Khalida Jarrar, dirigeante du Front populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) et militante féministe, avait été arrétée le 2 avril 2015, chez elle, par les forces d’occupation israéliennes (voir notre article de l’époque). Elle fut placée en détention admninistrative (sans procès ni chef d’inculpation). Face à une campagne internationale pour sa libération, elle passa en procès le 6 décembre 2015, une cours de justice militaire a condamné Khalida Jarrar à 15 mois de prison, avec une amende de 10.000 NIS et une peine avec de sursis de 12 mois sur une période de 5 ans pour appartenance à une organisation illégale et d’incitation à la violence (article). Elle est sortie de prison le 3 juin.

Khalida Jarrar à sa libération

Khalida Jarrar à sa libération

Sept policiers et quatre civils ont perdu la vie dans une attaque, qui s’est produite à Beyazit, secteur fréquenté par des dizaines de milliers de personnes tous les jours, a également fait 36 blessés dont trois sont dans un état critique. Une voiture piégée actionnée à distance a explosé à une heure de pointe aux alentours de 05H40 GMT au passage d’un bus transportant de membres de la police anti-émeute. L’explosion s’est produite près de la station de tramway de Vezneciler, proche des principaux sites touristiques du centre historique, dont la mosquée Suleymaniye. La station de tramway a été fermée. Cette zone est également à proximité du Grand Bazar, important site touristique de la mégapole turque et de l’Université d’Istanbul, la plus grande de la ville. Les examens ont été reportés dans cet établissement. L’explosion a soufflé les devantures des magasins avoisinants, et plusieurs voitures ont été endommagées.

Le modus operandi de l’attaque de ce mardi à Beyazit rapelle celui des deux autres attaques à la voiture piégée ont frappé en février et mars Ankara, faisant une soixantaine de victimes. Ils ont été revendiqués par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe issu du PKK. La police stambouliote a arrêté quatre suspects.

Le théâtre de l'attaque de ce matin à istanbul

Le théâtre de l’attaque de ce matin à istanbul

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La police est intervenue ce mardi matin pour faire débloquer les dépôts des TEC Charleroi et les bus ont commencé à circuler. Un huissier de justice était venu lundi constater le blocage des dépôts, et la direction avait introduit une requête en référé. Le tribunal lui a donné raison, en rendant une ordonnance qui fixait une astreinte de 250 euros par jour et par personne, en cas de poursuite du blocage par des piquets de grève mardi.

Mardi matin, cette ordonnance a été signifiée aux grévistes par l’huissier accompagné de policiers, tout d’abord au dépôt Genson de Montignies-sur-Sambre (Genson), d’où les bus ont pu démarrer à partir de 06h00, puis au dépôt de Jumet, avant les dépôts d’Anderlues et de Nalinnes. Depuis jeudi dernier des piquets de grève des affiliés de la CGSP bloquaient les dépôts, seuls des bus du dépôt de Nalinnes avaient pu prendre la route lundi. Une assemblée générale des chauffeurs de Charleroi doit se tenir ce mardi à 09h00 pour décider de la poursuite du mouvement.

Le blocage du dépôt TEC de Genson, hier

Le blocage du dépôt TEC de Genson, hier

Les fascistes anglais organisaient une marche hier dimanche du côté de Green College, à Bristol, tandis qu’une contre-manifestation antifasciste de soutien aux réfugiés, beaucoup plus nombreuse était organisée dans la même ville, près de Queens Square. Des petits groupes antifascistes ont essayé de déborder le dispositif policier (appuyé par de la cavalerie) pour s’affronter aux fascistes. Ils ont été repoussés par la police lors de quelques échauffourées.

Manifestants antifascistes à Bristol

Manifestants antifascistes à Bristol

Avec les progrès de la reconnaissance automatique des images, il sera simple pour la police de reconnaître un suspect ou une victime à partir de ses tatouages, en les comparant à ceux contenus dans une base de données. En France, la société Safran y travaille déjà au sein de sa filiale Morpho, grâce à une technologie acquise auprès de l’Université du Michigan. Le logiciel utilise des caractéristiques telles que la couleur, la forme et la texture pour faciliter l’identification automatique des individus en comparant un tatouage avec des banques d’images stockées dans les bases de données de la police.

Mais il y a plus : aux États-Unis le National Institute for Standards and Technology (NIST) travaille main dans la main avec le FBI pour mettre en œuvre, non seulement une identification des individus à partir de leurs tatouages, mais aussi un profilage psychologique de la personne en fonction des tatouages qu’elle a choisi. Le principe consisterait par exemple à déterminer les symboles de certains groupes ou courant de pensée pour profiler l’individu. Aux USA, un adulte sur 5 est tatoué. Plus la base de données sera riche et finement renseignée, plus les algorithmes d’apprentissage-machine pourront être performants et précis.

