Un bal du parti d’extrême droite FPÖ à Vienne a donné lieu vendredi 1er février à une série de contre-manifestations anti-fascistes rassemblant des milliers de personnes (3000 selon la police) autour de l’ancien palais impérial d’hiver des Habsbourg. Deux policiers et deux participants ont été légèrement blessés, tandis qu’une vingtaine de personnes étaient interpellées. Le premier « Akademikerball » était organisé au palais impérial Hofburg par le FPÖ pour remplacer le traditionnel Bal des corporations estudiantines proches de l’extrême droite (WKR), auquel la société gestionnaire du palais avait refusé l’hospitalité suite à de nombreux incidents l’an dernier, avant et après le bal, marqué par la présence de Marine Le Pen.

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Le 29 juin dernier, les autorités britanniques ont arrêté Antonio Troitino Arranz, alias ‘Antxon’. L’homme, militant de l’ETA, avait été libéré en avril 2011 après avoir purgé 24 ans suite à un jugement sur les réductions de peines (il avait été condamné à plus de 2000 ans de prison, c’est à dire 30 ans, la peine maximale en Espagne). ‘Antxon’ avait quitté l’Espagne quand, quelques jours plus tard, ce jugement avait été invalidé. Depuis, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen, l’Espagne considérant qu’il lui reste à purger 2096 jours. Aujourd’hui, un tribunal londonien a ordonné sa remise à l’Espagne, refusant d’entendre l’argument de la défense que cette extradition risquerait de violer la Convention européenne des droits de l’homme. L’avocat du prisonnier a d’ores et déjà annoncé son intention d’interjeter appel.

Jock Palfreeman est en grève de la faim depuis le 13 janvier parce que le directeur de la prison centrale de Sofia a ordonné des mesures punitives, probablement parce que celui-ci est président de l’association des prisonniers bulgares. A cause de ces punitions, Jock n’est plus autorisé à terminé ses études, ce qui était très important pour lui.

Plus d’informations sur Jock Palfreeman, voir notre précédent article en cliquant ici.

En novembre dernier, un tribunal de Moscou avait ordonné, en première instance, de restreindre l’accès aux vidéos des Pussy Riots, les qualifiant d »extrémistes’. Une des membres du groupe avait introduit un recours suite à cette décision. Ce mercredi, le tribunal municipal de Moscou a rejeté cet appel, confirmant ainsi le caractère ‘extrémiste’ des images. Dès lors, le jugement du mois de novembre va être mis en application. Concrètement, la diffusion des vidéos du groupe sera dès aujourd’hui passible de peines pénales.

La Macédoine est à son tour déstabilisée par la crise européenne qui lamine les Balkans. La bataille budgétaire a commencé dimanche soir, quand des députés du parti social-démocrate se sont retranchés dans le Parlement. Lundi, ils ont empêché leurs collègues de la majorité de centre droit de venir siéger. Évacués par la force, les députés de l’opposition ont rejoint des manifestants anti-austérité à l’extérieur du Parlement, où se sont déroulés des affrontements. Au moins dix-sept personnes, dont onze policiers et deux députés, ont été blessées dans des échauffourées. Le budget, qui devait être adopté avant la fin de l’année, a été voté à la va-vite dans l’après-midi de lundi.

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L’Union européenne s’est dotée d’un centre européen pour aider les États à lutter contre les activités des organisations criminelles sur l’internet. EC3, nom de code de ce centre installé dans les locaux d’Europol à La Haye, sera inauguré vendredi par la commissaire chargée de la Sécurité et sera opérationnel à compter du 11 janvier. EC3 n’aura pas un rôle de police. Les crimes commis dans le cyberespace devront être élucidés par les Etats; sa vocation est d’apporter son expertise aux enquêtes de police et de coordonner les informations. Doté d’un budget de 4,6 millions d’euros pour 2013, EC3 devrait compter 40 collaborateurs à ses débuts.

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Le site du centre

Le service de police de l’Irlande du Nord a annoncé la découverte dimanche d’une bombe qui était fixée sous la voiture d’un policier à Belfast et en est tombée. Plusieurs logements ont été évacués après la découverte de l’engin dans l’est de la ville. Il y a deux mois, un gardien de prison avait été tué par des militants républicains.

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Le parlement de la Macédoine a approuvé le budget 2013 lundi soir. Des affrontements ont eu lieu devant le bâtiment entre des manifestants et des policiers mais aussi entre des manifestants et des groupes pro-gouvernementaux qui s’en sont pris aux députés de l’opposition. Onze policiers ont été blessés et au moins trois manifestants arrêtés.

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Pour la première fois depuis le début du mouvement, l’opposition au régime du président Poutine n’avais pas obtenu l’autorisation de se rassembler samedi devant le siège des services de sécurité à Moscou. Néanmoins, plusieurs milliers de personnes s’étaient réunies pour ‘célébrer’ le premier anniversaire de la contestation. Présente en nombre, la police a dispersé la foule et a procédé à des dizaines d’arrestations. Les autorités avaient signalé aux participants qu’ils risquaient la prison ou des amendes pouvant atteindre 300.000 roubles (7400 euros). Alors que plusieurs manifestants interpellés, parmi lesquels Sergueï Oudalstov et Alexeï Navalny, figures de proue du mouvement, avaient été libérés dans la soirée de samedi, tous les autres détenus ont été libérés dans la journée d’hier. L’annonce de leur libération a été faite par un porte-parole de la police qui n’a pas donné de détails quant aux éventuelles poursuites à l’encontre des opposants arrêtés.

Arrestation d'un opposant à Moscou

Les opposants au régime de Vladimir Poutine avaient lancé un vaste appel au rassemblement samedi au centre de Moscou pour marquer le premier anniversaire du mouvement de contestation contre le président russe. Malgré l’interdiction de la manifestation par les autorités, des centaines de personnes se sont réunies devant le siège des services de sécurité, encadrées par de nombreux fourgons de police. Les forces de l’ordre ont interpellé un grand nombre de manifestants parmi lesquels Sergueï Oudalstov, le leader du Front de Gauche. Le discours tenu par les manifestants était clair, ‘Rien n’a changé depuis un an, nos exigences n’ont pas été satisfaites et il y a de nouveau des prisonniers politiques’.