• 1.Texte d’appel de la campagne
  • 2. Contacts et informations pour les dons
  • 3. Affiche et photos

  • 1. Texte d’appel de la campagne

    English version

    Depuis le 7 octobre 2023 et la contre-offensive de la résistance palestinienne, l’Etat sioniste mène une terrible offensive génocidaire dans la bande de Gaza faisant des dizaines de milliers de victimes, déplaçant des millions de personnes et détruisant la quasi totalité des infrastructures de cette enclave. Face à lui, il doit faire face à une résistance implacable de tout un peuple qui lutte contre ce génocide et plus de 76 ans de colonisation de peuplement sioniste sur sa terre, la Palestine.

    Mais ce combat est un combat qui concerne l’ensemble du Monde Arabe, tant Israël n’est que le poste avancé de l’impérialisme occidental dans la région. C’est la raison pour laquelle la résistance libanaise soutient Gaza en s’affrontant avec le régime sioniste à sa frontière avec la Palestine occupée, consciente qu’il n’est qu’un vecteur de guerre, d’expansionnisme et de domination impérialiste. Récemment, l’Etat sioniste a multiplié les frappes aériennes et les attaques terroristes faisant des centaines de morts, des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes déplacées. Les régions du Sud sont durement touchées mais aussi la vallée de la Bekaa, Beyrouth et l’ensemble du pays. Cela fait suite à la récente déclaration du criminel et ministre sioniste de la guerre Yoav Gallant qui a affirmé que le centre de gravité militaire se déplaçait progressivement au Liban. C’est pourquoi il est plus que jamais nécessaire de soutenir la résistance palestinienne et libanaise sur ce front !

    Celui-ci est d’autant plus stratégique que le Liban abrite une grande partie de réfugié·es palestinien·nes qui ont joué et doivent jouer un rôle majeur dans la lutte pour le retour sur leur terre libérée du colonialisme.

    Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique, le Secours Rouge Genève et le Secours Rouge Toulouse ont décidé de lancer une campagne de solidarité avec le Parti Démocratique du Peuple (PDP) au Liban. Fondé en 1972, ce parti communiste est partie prenante dans la résistance contre Israël et regroupe autant des militants palestiniens et libanais. Membre de Masar Badil – Mouvement alternatif de la voie révolutionnaire palestinienne, il lie le combat contre le sionisme et l’impérialisme à la nécessaire perspective révolutionnaire au Liban, dans le Monde Arabe et au niveau international.

    A Saïda, ville côtière au sud de Beyrouth, le PDP a mis en place depuis 1985 une clinique populaire qui fonctionne sans aucune aide d’ONG. Des médecins partageant des idéaux socialistes viennent six jours sur sept traiter plus d’une dizaine de patient·es par jour. En plus de la clinique, une cantine populaire est aussi organisée par le PDP. Créée durant le covid, elle permet aux plus démunis d’avoir accès à des repas chauds de manière digne. Plus de 350 repas sont servis par jour, financés uniquement par des dons de particuliers.

    Il est de la responsabilité de gauche révolutionnaire de soutenir de manière conséquente la résistance anti-impérialiste et antisioniste. Nous considérons que la lutte pour la libération de la Palestine est partie intégrante de la lutte globale pour un avenir débarrassé du capitalisme, du fascisme et de l’impérialisme.

    C’est pourquoi nous appelons à soutenir directement le PDP dans son travail à travers une campagne de récolte de fonds à destination de ses activités sociales.

    Contre l’impérialisme et le sionisme, solidarité avec la résistance palestinienne et libanaise !

    Pour une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain !

    Solidarité avec le Parti Démocratique du Peuple au Liban !


