La police fédérale s’informe en vue de l’achat possible de trois drones de haute technologie. Dans son cahier des charges, elle évoque ces engins en tant qu' »aéronefs d’Etat », ce qui les excluerait dès lors du projet de loi en préparation sur les aéronefs télépilotés. Fin juin, le gouvernement fédéral avait libéré 40 millions d’euros dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation. Il était alors déjà question de l’achat d’un drone pour la police judiciaire fédérale de Bruxelles.

Les Unités spéciales recevraient deux drones pour des missions de soutien (covert operations) lors d’enquêtes judiciaires sur la « grande criminalité ». Ils devront pouvoir opérer dans la plupart des circonstances climatiques et être le plus silencieux possible pour mener des missions d’observation en milieu rural et urbain. Ils devront également être équipés de caméras utilisables de jour comme de nuit et capables de filmer de près comme de loin. Les données enregistrées devront par ailleurs pouvoir être cryptées et envoyées en temps réel vers l’opérateur de l’engin. Un troisième drone est prévu pour la police technique et scientifique.

Un drone de la police de Seattle

Un drone de la police de Seattle

Les militaires de la 8e Division de l’armée colombienne ont capturés dans la municipalité de Fortul (département d’Arauca), la nuit de lundi, trois membres présumés du Front « Domingo Lain Sáenz » de l’ELN. C’est ce Front qui a mené fin octobre l’embuscade du Guican (Boyacá) où 12 soldats avaient été tués (voir notre article).

Parmi les guérilleros capturés, un membre de l’ELN âgé de 28 ans, originaire de Saravena (Arauca), connu sous le nom de guerre de  » Ratón », qui serait le commandant militaire de la Commission « Ernesto Che Guevara » de ELN. La deuxiüme personnes capturés est un autochtone et le troisième serait un responsable de la logistique de la guérilla.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Le 20 octobre ä midi, dans la ville de Bliss, la République populaire de Donetsk (RPD) a procédé à un échange de prisonniers avec l’Ukraine en présence de représentants du Comité international de la Croix-Rouge.Les autorités de la RPD ont libéré 11 militaires ukrainiens. Les Ukrainiens ont libéré neuf des onze prisonniers promis, parmi lesquel le militant antifasciste Valeriy Berest. Cet échange est le premier survenu depuis de longs mois, et il avait déjà été reporté. Il reste en Ukraine environ 1200 prisonniers politiaues et prisonniers de guerre: 450 combattants et 200 civils des républiques du Donbass, et environ 550 prisonniers politiques antifascistes ukrainiens. La condition de ces prisonniers est extrêmements difficiles, les autorités carcérales ukrainiennes lachant régulièrement contre eux les gangs de prisonniers sociaux.

A l'avant-plan, les prisonniers ukrainiens, au second, ceux du Donbass

A l’avant-plan, les prisonniers ukrainiens, au second, ceux du Donbass

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La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique a présenté la semaine passée à l’Assemblée nationale, un projet de loi concernant la vérification de l’identité des personnes incarcérées au moyen de leurs empreintes digitales. Les mesures proposées permettraient l’implantation progressive du système biométrique dans les établissements de détention québécois, et ce, dès la mise en vigueur du projet de loi.

Dans un premier temps, quatre établissements de détention seraient dotés du système biométrique : Bordeaux, Québec, Rivière-des-Prairies et Saint-Jérôme. De plus, l’outil serait implanté dans les quartiers cellulaires des palais de justice de Montréal, de Québec et de Saint‑Jérôme. En 2014-2015, près de 44 000 admissions ont été enregistrées dans le réseau correctionnel du Québec. Au total, quelque 306 000 déplacements (libérations, permissions, comparutions et transferts) sont répertoriés chaque année dans les 19 établissements de détention du Québec et les 56 palais de justice.

Prison de Rivière-des-Prairies

Prison de Rivière-des-Prairies

Comme la guérilla maoïste harcelait une unité de l’armée, blessant plusieurs militaires à Sitio Lamsalo, (province de Sarangani), une opération héliportée a été décidée à partir du Rajah Buayan Airport, ä General Santos City. Mais un hélicoptère UH1H de la Philippine Air Force s’est crashé à l’aterrissage à Sitio Lamsalo, blessant huit autres militaires.

Les blessés du crash

Les blessés du crash

Aux premières heures du 29 octobre dernier, un engin incendiaire (un extincteur rempli de poudre noire) a été placé aux intersections de Gran Avenida et Alvarez Toledo, près de la cour d’appel de San Miguel et du bureau du procureur de district, devant les portes d’un commissariat. Des policiers en patrouille ont remarqué le paquet suspect et ont activé le protocole de sécurité, le GOPE (Groupe d’Opérations Spéciale de Police) a neutralisé l’engin avant détonation avant de l’emmener aux bureaux de la police pour analyse. Un colonel de police a déclaré que les images des caméras de surveillance permettraient de retrouver ceux qui ont posé l’engin.

