Mercredi, un groupe d’une centaine de paysans ont tenté d’empêcher la fumigation d’une plantation de soja située à vingt mètres de leurs maisons. Le terrain appartient à un Brésilien qui détient plus de 40.000 hectares dans la région de General Resquin, dans le nord du Paraguay. 250 policiers avaient été déployés pour protéger les tracteurs épandant des pesticides toxiques dans les champs. Ceux-ci ont tiré des balles en caoutchouc pour permettre aux tracteurs de poursuivre la pulvérisation. Un homme de 67 ans a été touché au visage. Il a été immédiatement hospitalisé, mais les chirurgiens n’ont pas pu sauver son oeil.

La semaine dernière, la police du Chhattisgarh a arrêté Dharmendra Chopra, un éminent homme d’affaires à proximité de l’aéroport de Raipur alors qu’il allait embarquer dans un avion vers Delhi. Son neveu, Neeraj, avait été arrêté la veille. Tous deux sont accusés de travailler aux intérêts financiers et logistiques de la guérilla maoïste dans l’état. Les autorités ont déclaré que les deux hommes avaient pour tâche de faciliter l’achat de biens de consommation des maoïstes, mais qu’ils organisaient également de gros transfers d’argent destinés à l’achat d’armes dans d’autres états. Suite à cette double arrestation, la police a affirmé avoir mis au jour un réseau urbain massif du CPI(m).

Alors que les manifestations pro-européennes ont fait 4 morts et 400 blessés à Kiev en Ukraine, les personnes présentes aux alentours des affrontements ont reçu sur leur portable le message suivant: «Cher abonné, vous êtes enregistré comme participant à un trouble massif à l’ordre public.» Ce texto a été envoyé par les forces de police ukrainiennes, qui a utilisé la technologie mobile pour localiser les téléphones portables en activité près des affrontements opposant des policiers anti-émeutes et des manifestants le 21 janvier. Les trois opérateurs téléphoniques ukrainiens auraient nié avoir fourni les données de localisation au gouvernement ou envoyé les messages. L’une de ces compagnies aurait néanmoins suggéré que ces textos avaient été envoyé d’«une antenne relai pirate» installée à proximité.

148 travailleurs de Maruti Suzuki India, dont le procès a commencé l’année dernière, croupissent en prison depuis près de 18 mois. L’ensemble des dirigeants du Syndicat des Travailleurs Maruti Suzuki et la plupart de ses membres les plus actifs ont été arrêtés par la police sur la base de listes de « suspects » fournies par la direction. Le gouvernement de l’état d’Haryana, dirigé par le Parti du Congrès, et le plus grand constructeur automobile de l’Inde ont saisi l’occasion lors d’une grève, le 18 juillet 2012, d’une altercation initiée par la direction, qui a conduit à la mort du Directeur des Ressources Humaines pour lancer une vendetta judiciaire contre les militants STMS et à purger l’usine de plus de 2.000 autres travailleurs.

Les 148 travailleurs emprisonnés font face à des accusations de meurtre par association de malfaiteurs. Huit dirigeants du STMS étant directement accusé d’avoir tué Dev. En outre, les travailleurs sont confrontés à de nombreuses autres accusations criminelles graves, de l’émeute, de voies de fait, d’avoir causé des dommages à la propriété. Maruti Suzuki a depuis accéléré la production à son usine d’assemblage de Manesar. Le gouvernement, pour sa part, déploie des dizaines de policiers à l’intérieur de l’usine chaque jour ouvré, pour intimider le personnel.

Maruti Suzuki grévistes

Maruti Suzuki grévistes

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Fabio Zerbini est coordinateur pour le SI Cobas, un syndicat de base actif dans la logistique et le secteur des entrepôts. Quelques jours auparavant, il avait trouvé un rétroviseur extérieur de sa voiture cassée. Une note a été laissé sur son pare-brise avec des excuses et un numéro de téléphone à appeler pour organiser une réunion pour le dédommager. Il s’est rendu à ce rendez-vous la semaine passée et il a été violemment passé à tabac par des agresseurs qui lui ont dit: « Si les travailleurs continuent à faire grève et nous casser les couilles, vous allez en payer le prix ». L’agression de la semaine dernière est une escalade de la violence des attaques contre le syndicat qui a l’habitude de pneus crevés ou de voitures brûlées.

