon pacifique pendant une bonne partie de l’après-midi. Quatre personnes avaient été arrêtées — avant la signification de l’avis de dispersion — en vertu de diverses infractions au code criminel, dont la nature n’a pas été précisée par la police.

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Le Conseil d’Etat ayant annulé l’interdiction de meeting du Vlaams Belang, 200 antifascistes s’étaient rassemblés à l’entrée des galeries de la Reine, là où se trouve le théâtre du Vaudeville où devait avoir lieu le meeting (le rassemblement antifasciste était également interdit). Une quinzaine de fascistes de Nation étaient venus, et des coups ont été échangés entre nazis et antifas.

La tension est remontée d’un cran lorsque, bien escorté de policiers en civil, Philip de Winter a voulu franchir le seuil de la galerie. Des heurts ont opposés les antifascistes à cette escorte qui a sorti les matraques téléscopiques. Les robocops ont alors mené une violente charge, repoussant les antifascistes pour une partie dans le bas de la rue Marché aux herbes, pour l’autre sur la grand’place et au-delà. Il y a eu quelques blessés légers à cette occasion. Les participants au meeting du Vlaams Belang ont du renoncer au Vaudeville, et se sont rassemblés, sous bonne protection policière, à la « chaloupe d’or », sur la Grand Place.

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L’armée colombienne a abattu six guérilleros des FARC et en a capturé huit autres lors d’affrontements dans le sud du pays. Les combats, qui remontent à la nuit de lundi à mardi, se sont déroulés dans la localité de Tumaco, située dans la province de Nariño. Quatre rebelles ont aussi été capturés mardi dans la province du Cauca (sud-ouest) et quatre autres se sont rendus dans celle de Tolima (centre).

guérilleros abattus

guérilleros abattus

On sait l’inquiétude des milieux policiers et financiers face aux monnaies P2P échappant à leur contrôle, à commencer par le bitcoin. La puissance de calcul du réseau bitcoin, qui permet la sécurisation de son algorithme, est supérieure à 1830 fois celle des 500 plus grands supercalculateurs combinés. Même le nouveau centre de données à 10 milliards de dollars de la NSA ne peut casser ce protocole. A l’exception de l’Allemagne l’a autorisée, les attaques contre le système bitcoin se multiplient.

En février, un sénateur US proposait son interdiction. En mars mars c’était le tour d’un député français (qui visiblement, n’y comprenait rien puisqu’il comparait le système bitcoin au système ponzi, l’escroquerie de la « pyramide » où les premiers reçoivent de l’argent des suivants à qui on promet l’argent des prochains). La Thaïlande a interdit le bitcoin (interdiction très théorique). Aux USA, côté de procédures habituelles pour escroquerie (suite à l’effondrement de la plate-forme MtGox), certaines attaques pourraient viser le système lui-même. Charlie Shrem, le vice-président de la Bticoin Fondation est confronté à des charges passibles de 30 ans de prison. Sa plate-forme BitInstant échangeait des dollars contre des bitcoins (contre pourcentage): Shrem est poursuivi pour blanchiment parce que les bitcoins acheté ont servi à l’achat anonyme de drogue sur Silk Road.

Lundi 31 mars, le tribunal de Bologne a rendu son verdict du : acquittement pour les 21 personnes accusés depuis 2011 d’association de malfaiteurs à finalité terroriste. En avril 2011, dans le cadre de l’opération répressive nommée « Outlaw », l’espace de documentation anarchiste Fuoriluogo avait été mis sous séquestre judiciaire et donc fermé, 5 anarchistes avaient été incarcérés et 7 chassés de la ville avec des interdictions de séjour. Suite à cela, trois années d’acharnement policier avaient suivi.

Après le verdict, attendu dans la rue par un grand rassemblement, le local historique d’un cercle anarchiste nommé « Carlo Cafiero », devenu Laboratoire Anarchiste Paglietta, a été réouvert et réoccupé. Il avait été mis sous séquestre en juin 1999 puis muré, suite à une enquête qui avait mené deux anarchistes en prison, après avoir été pendant 30 ans un lieu d’activités, d’assemblées et de rencontres, etc.

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Une manifestation a eu lieu le 25 mars devant de la Cour suprême, à Colombo, pour remettre au ministère de la Justice une pétition demandant l’abrogation de la loi de prévention du terrorisme (Prevention of Terrorism Act, PTA). Des centaines de journalistes , dirigeants politiques d’opposition et séparatistes tamouls ont été détenus sans jugement, sous le régime de cette loi de 1979, parfois pendant 15 ans. Ceux qui tombent sous le coup de la loi PTA peuvent être détenus indéfiniment, ne sont pas autorisés à rencontrer même les avocats , ni même des membres de leur famille. Les manifestants disent que depuis la fin de la guerre qui a opposé l’Etat sri-lankais aux Tigres de l’Elam Tamoul, il y a cinq ans, la PTA n’a servi qu’à museler l’opposition politique.

Le 13 mars, la Division des enquêtes terroristes du pays (TID ) a arrêté Balendran Jeyakumari, un militant militants connu et son fils de 13 ans à Kilinochchi. Jeyakumari, qui enquête sur les crimes de guerre de l’armée sri-lankaise, et notamment les « disparitions » en masse de Tamouls, a été arrêté en vertu de la PTA. Trois jours plus tard, Ruki Fernando militant du Centre de documentation sur les droits de l’homme de l’homme, et un religieux, le père oblat Praveen Mahesan, directeur du Centre pour la paix et la réconciliation, ont également été arrêtés selon la PTA parce qu’ils se sont penché sur le cas de Jeyakumari. Après une vague de condamnations, ces deux derniers ont été libérés avec interdiction de parler aux journalistes.

La manifestation du 25 mars

La manifestation du 25 mars