La société israélienne General Robotics propose un robot chenillé de 12 kg conçu pour la lutte « antiterroriste » et construit en composites à haute résistance. Il abrite un compartiment monté sur un bras articulé. Il est surmonté d’un rail Picatinny permettant de positionner des capteurs ou encore un lanceur de pepper-spray. Un pistolet Glock 26 de 9 mm peut être installé dans le compartiment mobile en site.

Dogo dispose de huit microcaméras positionnées sur deux bras montés à l’arrière, offrant une couverture à 360°. Deux autres caméras sont placées dans le compartiment mobile. Un micro et un haut-parleur permettent de donner des ordres ou de négocier. Le fonctionnement de l’ensemble est intuitif – il est comparé à « un jeu vidéo »… Il est possible de zoomer à l’envi, mais aussi de procéder au ciblage, par l’activation d’un point laser ou encore en travaillant par pixel. Lors de déplacement dans des escaliers deux tiges en fibres composites se positionnent pour éviter un retournement. Ses batteries lui donnent une autonomie de cinq heures.

Le Dogo dispose d'un système de visée par pointeur laser

Le Dogo dispose d’un système de visée par pointeur laser

C’est dans une ambiance chaleureuse et des réservations pleines que le premier repas du Local Sacco Vanzetti a eu lieu jeudi 5 janvier 2017. L’occasion pour Bruxelles Zone Antifasciste d’informer les participants des derniers événements concernant la campagne « NON au local nazi, 22 Square de Meeûs à Ixelles ».

Premier repas du Sacco-Vanzetti

Premier repas du Sacco-Vanzetti

Une double explosion (deux voitures piégées) à Izmir, en Turquie, a visé le palais de justice hier jeudi, vers 16H, tuant un policier turc et un employé du tribunal, et blessant dix autres personnes. L’explosion a eu lieu près de l’entrée des juges et des procureurs. Deux membres du commando, appartenant probablement au PKK, ont été tués par la police qui a récupéré deux Kalashnikov et des grenades à main. Un troisième aurait pu échapper aux forces de sécurité.

Après l'attaque à Izmir

Après l’attaque à Izmir

Un enseignant-chercheur du CNRS à la faculté de Nice Sophia Antipolis était poursuivi pour avoir convoyé des Erythréennes venant d’Italie. Il avait été interpellé en octobre au péage de La Turbie avec dans sa voiture trois femmes. Il les convoyait pour les mettre dans le train en direction de Marseille, où elles étaient attendues par une association pour être soignées à Marseille. Comme lui, depuis 2015, de nombreux habitants de la vallée franco-italienne de la Roya viennent en aide aux migrants en provenance de l’Italie voisine.

« Mon geste n’est ni politique ni militant, il est simplement humain et n’importe quel citoyen lambda aurait pu le faire », avait déclaré Pierre-Alain Mannoni qui encourrait jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour aide à l’immigration irrégulière. La juge l’a acquitté au motif que « l’aide au séjour d’une étranger pour lui assurer des conditions dignes et décentes ou visant à préserver son ‘intégrité physique n’est pas pénalement punissable’. »

Pierre-Alain Mannoni au palais de justice

Pierre-Alain Mannoni au palais de justice

De violentes émeutes pendant lesquelles plusieurs établissements ont été pillés ont éclaté au Mexique, lors de manifestations en réaction à une augmentation du coût de l’essence. Des établissements ont été pillés dans les États de Mexico, du Michoacán et d’Hidalgo, ainsi qu’à Mexico. Le géant pétrolier Pemex a prévenu mardi que ses raffineries sont assiégées par des manifestants protestants contre la hausse dans les États de Chihuahua, de Morelos et de Durango, ce qui l’empêche de ravitailler les stations d’essence dans ces régions.

