Depuis la mi-octobre, plusieurs dizaines de villageois de Pungesti (nord-est du pays) se relaient pour occuper un champ et ainsi empêcher la société américaine Chevron d’accéder à l’endroit où elle souhaite lancer l’exploration pour les gaz de schiste. Les riverains dénoncent, outre l’accord entre la société et les autorités, l’extraction par fracturation hydraulique telle que la pratique Chevron, celle-ci pouvant provoquer des séismes et polluer des nappes phréatiques. La nuit dernière, plusieurs centaines de gendarmes ont fait irruption dans le campement pour déloger les villageois. Selon des témoins, ils ont été frappés et trainés par terre et l’accès au site a té bloqué. Deux personnes ont été blessées et emmenées à l’hôpital. Sept autres villageois ont été interpellés pour ‘troubles à l’ordre public’. En juillet dernier, Chevron a obtenu des permis d’exploration dans trois villages de la région.

Sit-in villageois dispersé

Sit-in villageois dispersé

Lors des audiences consacrées aux détentions préventives des 30 militants de Greenpeace interpellés par les autorités russes après une action contre une plateforme pétrolière dans l’Arctique, celles-ci avaient décidé de prolonger la détention d’un seul des militants. Il avait immédiatement fait appel de cette décision, et hier, il a été libéré sous caution (45000 euros) tout comme ses 29 co-inculpés. Tous restent poursuivis pour ‘hooliganisme’ et ‘piraterie’ et ne peuvent pas quitter le territoire russe.

Vendredi, 29 des 30 activistes de Greenpeace avaient été relâchés. La justice russe, qui avait commencé les audiences sur leurs détentions préventives lundi, a relaxé petit à petit l’ensemble des prisonniers. Seul un membre australien du groupe reste derrière les barreaux. Sa détention provisoire a été prolongée de trois mois, mais selon l’ambassadeur australien en Russie, il devrait faire appel et est confiant dans la décision qui sera rendue. Interpellés après avoir mené une action contre une plateforme pétrolière, les 30 activistes sont toujours inculpés de ‘hooliganisme’ et de ‘piraterie’. Les autorités russes ont donc exigé qu’aucun des étrangers ne soit autorisé à quitter le territoire avant qu’un jugement n’ait été rendu à leur encontre.

Actuellement, une dizaine d’aéroports britanniques disposent de scanners corporels. Ceux-ci permettent de scanner à travers les vêtements des passagers afin de de détecter tout ‘objet suspect’, même non-métallique. Toute personne refusant de passer dans l’appareil se voit pour l’instant refuser l’accès à son vol. Le gouvernement vient d’annoncer que neuf aéroports supplémentaires allaient être dotés de ces appareils. Le ministre des Transports a en outre ajouté que les personnes qui ne voudraient pas être scandées pourront dorénavant se voir offrir une alternative: une fouille corporelle effectuée par un agent.

Scanner corporel

Scanner corporel

Un vaste déploiement policier avait été mis en place à Sofia dès mercredi matin. Cinq manifestations distinctes pour dénoncer un gouvernement corrompu et exiger sa démission se sont déroulées simultanément à Sofia, chaque défilé ayant par ailleurs des revendications propres (meilleurs conditions de travail, accès à l’éducation,…) Les premiers affrontements avec la police ont eu lieu lorsque cette dernière a fait usage de la force pour déloger une cinquantaine d’étudiants qui bloquaient le traffic sur une route du centre-ville. Les policiers leur ont marché dessus et ont frappé avant de forcer le passage avec des véhicules. Plus tard, de violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre aux étudiants qui tentaient de rejoindre une manifestation syndicale devant le Parlement où un vaste périmètre de sécurité avait été établi.

Déploiement policier à Sofia

Déploiement policier à Sofia

Deux mois après leur arrestation après une action contre une plateforme Gazprom dans l’Arctique, les trente militants de Greenpeace comparaissent depuis lundi devant la justice russe. Leur détention préventive prenant fin le 24 novembre, les autorités doivent décider de leur maintien, ou non, en détention. A l’heure qu’il est, treize militants sont passés devant le juge. Douze d’entre eux ont été libérés sous caution, une caution de 45.000 euros par personne que Greenpeace s’est engagé à payer. Le treizième militant, un australien, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois sans que personne ne sache pourquoi il n’est pas soumis au même traitement. Quoi qu’il en soit, tous restent inculpés pour ‘hooliganisme’ et ‘piraterie’.

Un militant de Greenpeace incarcéré

Un militant de Greenpeace incarcéré

13 maisons ont été perquisitionnées à 6h ce matin à Stockolm et Eskilstuna lors de l’opération « Eskil ». Cette attaque a lieu dans le cadre de l’enquète sur Revfront (Revolutionära Fronten), un groupe socialiste antifasciste accusée de plusieurs dizaines d’attaques contre des fascistes : incendies, voitures cassées, agressions physiques,… Selon la police, Revfront est responsable de la moitié des « crimes politiques de gauche » commis récemment en Suède, c’est à dire plus d’une centaine. Dix personnes ont été arrétées, on ignore si elles sont encore détenues.

Répression contre le Revfront

Répression contre le Revfront

Si ce nouveau projet de loi est ratifié, le texte devrait entrer en vigueur avant la fin de l’année au Royaume-Uni. Par cette nouvelle loi, la secrétaire d’Etat à l’Intérieur Theresa May souhaite octroyer de nouveaux pouvoirs aux autorités municipales afin qu’elles puissent lutter plus efficacement contre les troubles à l’ordre public. La police pourra, entre autre, appréhender plus facilement les gens dans la rue. Outre les personnes ivres ou les mendiants, les forces de l’ordre pourront interpeller les manifestants, ou encore les jeunes trop bruyants. De nombreuses organisations pour la défense des libertés civiles s’élèvent contre ce projet qui mènera notamment, à la criminalisation des jeunes.

Au mois de septembre, trente militants de Greenpeace ont été arrêtés par les autorités russes après avoir mené une action contre une plateforme pétrolière dans l’Arctique pour dénoncer les risques écologiques liés à l’extraction du pétrole. Tous ont été placés en détention provisoire, d’abord à Mourmansk avant d’être transférés vers Saint-Pétersbourg. Cette détention provisoire s’achèvera le 24 novembre prochain, mais il semblerait qu’elle soit prolongé de trois mois. Si les autorités décident de suivre l’avis du comité d’enquête, elle prononceront une extension de la détention.

Depuis le 14 juin, le mouvement de contestation met le gouvernement bulgare sous pression. Les manifestants réclament sa démission et dénoncent les liens entre les politiques et l’oligarchie. Toute la journée d’hier, un millier de personnes ont encerclé le Parlement à Sofia dans le but d’empêcher les députés d’en sortir alors que des barrages policiers avaient été dressés alentours. En fin de journée, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser le rassemblement, blessant au moins deux personnes. Les autorités ont annoncé douze interpellations.

Manifestation et répression à Sofia

Manifestation et répression à Sofia