 Un engin incendiaire retiré par la police à Santiago.

Un engin incendiaire retiré par la police à Santiago.

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Ce 14 novembre, plusieurs manifestations auront lieu en solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’Opération Ice, opération policière qui s’inscrit dans une suite d’actions répressives contre le mouvement anarchiste espagnol: les opérations Pandora et Pinata. Deux manifestations auront lieu à Londres et à Minneapolis.

Affiche solidaire états-unienne.

Affiche solidaire états-unienne.

Lundi, les forces de sécurité ont saisi une grosse quantité de matériel explosif dans un bastion maoïste du district de Koraput (Odisha) au cours d’une opération de ratissage. Des mines, des IED et des détonateurs ont été découvert par des soldats de la Border Security Force qui avaient lancé une opération en trois temps à Narayanpatna, Kumbhariput, et Pallur. Ils ont également démantelé un campement durant cette opération. Une équipe de soldats a découvert deux IED de 15 kilos chacun dans le village de Rajangapadar. Une autre équipe déployée à Podapadar est tombée sur un campement où les soldats ont trouvé une mine de plus de 6 kilos, des calicots, de la littérature maoïste ainsi que d’autres matériaux appartenant à la guérilla. Une troisième unité de la BSF a mené une opération de ratissage dans les villages de Badakarali et Sanakarali, où elle a trouvé 150 détonateurs, 51 bâtons de gélatine et de la matière première destinée à fabriquer des explosifs.

Bâtons de gélatine

Bâtons de gélatine

Contre trois militants qui avaient participé aux blocages des sites internet de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets Radioactifs, du Conseil Régional de Lorraine, du Conseil Général de la Meuse et du Ministère de la Défense, le procureur a demandé des peines « de principe, symbolique » : 4 à 6 mois de prison pour Loïc Schneider et David Druart et de 8 à 10 mois de prison avec sursis pour Cédric Sibille. Les trois sont accusés d’accès frauduleux dans un système de traitement informatisé de données, de suppression de données résultant d’un accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données et d’entrave au fonctionnement d’un système de traitement de données, tout cela en « bande organisée ». Ces attaques informatiques avaient été réalisées en solidarité avec Rémi Fraisse (tué par la police) pour celle contre le Ministère de la Défense, et dans le cadre de la campagne Anonymous contre « les Grands Projets Inutiles et Imposés » GPII pour les autres. Nous vous avions d’ailleurs parlé de cette attaque en janvier dernier.

Les attaques étaient de simples DDOS, des attaques par Déni de Service, l’arme habituelle des Anonymous qui consiste à saturer un serveur web d’un très grand nombre de requêtes, rendant le site inaccessible. Les attaques DDOS ne font que rarement des dégats, et dans ce cas aucun. Une centaine de personnes, certaines portant le masque de Guy Fawkes, symbole du mouvement Anonymous, étaient présentes devant le tribunal en solidarité.

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Il y a deux semaines, les locaux d’ANEL (le parti des Grecs Indépendants, organisation d’extrême-droite qui gouverne la Grèce aux cotés de Syriza) étaient occupés par l’organisation anarchiste Rouvikonas, suite à l’expulsion du bâtiment par la police 19 militants avaient été arrêtés et devaient être jugée la semaine dernière. L’audience a toutefois été reportées car les accusés ont demandé à ce que le principal témoin de l’accusation, le président d’ANEL Panos Kamenos se déplace pour venir se plaindre en personne. Deux dépositions circulent sur internet, celle de Kamenos, prétendant avoir eu à faire à des mois d’intimidation lui causant des pertes financières « à lui et à sa famille », prétendant que ces intimidations auraient effrayé ses partisans qui n’osaient plus venir au siège du parti, prétendant enfin que les anarchistes avaient prit en otage vingt personnes dont l’une aurait manquée de se jeter par la fenêtre de désespoir. Kamenos décrit également un immeuble pratiquement dévasté aux portes brisées. La seconde déposition, celle de l’agent de sécurité en poste ce jour là est tout à fait différente, il raconte avoir vu les militants faire sortir tous ceux qui le souhaitaient (d’autres bureaux sont situés dans le même batiment) dés le début avant de fermer les volets à l’arrivée de la police. L’agent de sécurité raconte également avoir accompagné lui-même les anarchistes sur le toit, et leur avoir ouvert la porte, pour qui soient accrochées des banderoles.

Dû à l’absence du principal plaignant, le procès est repoussé au 13 novembre.

Occupation des locaux d'ANEL.

Occupation des locaux d’ANEL.

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