Un policier a été tué, écrasé en empêchant un vol dans une station d’essence pendant l’une de ces manifestations, et un autre se trouve dans un état critique après avoir été blessé. Dans l’État de Mexico voisin de la capitale, où ont eu lieu les protestations et saccages les plus violents, le gouvernement a dénombré 430 arrestations. La police a indiqué avoir déployé 9.000 agents supplémentaires dans la capitale, avec le soutien de 13 hélicoptères et 20.000 caméras de surveillance. Le prix de l’essence a augmenté de 20,1% et celui du diesel de 16,5% depuis le 1er janvier. Il s’agit là de la première étape de l’ouverture au privé du marché des carburants et de la libéralisation des prix initialement prévue pour 2018, mais que le gouvernement mexicain a choisi de mettre en place un an plus tôt.

Blocage sur la route Texcoco-Lechería, Etat de Mexico

Blocage sur la route Texcoco-Lechería, Etat de Mexico

Nikos Maziotis et Pola Roupa (qui a été arrêtée ce matin) se sont mis en grève de la faim et de la soif pour réclamer que leur fils de 6 ans -qui a été arrêtée ce matin en même temps que Pola et trois autres personnes- soit confiée à la famille de Pola. Les déclarations de Pola et Nikos ont été traduites sur les réseaux sociaux (merci au traducteur).

Déclaration de Pola
Je suis et je serai jusqu’à ma mort l’ennemi sans repentance du système. Ils mettent maintenant l’enfant au milieu de cette guerre et l’utilisent en représailles pour se venger plus encore de moi. Ils ont enlevé mon enfant et je ne sais pas où il se trouve depuis ce matin où ils nous ont arrêtés. Nous sommes en guerre. C’est un fait. Cependant le fait faire la guerre à mon enfant en refusant de me l’ammener, que je le voie et en refusant de le confier immédiatement à ma famille et en menaçant de le confier à un organisme constitue le fait le plus méprisable de cette guerre. Ceux qui se trouvent dans les mécanismes étatiques sont des ordures car ils combattent un enfant de 6 ans. Et je veux dire que je commence immédiatement une grève de la faim et de la soif dans le but que l’enfant soit confié à ma mère et ma soeur. En ce qui me concerne je reste leur ennemi jusqu’à ma mort et ils ne me feront jamais plier. Vive la révolution.

Déclaration de Nikos

Après l’arrestation de Pola Roupa, la juge pour enfant Nikoulou a refusé de confier la garde de notre fils de 6 ans aux proches de Pola, leur interdisant même de le voir, et sans porter connaissance à notre avocat du lieu où il se trouve.
L’état a en substance enlevé notre fils, il se venge de nous pour les choix de lutte que nous avons fait, ceux de la lutte armée. Les infâmes organes de l’état, les sbires des créanciers, du mémorandum légal et constitutionnel, s’en prennent à un enfant de 6 ans pour se venger de nous, parce que nous avons choisi la lutte armée, parce que nous ne sommes pas restés pour nous jeter nous même en prison, parce que nous sommes entrés en clandestinité et parce nous nous sommes attaqués à cette annexe de la banque centrale européenne, la banque nationale de Grèce ainsi qu’au bureau du représentant permanent du FMI.
Les pratiques de la juge Nikolou sont similaires à celles d’époques anciennes comme l’étaient à l’époque les Paidoupoleis* de la reine Fredérika pour les enfants des partisans lors de la guerre civile. Notre fils est l’enfant de deux révolutionnaires et il est très fier de ses parents. Aucun chantage ne nous fera plier. Nos choix, nous les défendons à l’aide de nos propres vies.
A partir d’aujourd’hui je commence une grève de la faim et de la soif avec ma compagnon, avec pour revendication que notre fils soit confié à sa famille.
La révolution armée de ceux d’en bas est la seule solution.
* Les « παιδουπόλεις της Φρειδερίκης » étaient des organismes créés par la reine Frederika en 1947 et où furent emmenés de nombreux enfants de partisans entre autres.