Fabio a été impliqué dans plusieurs conflits de travail, comme dans la grève de 80 travailleurs à l’entrepôt Kuehne-Nagel à Santa Cristina à la mi-décembre, où les travailleurs ont gagné la reconnaissance syndicale et le respect des conditions fixées dans le contrat national (ainsi que le retrait de quatre licenciements pour des motifs politiques). De même, dans un entrepôt Carrefour juste en dehors de Milan, la société Serim a été forcée à reconnaître le syndicat et d’entamer des discussions avec les travailleurs.

Fabio Zerbini

Fabio Zerbini

Dossier(s): Archives Italie Tags: ,

Sept soldats ont été blessés par l’explosion d’un IED près de la ville de Makilala, dans le nord de Cotabato aujourd’hui. Il s’agissait d’un détachement du 57e bataillon d’infanterie de l’armée philippine en route pour une opération
Il a dit que les soldats ont été légèrement blessés et ont été transportés à l’hôpital de Makilala. Le détachement faisant partie d’un dispositif qui devait répondre à une menace d’attaque de la NPA contre un détachement militaire à Villaflore et une usine d’emballage de fruits de la société Dole.

La police d’Istanbul a fait usage de gaz lacrymogène contre un groupe de personnes qui avaient organisé un sit-in devant un tribunal de la ville en soutien avec 56 membres de la KESK (Confederation of Public Sector Trade Unions) dont le procès était en cours à l’intérieur. Tous sont accusés d’être membres d’une organisation illégale et 29 d’entre eux comparaissent alors qu’ils sont détenus. Le groupe de soutien a fait face aux tirs de gaz lacrymogène sans se disperser avant que la police ne leur permette de faire une déclaration. Le président de la KESK a appelé à la libération des membres de l’organisation détenus depuis le 19 février 2013 et a dénoncer l’attitude des autorités qui qualifient dorénavant d’illégales les activités syndicales.

Gaz lacrymogène devant un tribunal d'Istanbul

Gaz lacrymogène devant un tribunal d’Istanbul

La Défense belge a signé, en 2007, un contrat pour l’acquisition de huit hélicoptères NH-90. Hier, le premier appareil a été présenté officiellement par les autorités, après une apparition lors du défilé militaire du 21 juillet dernier. D’après les autorités militaires, cette nouvelle flotte a l’avantage d’avoir un concept commun déclinable en diverses versions optimisées pour des missions bien définies, et ce moyennant le montage de modules d’exploitation. Tous les NH-90 disposent donc d’un tronc commun constitué, notamment, d’une motorisation avec deux turbines, de deux grandes portes latérales coulissantes, d’une trappe arrière rabattable, d’une vaste soute pouvant accueillir vingt hommes de troupe, ou deux véhicules légers, ou 2500 kilos de fret. Le montant total de cette commande s’élève à 312 millions d’euros.

NH-90

NH-90

Suite à l’évasion et au communiqué de Christodoulos Xiros, prisonnier de l’organisation 17 Novembre qui n’était pas rentré d’un congé pénitentiaire, le niveau maximal de l’alerte anti-terroriste a été déclenché à Athènes qui n’avait plus connu de tel mouvement de police depuis les Jeux Olympiques de 2004. Le communiqué d’appel aux armes de Christodoulos Xiros survient au moment ou plusieurs chef d’états-membres de l’Union Européenne sont présents en Grèce. Sur ordre des autorités américaines, les forces anti-terroristes grecques ont mené des perquisitions dans huit domiciles de la capitale. Les Etats-Unis pressent le gouvernement grec à capturer Xiros le plus rapidement possible.

EDIT : Tous les batiments athéniens liés à l’Union Européenne (Hotels, représentations,…) sont sous très haute protection armée. Des policiers en armes mais aussi des agents spéciaux infiltrés (la presse grecque prend en exemple un ‘faux jeune couple’)

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