A Bruxelles: Rassemblement pour la libération de Georges Abdallah ce jeudi 14 novembre à 18h30 au 42 boulevard du Régent devant le Consulat français à l’appel de nombreuses organisations dont notre Secours rouge.
A Saint-Denis: « On ne joue pas avec le génocide – Non au match France-Israël! » Rassemblement jeudi 14 novembre à 18h devant l’hôtel de ville de Saint-Denis
A Lyon: Pour la libération de Georges Abdallah, contre le génocide à Gaza, pour le cessez-le-feu au Liban : Marche aux flambeaux le 14/11 à 19h à Terreaux
A Grenoble: Rassemblement pour la libération de Georges Abdallah – jeudi 14 novembre, 18h devant le Tribunal de Grenoble, place Firmin Gautier.
A Bordeaux: 18H devant l’Hôtel de ville pour la libération de Georges Abdallah, contre le génocie et la criminalisation du mouvement palestinien.

Les négociations ont tourné court ce mercredi après-midi chez Audi Brussels. La tournure des discussions autour du plan social entre syndicat et direction n’a pas plu aux travailleurs qui sont montés vers la salle de réunion. La direction promettait « des cacahuètes » en guise d’indemnité, a commenté le représentant syndical CNE. Dans ce contexte la direction a prétendu mettre fin aux négociations, ce que les travailleurs n’ont pas accepté. La délégation patronale a alors été séquestrée. La police s’est rendue sur place, a chargé les grévistes à coups de matraque et de gaz lacrymogène. Finalement la direction est revenue à la table des négociations tandis que les travailleurs restaient toujours devant le site. Un permanent syndical a été légèrement blessé et conduit à l’hôpital.

L’Université Populaire de Bruxelles avait publié un communiqué soutenant les pro-palestiniens qui s’étaient opposés par la force aux diverses agressions commises par les hooligans d’extrême droite de l’équipe israélienne du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam (voir notre article).

Ce communiqué a, entre-autres, mené l’organisation sioniste « l’Insitut Jonathas » à déposer plainte contre l’UPB. Cette organisation amalgame, en effet, les appels à délégitimiser l’état d’Israël ou appeler à sa disparition à de l’antisémitisme. Pour ce faire, elle utilise une définition créée par « l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste » (IHRA). Or celle-ci affirme notamment, que déclarer que « l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste » ou encore que comparer la politique israélienne contemporaine à celle des nazis, est antisémite (voir notre article).

Cette organisation souhaite donc à criminaliser les mouvements en faveur de la libération totale de la Palestine et de la fin du projet colonial sur son territoire. La définition de l’IRHA n’est cependant pas encore utilisée par les autorités belges.

Rappelons que les étudiant·es et personnes soupçonnées de soutenir l’UPB, soit plus de 100 personnes, font l’objet d’une enquête très poussée de la part du parquet bruxellois (voir notre article). Vous pouvez les aider à payer leurs frais d’avocats en faisant un versement au Fond Marius Jacob contre la Répression (au compte BE65 5230 8110 3896, Communication : FONDS SOLIDAIRE). Il est possible d’effectuer ce versement via ce QR-code :

Le 26 mars 2024, les agriculteurs manifestaient à Bruxelles avec 250 tracteurs, un des manifestants avait lancé un cocktail Molotov sur la police, il a été condamné mardi à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bruxelles. Le prononcé est plus sévère que ce que le parquet avait requis, des travaux d’intérêt générale. L’agriculteur devait répondre d’incendie volontaire mais sans succès puisque finalement le cocktail Molotov n’avait pas mis le feu, le tribunal a donc jugé qu’il ne s’agissait que d’une tentative. Les agriculteurs avaient tenté de briser les barrages des forces de l’ordre, ils avaient mis le feu à des ballots de foin et à des pneus, lancé des pétards et maculé de purin la fresque « The Future is Europe ».

Vers 15h30 ce mardi, des étudiants ont entrepris une occupation du bâtiment I de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), à Etterbeek, pour revendiquer la fin du génocide à Gaza et le boycott académique. Il s’agissait d’une occupation pacifique et ouverte, où tout le monde était autorisé à entrer et sortir du bâtiment. Après dix minutes, l’électricité dans le bâtiment a été coupée et les toilettes ont été fermées. La police est entrée dans le campus à la demande du recteur et s’est présentée devant l’entrée du bâtiment. Un peu plus tard, vers 17H, les étudiants ont été encerclés et brutalement traînés hors du bâtiment un par un.

