Une quarantaine de personnes ont été blessées dans des affrontements hier mercredi à Alger entre jeunes d’une cité populaire et forces de l’ordre à cause de la destruction de bidonvilles. Un garçon de 16 ans qui a reçu une balle en caoutchouc dans l’oeil et a été hospitalisé d’urgence et était en milieu de l’après-midi. Il y aurait également deux enfants blessés, un bébé de sept mois atteint par des gaz lacrymogènes et hospitalisé et un garçon de neuf ans victime apparemment d’une crise d’asthme. Les affrontements avaient commencé tôt dans la matinée avec l’arrivée d’engins de démolition de baraques illégales dans la Cité Climat de France, une agglomération populaire proche du ministère de la Défense. Ils se sont calmés en début d’après-midi laissant face à face des jeunes armés de pierres et environ un millier de policiers anti-émeutes. Des traces de pneus brûlés jonchaient les rues ainsi qu’une carcasse de voiture incendiée. Une centaine de baraques en tôle et parpaing ont été détruites par les engins dépêchés par le sous-préfet.

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Emeute dans un bidonville d'Alger

Emeute dans un bidonville d’Alger

L’état a siège a été instauré au Yémen. Pendant 30 jours, les forces de sécurité peuvent arrêter et détenir des suspects sans passer par la justice. Il suspend la Constitution, permet de censurer les médias et interdit les manifestations de rue. Le texte vient d’être approuvé par le parlement. Le président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a proposé mardi de quitter son poste d’ici à la fin de l’année, alors que son mandat s’achève normalement en septembre 2013, mais l’opposition a rejeté ce compromis, exigeant désormais qu’il parte immédiatement. Plusieurs dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté en ce sens dans l’après-midi à Sanaa, la capitale. Des notables du régime ont démissionné pour protester contre la répression violente de la contestation, et la mort d’une quarantaine de manifestants vendredi. Il y aurait eu 80 morts dans tout le pays depuis le début du mouvement il y a plus d’un mois. Des militaires, gradés ou simples soldats (photo) ont également rallié l’opposition.

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Une milice royaliste vient de voir le jour au Maroc. Cette milice au nom du « 9 mars » est formé par des agents du ministère de l’intérieur ainsi que de certains mercenaires, en fait se sont des policiers en civil et des criminels du coin. La formation idéologique et organisationnelle des miliciens se fait à l’intérieur des préfectures. Bien sûr ces agents disent qu’ils sont apolitiques et ne sont que des citoyens ordinaires. Leur première cible est l’Association Marocaine des Droits Humains qu’ils qualifient de traître à la solde de l’étranger… etc.

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Les aborigènes de villages du district de Dantewada, dans le Chhattisgarh, ont accusé que les forces de sécurité d’avoir brûlé près de 200 habitations, tué le bétail, volé de l’argent et agressé sexuellement des femmes pendant quatre jours, lors d’une opération anti-maoïste. La police d’état a écarté ces accusations comme ‘propagande maoïste’. Les accusations visent des troupes de la CRPF, des commandos de l’unité Koya (une unité de supplétifs locaux).

Le 18 mars est, depuis la fondation du SRI en 1922, la Journée internationale du prisonnier révolutionnaire. A cette occasion, une conférence internationale a été organisée à Berlin samedi 19. Trois cents personnes ont écouté les interventions de neuf représentants de forces de soutien aux prisonniers, parmi lesquels un représentant de notre Secours Rouge de Belgique.

Affiche de la conférence de Berlin pour les prisonniers révolutionnaires

Affiche de la conférence de Berlin pour les prisonniers révolutionnaires

Depuis plus de deux mois, les prisonniers présumés maoïstes incarcérés à la prison centrale de Midnapore mènent des actions pour dénoncer leurs conditions de détention et les traitements dégradants auxquels ils sont soumis. Parmi les quelques 150 maoïstes présumés sur place se trouve Chhatradhar Mahato, un des dirigeant du CPI(M) arrêté il y a quelques semaines. Hier, un des prisonniers, qui devait être libéré le jour même, est décédé dans sa cellule. Certains de ses camarades affirment avoir vu des traces de coups sur son corps ces derniers jours, et accusent les autorités d’avoir tué Kailash Das. Tous ont réagit à cette mort révélée non-naturelle, entraînant un violent affrontement avec le personnel pénitentiaire et les forces de l’ordre qui a fait au total, 27 morts dont 21 prisonniers.

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Au moins 150 prisonniers auraient été tués ou blessés après les affrontements sanglants qui ont eu lieu à la prison Ghezel Hesar de Karaj dans la nuit du 15 mars. Des milliers de prisonniers des unités 2 et 3 ont lancé une protestation après avoir entendu la nouvelle de l’exécution prévue d’une dizaine de co-détenus.

Lors de la protestation, environ 3.000 prisonniers ont tenté de détruire les portes de leurs cellules en scandant : « Il faut arrêter les exécutions ». Les forces de sécurité ont attaqué les cellules de la prison ce qui a provoqué des affrontements sanglants et le transfert de certains détenus. Les rapports indiquent que les gardes de la prison ont tiré à balles réelles. En conséquence, près de 80 prisonniers ont été grièvement blessés ou tués, mais le nombre de personnes touchées par les balles est de 150 ou plus. Une poignée de gardiens et le sous-directeur de la prison, ont été blessés lors des affrontements. Les prisonniers qui ont protesté n’avaient ni lourdes peines ni menaces d’exécution imminente.

Le Comité pour la Défense des Prisonniers Politiques a rapporté le 16 mars que des gens ont attaqué la prison de l’extérieur pour tenter de libérer certains prisonniers. Selon ces rapports, quelques prisonniers se sont enfuis. La nouvelle de ces évasions n’a pas été confirmée par d’autres sources. Les dernières nouvelles indiquent que la prison Ghezel Hesar est verouillée après l’arrivée des forces de police anti-émeutes. Les permission de téléphoner ont été suspendues pour les prisonniers jusqu’à nouvel avis.

La gendarmerie française a annoncé ce matin avoir interpellé, dans l’Indre, une femme qu’elle soupçonne d’appartenir à l’ETA. Celle-ci a tenté d’échapper à un contrôle routier vers 3h20 cette nuit, mais sa voiture s’est accidentée peu après. L’homme qui se trouvait avec elle dans le véhicule a pu s’enfuir. Les autorités ont affirmé que la femme était en possession de papiers d’identités espagnols et de documents concernant l’ETA. Des recherches sont toujours en cours pour retrouver celui qui l’accompagnait.

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