Une équipe conjointe de la police du Rayagada et du Special Operation Group (SOG) a effectué une opération contre un camp d’entraînement maoïste à Tourei Ghati dans une zone de mines de bauxite. Les forces de police se sont heurtées aux sentinelles maoïstes, l’échange de tirs a continué pendant près d’une heure au cours de laquelle les maoïstes ont également fait exploser un IED.

La police a récupéré les corps de trois maoïstes mais revendique six guérilleros tués. Quatre armes à feu, des munitions et d’autres équipements et du matériel politique ont été trouvé. Le sommet de la colline où le combat a eu lieu était une plaine de la taille d’un terrain de football. Environ 15 maoïstes étaient présents dans le camp au moment de l’attaque mais l’ensemble du groupe était composé de 30 membres. Parmi les trois corps retrouvés, l’un a été identifié comme Mohan, un dirigeant du comité régional de Kashipur.

Le 16 juillet à l’aube, la police a pris d’assaut plusieurs maisons en même temps à Istanbul. Selon les premières informations, 12 membres du Öğrenci Kolektifleri (Collectif d’étudiants) et Liseli Genç Umut (Espoir jeune lycéen) ont été arrêtés. 26 personnes dans le quartier de Sancaktepe ont été arrêtées, y compris les lecteurs de magazines tels que Özgür Gelecek (Future Libre) et Devrimci Demokrasi (Démocratie Révolutionnaire), et les membres de AKA-DER (Fondation de recherche culturelle anatolienne) et HKP (Parti de libération du peuple). Il a été rapporté que les maisons des gestionnaires et des membres de la TGB (Syndicat de Jeunesse de Turquie) ont également été fouillées. Les avocats ont été informés que l’État a pris la décision de perquisitions et d’arrestations de 60 personnes pour une période de 72 heures, y compris des militantEs de Halkevleri, Öğrenci Kolektifleri, Özgür Gelecek, Devrimci Demokrasi, Aka-Der, HKP et TGB.

56 personnes sont accusées ‘d’incitation à la révolte et de dégradations de biens publics’. Le dossier a été classé comme confidentiel, afin que les personnes toujours en garde à vue (30 à ce jour) ne soient pas autorisées à parler à leurs avocats pendant 24 heures. Les policiers ont également décidé de prélever des échantillons ASN des détenus.

Dossier(s): Archives Turquie-Kurdistan Tags:

Hier jeudi, à 14h30, à l’appel du collectif CHOC (Chômeurs occupés), une vingtaine de personnes s’étaient rassemblées pour tracter Rue Neuve. Après une demi-heure, ils se sont fait expulser par la police, faute d’autorisation pour tracter et afficher des revendications en public. « Quand on leur a demandé si à la place nous avions distribué des tracts pour MacDo, ç’aurait été ok, ils [les policiers] nous ont répondu texto : oui mais c’est différent, ce serait dans un but commercial, là vous avez des revendications donc ça va pas »

L’annonce du jugement et l’incarcération d’Alexeï Navalny, opposant russe et blogueur, a provoqué des manifestations, jeudi 18 au soir, à Moscou, Saint-Pétersbourg et dans d’autres villes du pays. Dans la capitale, où quelque 20 000 personnes ont manifesté dans le centre-ville, environ 200 personnes ont été interpellées dans la nuit. Alors qu’il avait été condamné, jeudi 18 juillet, à cinq ans de camp, le parquet a finalement autorisé Alexeï Navalny, vendredi 19 juillet, à attendre le résultat de son appel à son domicile, à Moscou.

Plusieurs centaines de Palestiniens se sont affrontés avec des policiers devant la porte de Damas, lundi soir à Jérusalem, lors d’une manifestation contre le plan Prawer-Begin qui déplacera de 30.000 à 70.000 Bédouins du Néguev, dépossédera la population arabe bédouine de ses terres et de ses moyens de production traditionnelle et concentrera les Bédouins dans des zones urbaines pauvres.
Les manifestations ont également eu lieu à Jaffa et Beersheva lundi contre la mise en œuvre par le gouvernement du plan. Plusieurs dizaines de manifestants ont été blessés et au moins trois ont été arrêtés.

Nous poursuivons notre feuilleton de l’été sur le site du Secours rouge en passant en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. Ce quatrième épisode traitera d’une tragédie à l’origine du 1er mai, le massacre de Haymarket et le procès des anarchistes de Chicago.

Lire ce quatrième épisode

Martyrs de Haymarket

Martyrs de Haymarket

Andrea « Andi » Stauffacher, secrétaire du Secours Rouge International, incarcérée pour des actions radicales de solidarité avec les prisonniers révolutionnaires, avait été transférée et placée à l’isolement en raison de sa participation à la grève de la faim de solidarité des prisonniers révolutionnaires avec Georges Abdallah. Les autorités pénitentiaires du canton de Zurich avaient exigé, sous peine de sanction, non seulement qu’elle ne participe pas à cette grève, mais qu’elle produise un document se dissociant de cette initiative. Andi a non seulement refusé, mais elle a mené un jour de grève de la faim supplémentaire pour protester contre cette mise à l’isolement. Andi a maintenant réintégré « sa » cellule de la prison de Winterthur.

Ce n’est pas qu’en Suisse que les autorités pénitentiaires ont essayer de bloquer cette grève de la faim de solidarité. La prisonnière des Brigades Rouge/PCC Nadia Lioce, condamnée à la perpétuité, a reçu les documents l’invitant à participer à cette initiative des semaines après leur date d’envoi et… le lendemain du jour où grève prenait fin. Elle a rédigé un document dans lequel elle approuve pleinement cette initiative solidaire dans les prisons.

Afin de lutter contre la société de surveillance, le maire de la petite ville de Deer Trail (546 habitants) dans le Colorado, envisage de vendre des permis pour descendre les drones qui survoleraient la commune. Chaque drone descendu rapporterait à son tireur une centaine de dollars de récompense. Cette mesure vise principalement les drones gouvernementaux qui seraient tentés de faire de l’espionnage de citoyen américain.

Cette proposition sera votée le 6 août et pour devenir chasseur de drone, vous devrez avoir au moins 21 ans, être capable de lire et de comprendre l’anglais et de tirer uniquement avec du calibre de 12 maximum.

Les mineurs travaillant dans de petites exploitations luttent depuis plusieurs jours dans plusieurs régions de Colombie pour pouvoir poursuivre leurs activités sans être déplacés au profit des multinationales. Sous couvert de lutter contre les dégradations environnementales des exploitations minières artisanales, le gouvernement cède en fait l’exploitation des gisements aux grands groupes miniers internationaux.

Les mineurs se sont rassemblés, malgré les obstructions de la police, dans le village de Risaralda d’où ils ont entrepris une manifestation qui a vite tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Trois policiers ont été blessés et plusieurs manifestants arrêtés. Les dégâts sont importants, et plusieurs routes ont été barrées.

Lutte des mineurs en Colombie

Lutte des mineurs en Colombie