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Pola Roupa, la combattante de 48 ans de Lutte Révolutionnaire qui vivait dans la clandestinité depuis qu’elle avait échappé il y a quatre ans au contrôle judiciaire dont elle faisait l’objet avec son compagnon et camarade Nikos Maziotis, a été arrêtée ce matin du 5 janvier dans une maison du sud de l’Attique où elle se trouvait avec sa fille et une femme de 25 ans (qui a également été arrêtée). Deux autres personnes qui se trouvaient sur place auraient également été arrêtées. Toutes ont été transférées au bureau de l’anti-terrorisme de l’Attique.

Pola Roupa, membre de l'organisation Lutte Révolutionnaire

Pola Roupa, membre de l’organisation Lutte Révolutionnaire

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Il y a quelques semaines, deux Palestiniens détenus par Israël — Anas Shadid, 19 ans, et Ahmad Abu Farah, 29 ans — ont été hospitalisés au Centre Médical Asaf Harofeh (Tel Aviv), en raison de la dégradation de leur état de santé. Ils ont été arrêtés en août, et ont commencé leur grève de la faim moins d’un mois après, aussitôt après avoir été placé en détention administrative (sans procès). Il y a quelques semaines, après que la Haute Cour de Justice israélienne ait rejeté leur libération, ils ont intensifié leur grève de la faim — arrêtant de boire de l’eau et refusant les examens médicaux. Cette situation a relancé en Israël le débat sur l’alimentation forcée.

L’alimentation forcée va à l’encontre de l’éthique médicale parce qu’elle viole le principe de l’autonomie du patient, ne tient pas compte du manque de consentement éclairé, et constitue un traitement nuisible, inhumain et dégradant. Pourtant, la « Loi sur l’Alimentation Forcée » a été adoptée en juillet 2015 (voir notre article) mais l’état ne l’a pas encore utilisée à l’encontre d’un gréviste de la faim.

Selon la loi, l’état doit s’adresser aux tribunaux quand le personnel médical estime que la vie d’un gréviste de la faim est en danger dans le cas d’un refus collectif de soins et de nourriture. Jusqu’à présent les équipes hospitalières ont résisté aux pressions des services de sécurité qui veulent briser les grèves de la faim et punir les grévistes. Depuis l’adoption de la loi, il n’y a eu qu’un seul cas dans lequel l’état a menacé d’utiliser la loi.Toutefois, depuis que la plupart des médecins ont refusé de nourrir de force les patients, les autorités se sont abstenues jusqu’à présent faire usage de la loi.

 Des médecins israéliens manDes médecins israéliens manifestent contre la

Des médecins israéliens manDes médecins israéliens manifestent contre la

Un membre connu de l’ELN, Deiber Alexander Sánchez Jaimes, alias « Nangas », qui était un des responsables du Front « José David Suárez », a été tué le 2 janvier lors d’une opération de l’armée dans la ville de San Antonio, dans la municipalité rurale de Labranzagrande (département de Boyaca). Les militaires ont récupéré une fusils automatique avec dispositif de vision nocturne, des équipements de communication et de l’argent (14.900.000 pesos soit environ 5000 $). Le 1er Janvier, au moins 12 guérilleros de l’ELN ont été capturés dans une zone rurale de la municipalité de Montecristo, dans le département de Bolivar.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Au Nicaragua, 12 douze travailleurs ont été jugés coupables du simple fait d’avoir manifesté pacifiquement contre le licenciement de leurs représentants syndicaux en juin 2016 devant l’usine SAE-A Tecnotex, appartenant à un groupe coréen dans la zone de libre-échange à Tipitapa. La police anti-émeute est intervenue pour violemment disperser le rassemblement des ouvriers protestant contre le licenciement arbitraire de leurs délégués, congédiés après avoir soulevé des préoccupations au sujet de l’eau potable et des cibles de production. Ils attendent la prononciation de leurs peines qui pourraient aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

Les travailleurs de Tipitapa

Les travailleurs de Tipitapa