La réitération des soulèvements populaires de 2009 et 2011 est une hantise du régime islamique qui se prépare à réprimer tout nouveau soulèvement. Les Pasdarans (« Gardiens de la révolution ») ont ainsi annoncé que leurs « régiments sécuritaires » vont prochainement participer à des manœuvres à Téhéran pendant lesquelles il y aura des simulations de répression des révoltes urbaines. La principale mission de ces régiments sécuritaires » est de faire face aux manifestations antigouvernementales. Leur commandant a déclaréqu’ « assurer la sécurité dans les grandes villes c’est la responsabilité de la Police, mais en cas de besoin, les pasdarans et les Bassidjis interviendront aussi. » La date exacte des manœuvres n’a pas été officiellement annoncée. Selon certaines sources, ces manœuvres auront lieu au mois en février 2014.

pasadarans

pasadarans

Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Pour la troisième fois depuis le début de l’année, les habitants de la localité de El-Meridj, près de Constantine, sont descendus dans la rue pour exiger une amélioration de leur cadre de vie. Selon eux, ils ont épuisé toutes les voies de recours légales et ont donc décidé de radicaliser leur mouvement. Des dizaines d’habitants ont donc bloqué hier l’axe routier reliant El-Meridj à l’autoroute Est-Ouest avec des pneus brûlés, des blocs de pierres et des troncs d’arbre. Les 4500 habitants de la localité revendiquent leur droit au logement rural, la construction d’une polyclinique et d’un CEM (Collège d’Enseignement Moyen) dans le village. La brigade anti-émeute est intervenue pour disperser la foule et rétablir la circulation. Face à la résistance des habitants, elle a fait usage de la force, blessant au moins huit personnes. Quinze manifestants ont en outre été interpellés.

En août dernier, les autorités israéliennes s’étaient engagées à libérer 104 prisonniers palestiniens en quatre étapes. Deux premiers groupes de détenus ont été libérés le 13 août et le 30 octobre. Demain soir, 26 prisonniers supplémentaires devraient être libérés après le délai de 48 heures accordé pour les appels auprès de la Cour Suprême. Tous les prisonniers ont purgé entre 19 et 28 ans de prison. Presque la totalité d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison à vie pour le meurtre d’Israéliens. Le gouvernement israélien a lancé l’annonce de cette nouvelle vague de libérations via un communiqué précisant également que ‘tous ceux qui reprendraient des activités hostiles seront arrêtés et devront purger la totalité des peines auxquelles ils ont été condamnés’.

Quatre Palestiniens ont été blessés par des tirs des forces armées israéliennes dans le village de Silwad, au nord de Ramallah. Les soldats ont effectué un raid dans le village et ont tiré à balles réelles après avoir utilisé des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène. Les jeunes Palestiniens ont répliqué par des jets de pierres et de bouteilles vides. Les soldats les ont poursuivis à travers les ruelles de la localité, blessant quatre jeunes hommes. Silwad est situé au nord de la colonie de Ofra, sur une importante route de la Bande de Gaza sous contrôle militaire israélien.

Des habitants de Sidi Bouzid et de la délégation de Menzel Bouzaiane ont mené jeudi, une manifestation suivie d’un sit-in à partir du siège de l’Union régionale du travail (URT) de Sidi Bouzid, jusqu’au district de la garde nationale, pour demander la libération de Abdesselam Hidouri, membre du syndicat régional de l’enseignement secondaire, et Ferid Slimani, professeur, arrêtés mercredi sous l’accusation d’intrusion dans un poste de sécurité et tentative d’incendie.

Au moins 110 mineurs âgés de 16 à 18 ans sont incarcérés à Dry Dock, prison pour adultes située sur l’île d’al Muharraq, dans l’attente d’une enquête ou en instance de jugement. La plupart d’entre eux sont soupçonnés d’avoir participé à des « rassemblements illégaux » et à des émeutes, d’avoir brûlé des pneus ou lancé des cocktails Molotov sur les forces de police. Plusieurs ont été maltraités, se sont vus refuser tout contact avec leur famille pendant de longues périodes et ont été interrogés en l’absence de leurs avocats.

Au mois d’août, la loi relative aux mineurs a été modifiée, pour préciser que les parents de tout mineur de moins de 15 ans qui participe à une manifestation, un rassemblement public ou un sit-in, recevront un avertissement écrit du ministère de l’Intérieur ; le père du mineur pourra être condamné à une peine de prison et/ou à une amende en cas de récidive dans les six mois.

Les forces israéliennes ont pilonné plusieurs zones de la Bande de Gaza en représailles à la mort d’un soldat qui travaillait sur la clôture frontalière entre Gaza et Israël. L’armée israélienne, qui accuse un tir palestinien, a publié un communiqué dans lequel elle déclare avoir visé ‘une fabrique d’armes et une infrastructure terroriste dans le sud de la Bande de Gaza, un site terroriste et une autre infrastructure terroriste dans le centre de la Bande de Gaza ainsi qu’un lance-roquettes dissimulé dans le nord de la Bande de Gaza’. Ces raids ont été lourds de conséquences pour la population. Une enfant a été tuée dans un raid sur le camp de réfugiés de Maghazi, tandis que trois membres de sa famille ont été blessés dans le centre de la Bande de Gaza. Une autre personne a été blessée par des tirs d’artillerie dans le centre du territoire.

Les habitants de deux bidonvilles situés dans la banlieue d’Alger ont manifesté leur colère ce lundi après les violentes intempéries qui ont fait de nombreux dégâts à leurs habitations précaires. Il ont notamment bloqué la circulation, exigeant leur relogement lequel leur est promis depuis de longs mois par les autorités. Les forces de l’ordre ont été déployées autour des deux quartiers. A Diar El Baraka, les habitants ont lancé des pierres et des cocktails Molotov contre les policiers qui tiraient des gaz lacrymogène. En milieu de journée, plus de dix camions de police anti-émeutes étaient stationné autour du bidonville. A Birga 2, les habitants ont brûlé des pneus et couché des arbres sur la route avant l’intervention de la police.

Emeutes pour le logement près d'Alger

Emeutes pour le logement près d’Alger

Samer Issawi, militant du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), vient d’être libéré ! Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans de prison pour « activités terroristes », Samer Issaoui avait été libéré en 2011 dans le cadre d’un échange de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Mais il avait été de nouveau arrêté en juillet 2012, Israël l’accusant de s’être rendu de Jérusalem en Cisjordanie occupée pour y établir des « cellules terroristes » et réclamant qu’il effectue le reste de sa peine initiale, alors que le Palestinien affirmait y être allé pour faire réparer sa voiture.

Samer Issawi

Quatre Palestiniens ont été blessés et un autre interpellé à l’est de Jérusalem quand de violents heurts ont éclaté entre des habitants et des forces israéliennes. Les affrontements se sont déclenchés dans le village de al-Eizariya quand les soldats ont commencé à reboucher un trou creusé par les villageois dans le mur de séparation il y a deux jours. Les forces israéliennes on tiré des balles en caoutchouc blessant quatre civils. Elles sont ensuite montées sur les toits de plusieurs bâtiments et ont tiré des gaz lacrymogène sur la foule, intoxicant des dizaines de personnes.