    2. Contacts et informations pour les dons

    Secours Rouge de Belgique : info@secoursrouge.org

    Secours Rouge Toulouse : secoursrougetoulouse@protonmail.com

    Secours Rouge Genève : sr-ge@immerda.ch


    3. Affiche et photos

    Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

    Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

    Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

    Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

    Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

    Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Cantine populaire, Saïda

    Clinique "Martyr Rasheed Boum", Saïda

    Clinique « Martyr Rasheed Boum », Saïda

    Clinique "Martyr Rasheed Boum", Saïda

    Clinique « Martyr Rasheed Boum », Saïda

    Clinique "Martyr Rasheed Boum", Saïda

    Clinique « Martyr Rasheed Boum », Saïda

    Clinique "Martyr Rasheed Boum", Saïda

    Clinique « Martyr Rasheed Boum », Saïda

    Dossier(s): Campagne Liban

    Une manifestation antiraciste a eu lieu jeudi soir à Athènes au cours de laquelle quatre personnes ont été arrêtées et un policier a été blessé lors des jets de cocktails Molotov contre les forces de l’ordre. Cette manifestation fait suite à la mort de Mohamed Kamran Asik, 37 ans, de nationalité pakistanaise, dans le commissariat de police d’Agios Pantéléïmon, dans le centre d’Athènes samedi. Mohamed Kamran Asik disposait d’un permis de séjour et travaillait en Grèce depuis 20 ans. Selon le Mouvement antifasciste et contre le racisme (Keerfa), il a été torturé à mort par la police avant de succomber à ses blessures. Sur des photos publiées en Une du quotidien Efsyn vendredi, la victime portait des blessures et des ecchymoses sur tout son corps.

     

    Dossier(s): Grèce Tags:

    Fin août 2024, une trentaine de personnes (étudiantes et non-étudiantes) ont été convoquées par la police. Les convocations, remises par huissier ou déposées en main propre, ont lieu dans le cadre d’une enquête sur le mouvement étudiant, en particulier sur l’occupation d’un bâtiment de l’ULB renommé Walid Daqqa. Cette occupation revendiquait la suppression de tout lien entre l’ULB et l’Etat colonial israélien ( voir article ici ).

    Les 9 et le 10 septembre, une seconde vague de convocation élevant le nombre de personnes ciblées à 60 ont été distribuées. Quelques jours plus tard, une vingtaine d’autres convocations ont été envoyées, portant le nombre total à plus de 80 personnes. Cette enquête d’envergure, mobilise des outils de lutte contre le « radicalisme », pour laquelle beaucoup de moyens financiers, humains et technologiques ont été alloués très rapidement.

    Une enquête menée par des spécialistes de la cybersécurité qui travaille pour l’entreprise Sekoia.IO révèle qu’au moins 25 sites Web kurdes ont été victimes de quatre variantes différentes d’un script malveillant, la plus simple obtient la localisation de l’appareil, la plus complexe, incite les utilisateurs sélectionnés à installer une application Android malveillante. Les enquêteurs disent ne pas être en mesure de savoir qui se trouve derrière ces attaques, côté kurde, on pointe de doigt l’État turc qui a des armés de trolls dont le travail est de hacker les sites kurdes d’information.

     Début 2024, une équipe de détection et de recherche des menaces de Sekoia a été contactée au sujet d’un script suspect sur un site Web kurde, celui-ci incitait les utilisateurs à activer leurs webcams et à partager leurs positions. En l’absence de techniques sophistiquées, la campagne s’est distinguée par son ampleur et sa durée avant d’être remarquée. Les premiers signes de compromission remontent à la fin de l’année 2022.

     Cette campagne particulière ne correspond à aucun des TTP ( Tactiques, Techniques et Procédures ) connus associés aux attaques précédentes dans la région. Cela suggère l’émergence d’un groupe d’activités jusqu’alors inconnu ciblant la communauté kurde.

    Les adresses personnelles, la valeur de leur logement, leurs hobbys, leur opinion politique, l’état de santé de leurs proches… Des informations personnelles concernant plus de 500 scientifiques, journalistes, militants écologistes ou experts auprès de l’ONU, jugés « gênants » de l’agriculture intensive, ont été partagées sur une plateforme américaine privée, cette accumulation est destinée aux cadres de l’industrie chimique. L’échelle, la précision et le caractère international du fichier, révélé par le média d’investigation Lighthouse Reports est d’une ampleur inédit.