Le NIST avait déjà organisé l’an dernier un concours de reconnaissance de tatouages (Tatt-C), en fournissant aux 19 organisations participantes (dont 8 entreprises privées) un échantillon de quelques 15;000 tatouages renseignés, la plupart issus de photos de prisonniers prises sans leur consentement. Mais il s’apprête à lancer une seconde phase en interne, dit d’évaluation (Tatt-E), basée sur 100.000 photos fournies par la police et l’administration pénitentiaire.

Tatouage de prison (USA)

Tatouage de prison (USA)

Samedi après-midi, des affrontements ont opposés manifestants et policiers à Paris lors d’une marche d’un millier de militants antifascistes, rassemblés en mémoire de Clément Méric, tué il y a trois ans par des fascistes. Les manifestants ont envoyé fumigènes et bouteilles de verre sur les forces de l’ordre, qui lançaient des gaz lacrymogènes et ont chargé sur le quai de Valmy, le long du Canal Saint-Martin, dans le nord-est de la capitale. Des véhicules ont été renversés par les manifestants, dont un appartenant à la mairie de Paris, des tags ont été tracés sur la caserne Valmy et une quinzaine de façades.

90 personnes ont été interpellées puis libérées, après ces échauffourées. Parmi les interpellés, quatre personnes avaient été placées en garde à vue: une pour outrage et rébellion, deux pour participation à un attroupement armé après sommation, et une pour participation à un attroupement armé après sommation et refus de se soumettre au relevé d’empreintes.

Affrontements à Paris

Affrontements à Paris

Suite à une opération menée par la 7e division de l’armée colombienne le long du río Pató, dans la province du Chocó, troisième commandant du Front « Resistencia Cimarrón » de l’ELN, connu sous l’alias de « Andrés Eutemio », et un autre responsable de la même structure, connu sous l’alias de “Yariquí”, se sont rendus aux militaires. ​​ »Andrés Eutemio » était actif dans l’ELN depuis 10 ans. Lors de leur reddition, ils portaient deux AK47 et un M16, des grenades, une radio et des munitions.

L'armée expose le matériel saisi

L’armée expose le matériel saisi

Des militants du mouvement No Tav, masqué, a approché la nuit entre vendredi et samedi, peu après deux heures, la partie du chantier du TAV situé à Chiomonte, débordant les forces policiers, et tirant de nombreux engins pyrotechniques. Des renforts de la police, de l’armée et de la DIGOS (police politique) sont intervenus et les militants se sont retirés. Deux policiers ont été blessés dans les affrontements.

Les affrontements à Chiomonte

Les affrontements à Chiomonte

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Huit policiers circulaient dans la région de Bicol, dans l’île province de Masbate dimanche matin, lorsque les combattants de la NPA ont fait exploser un IED au passage de leur véhicule. Les guérilleros ont ensuite tiré à l’arme automatique. Un policier a été tué et deux autres blessés. Cette embuscade survient à peine deux jours après une autre, également dans la région de Bicol de Sorsogon: les guérilleros avaient mitraillés des policiers circulant à moto, tuant deux d’entre eux.

Meeting de la NPA

Meeting de la NPA

Toutes les universités du Maroc connaissent depuis plusieurs années des mouvements de lutte et de résistance pour contrer la politique antipopulaire et antisociale de l’Etat réactionnaire – politique qui passe notamment par la privatisation et l’exclusion des enfants du peuple de l’enseignement public. Dans ce contexte, nombreux sont les étudiants qui ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines lors de procès montés de toutes pièces. Parmi les derniers arrêtés, on trouve : Ikram Bourhim, Zakia Biya, Yassin Rahal, Ibrahim Kassimi, Hamza Alhamidi et Redouan Alallami. ils sont actuellement emprisonnés à la prison Toulal 2 et 3, à Meknès et ont entamé une grève de la faim ouverte à partir du 30 mai – en particulier pour arracher le statut de prisonniers politiques et pour un procès équitable dans les meilleurs délais.

Leur lutte s’inscrit aussi pleinement dans celle de tous les détenus politiques au Maroc et reprenne donc également leurs mots d’ordre, à savoir : libération de tous les prisonniers politiques sans condition ; abandon des charges et des poursuites montées de toutes pièces ; ’abandon de la militarisation de l’université et de la circulaire tripartite; droit de visite pour leur famille, pour les étudiants et pour tous ceux qui veulent ; visite durant toute la semaine ; amélioration des régimes alimentaires, le droit et l’accès au soin, à la santé et à l’hygiène ; fourniture de livres, le libre accès à la bibliothèque et aux livres de référence, aux journaux, à tout ce qui peut contribuer à l’étude ; droit à poursuivre ses études ; autorisation d’une utilisation libre du téléphone pour pouvoir communiquer avec l’extérieur ; autorisation aux promenades sur un temps suffisant et propice ; regroupement des prisonniers politiques dans une seule prison et dans les mêmes cellules ; fin de tout harcèlement et de toutes mesures d’exaction.

Les prisonniers politiques en grève de la faim à Meknès

Les prisonniers politiques en grève de la faim à Meknès