Le gestionnaire du réseau ferroviaire belge Infrabel va porter plainte contre l’organisation Code Rouge en raison des dommages causés sur son infrastructure à Feluy durant le week-end. Des manifestants de Code rouge avaient bloqué le site pétrolier TotalÉnergies à Feluy de samedi à dimanche, pendant près de 30 heures (voir notre article). Ils se sont installés sur les principales voies ferrées par lesquelles les trains de marchandises transportent les combustibles fossiles vers et depuis le site de TotalÉnergies, ainsi que sur un rond-point stratégique. L’action de Feluy a mobilisé quelque 700 participants. Infrabel a constaté des « dégâts volontaires » faits à l’infrastructure ferroviaire à Feluy et a annoncé qu’elle allait porter plainte.

Les manifestant.e.s pour le climat et la justice écologique de Code Rouge ont une nouvelle fois ciblé cette année TotalÉnergies, qui réalise des profits records, au prix d’une destruction écologique et sociale. Hier vendredi, des contrôles d’identité à grande échelle ont eu lieu dans les gares et les stations de métro. Dans la nuit de vendredi à samedi, des activistes ont également été suivis en divers endroits par la police, et une poignée de personnes ont été arrêtées de manière préventive.

L’action principale se déroule devant le site de TotalÉnergies à Feluy qui est bloqué. En outre, un groupe de Code Rouge a bloqué samedi midi l’accès au pont de Noordkasteel, dans le port d’Anvers – une des voies d’accès menant au site anversois de TotalÉnergies. Un troisième groupe a bloqué la Boomsesteenweg, en parallèle de l’A12, en direction d’Anvers. C’est là que la police anversoise a procédé en début d’après-midi à plusieurs interpellations. Du côté de Feluy, aucune interpellation n’a été menée par la police qui est présente dans le site et autour du piquet de blocage (photo).

EDIT: L’opération de police à Anvers a commencé à 14h30 et s’est terminée vers 16h00. 270 participants à l’action ont été interpellés et placés en détention administrative, dont sept avocats et deux journalistes.
EDIT2: Code Rouge est terminé, les quelques 700 participant.e.s qui étaient encore sur le site de Feluy dimanche midi ont levé le camp.

Du 24 au 28 octobre, le mouvement d’action écologiste Code Rouge va intervenir sur des sites relevant de l’industrie fossile. Dans le Hainaut, les polices se sont coordonnées pour tenter de restreindre le passage des activistes vers cinq sites industriels stratégiques: l’aéroport de Gosselies, TotalEnergies à Feluy et Charleroi, Engie à St-Ghislain et Charleroi. La circulation sur les autoroutes sera également surveillée.

Le gouverneur de la province a pris un arrêté décrétant entre autre que: « les rassemblements et manifestations organisés à l’appel du mouvement « Code rouge » et non autorisés par les autorités communales, ainsi que toute contre-manifestation, sont interdits dans un périmètre de 50 mètres situé autour des entreprises ou des sites visés par ce mouvement. (…) Sera immédiatement arrêtée administrativement toute personne trouvée en possession (…) de tout dispositif qui empêcherait son identification formelle sur les lieux concernés, à l’approche de ces lieux à l’exception d’un motif légitime ».

Plus de 50000 personnes ont manifesté aujourd’hui à Bruxelles contre le génocide à Gaza, pour la Palestine et le Liban et, comme à chaque fois, la revendication pour la libération de Georges Abdallah était mise en avant. C’était aussi l’occasion de rappeler que Georges en sera, le 24 octobre prochain, à sa 40e année de prison. Ce 24 octobre est donc l’occasion d’une journée internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah, partout où cela sera possible mais aussi devant la prison Lannemezan où, comme chaque année, une manifestation sera organisée le 26. Il y aura aussi un rassemblement  le 24 à 19h devant l’Hôtel de ville de Paris.

vendredi 18 octobre, flottent sur le toit de la gare Bruxelles Central des drapeaux palestiniens. Ils ont été hissés tôt le matin. La photo a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Image manipulée générée par l’IA ? Action militante ? Les avis divergeaient, jusqu’à ce que la SNCB ( Société Nationale des Chemins de fer Belge) confirme en début d’après-midi que la scène est bien réelle sur le réseau X. Dès les faits constatés, l’entreprise a rapidement retiré  les drapeaux. L’action n’a pas été revendiquée, les auteurs ne sont pas identifiés, une enquête est en cours.