    L’enquête révèle qu’environ 500 scientifiques et militants critiques de l’industrie agrochimique ont été fichés dans une base de données pour  » contrer l’opposition aux pesticides « , ceci rappelle le scandale des fichiers Monsanto. Quelques militants écologistes célèbres, comme l’indienne Vandana Shiva ou le nigérian Nnimmo Bassey y sont mentionnés, les autres personnes fichées sont des scientifiques inconnus du grand public, mais qui ont travaillé sur les dégâts des pesticides sur l’environnement et sur la santé humaine, ou encore sur l’impact de l’agrochimie sur les abeilles et sur la fertilité masculine. S’y trouve aussi deux ex-rapporteurs spéciaux de l’ONU, qui ont proposé en 2017 un traité international pour règlementer et bannir les pesticides dangereux en agriculture, ainsi que deux critiques culinaires du New York Times.

    La plateforme Bonus Eventus, qui compile les données très personnelles sur toutes ces personnes à destination de l’industrie des pesticides, est pilotée par v-Fluence, une entreprise de gestion de réputation spécialisée dans la défense de l’agro-industrie.  v-Fluence a obtenu entre 2013 et 2019 plus de 400 000 dollars du gouvernement américain dans le cadre de son programme de promotion des OGM en Afrique et Asie. On ignore l’étendue des usages, privés ou publics, qui peuvent être faits de ces informations, la nature des informations collectées laisse peu de doute sur la volonté de discréditer les cibles ou de les déstabiliser en mettant à disposition des membres de Bonus Eventus un arsenal d’arguments ou d’informations parfois sensibles. Le patron de Bonus Eventus, un ancien de la firme Monsanto, assure que toutes ces informations sont publiquement accessibles. Néanmoins, cette base de données ressemble à une réserve de munitions pour tenter de décrédibiliser ou nuire à celles et ceux que l’agrochimie considère comme ses opposants.

    Vendredi, deux militantes écologistes du groupe  » Just Stop Oil  » ont été condamnées à des peines de prison ferme pour avoir jeté un bol de soupe tomate sur l’œuvre  » Les tournesols  » de Vincent Van Gogh à la National Gallery à Londres le 14 octobre 2022, à l’époque,  » Just Stop Oil  » demandait l’arrêt immédiat de tout nouveau projet pétrolier ou gazier au Royaume-Uni. Phoebe Plummer a été condamnée à une peine de deux ans de prison ferme et Anna Holland a écopé d’une peine de 20 mois de prison. Elles avaient mené cette action spectaculaire qui n’avait pas endommagé l’œuvre protégée par une vitre,  mais avait dégradé très légèrement  le cadre entourant cette dernière.

    l’ONG Greenpeace a dénoncé des peines de prison disproportionnées pour une manifestation qui a causé des dommages mineurs au cadre d’un tableau  et aucun à la toile. Ces condamnations sont une nouvelle étape dans la répression des manifestations pacifiques pour l’écologie. En juillet, cinq militants de la même organisation, qui avaient mis en place le blocage d’une autoroute, avaient été condamnés à quatre ans de prison par la justice britannique, le fondateur, Roger Hallam, avait lui été condamné à cinq ans pour avoir préparé cette action ( voir article ici ).

    Pour protester contre ces condamnations, toujours ce vendredi, des militants de  » Just Stop Oil  » ont à nouveau aspergé de soupe deux tableaux de Vincent Van Gogh à la National Gallery de Londres. Les peintures ont été retirées, elles sont en cours d’examen, elles ne sont pas endommagées. Les trois activistes ont été arrêtés.

    Le slogan « From the River to the Sea », le cas échéant avec l’ajout « Palestine will be free » est mentionné comme motif d’exclusion possible de la nationalité allemande. Incompatible avec la constitution du pays, cela inclus le like, le partage ou le commentaire du slogan sur les réseaux sociaux.

    Le nouveau droit de la nationalité est entré en vigueur: les personnes qui travaillent en Allemagne, qui sont bien intégrées, devraient pouvoir obtenir la nationalité allemande après cinq ans au lieu de huit ans jusqu’à présent. Les exigences d’engagement démocratiques ont été renforcées : «Le racisme, l’antisémitisme ou toute autre forme de misanthropie excluent la naturalisation».

    Les « notes d’application provisoires » du ministère de l’Intérieur à la loi sur la nationalité pour les Länder n’ont en principe pas de caractère contraignant, cependant, la pratique de ces dernières années a montré que les autorités compétentes s’orientent sur les instructions du ministère fédéral de l’Intérieur.

    La condamnation à 21 mois de prison pour sédition de Chung Pui-kuen, ancien rédacteur en chef de Stand News, un média favorable au mouvement pour la démocratie, est la dernière mesure répressive en date prise contre la liberté d’expression dans l’ex-colonie britannique, qui a vu des personnes critiques des autorités chinoises emprisonnées ou contraintes à l’exil à la suite des vastes manifestations en faveur de la démocratie en 2019. Le collègue de M. Chung, Patrick Lam, également rédacteur en chef, a bénéficié d’une réduction de peine, le renvoyer en prison pourrait mettre sa vie en danger en raison de problèmes de santé.

    Les deux accusés étaient à la tête de Stand News, un site internet en langue chinoise qui a gagné une audience massive pendant les événements de 2019 avant sa fermeture en décembre 2021. Au mois d’août, le juge Kwok Wai-kin les avait reconnus coupables de « complot visant à diffuser et reproduire des publications séditieuses« Jeudi, le magistrat a affirmé que Chung Pui-kuen et Patrick Lam, ainsi que Stand News, participaient à la « résistance ».

    Les maoïstes ont attaqué lundi un camp anti-guérilla  à Pusuguppa, un village en bordure de forêt dans le Charla mandal (état du Telangana), mercredi soir. Les forces de sécurité occupant le camp ont riposté et la fusillade a été intense. Les maoïstes ont employé des grenades à fusil artisanales dont certaines n’ont pas explosé (photo). Après cette attaque, la police a intensifié les opérations de ratissage conjointes avec les paramilitaires antiguérilla de la CRPF dans les forêts chevauchant la frontière entre Telangana et Chhattisgarh. En outre, un indicateur de police nommé Soyam Pandu, du village de Bhandarpadar, district de Sukmas (état du Bastar) a été exécuté mercredi par les maoïstes.

    Lundi encore, trois guérilleros ont été tués dans les forêts d’Abujhmarh du district de Narayanpur, à la frontière entre le Chhattisgarh et le Maharashtra. Abujhmarh est connue sous le nom de « colline inconnue », car cette jungle dense de 6 000 km² n’a pas été étudiée depuis l’époque britannique. La jungle est l’épicentre des activités maoïstes dans la région. Un des maoïstes tués lors de la rencontre a été identifié comme étant Rupesh, un membre du comité spécial de zone de Dandakaranya (DKSZC). Il était le commandant de la sous-zone ouest du DKZSC, qui opérait principalement dans le district de Gadchiroli, dans l’État du Maharashtra. Sa tête était mise à prix pour un montant de 25 millions d’euros. Le second maoïste a été identifié comme étant Jagdish, dont l’arrestation valait une récompense de 16 millions d’euros.

    Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

    29 personnes travaillant dans des associations culturelles ont été arrêtées et inculpées à Dyarbakir (Amed). La police turque a perquisitionné l’Association de recherche sur la langue et la culture mésopotamiennes (MED-DER), la librairie Payîz et la Coopération Anka pour le Language, l’Art et l’Education Cooperative, ainsi que plusieurs maisons à Amed (Diyarbakır) hier, sur la base d’une enquête lancée par le bureau du procureur général de Diyarbakır en 2022. Des livres, des magazines et du matériel numérique ont été saisis lors des perquisitions, tandis qu’une ordonnance de confidentialité a été imposée à l’enquête. Les avocats ont rencontré leurs clients après l’expiration aujourd’hui de la restriction de l’accès à un conseil juridique.

    Dossier(s): Turquie-Kurdistan Tags: ,