Ce matin, une action de solidarité avec les soignant·es a été menée à Bruxelles. Trois placards, appelant à participer à la manifestation de « La Santé en Lutte » dimanche 13 septembre, ont été collé place Bethléem, avenue Fonsny et sur l’hôpital Saint-Pierre. Notons que la manifestation du personnel soignant a été maintenue malgré la tentative d’interdiction des autorités (voir notre article).
Des affichettes ont aussi été collées, qui portaient le texte suivant :

« Tous et toutes à la manifestation de la Santé en Lutte ce 13 septembre à 13h, Gare Centrale !
Le confinement a mis en évidence que, dans ce système, les emplois les plus nécessaires sont aussi les moins payés, ceux dont les horaires sont les plus pénibles. Ceci dans la distribution, dans la logistique ou dans les hôpitaux.
Depuis longtemps, les gouvernements traitent les dépenses sociales comme des dépenses inutiles. Ainsi, bien avant le Covid-19, le personnel soignant devait travailler dans des conditions de plus en plus pénibles. Faute d’effectifs et de moyens, ces conditions sont devenues terribles pendant la pandémie.
Le personnel soignant va manifester ce 13 septembre. Et comme ses revendications sont modestes ! Elles se résument à pouvoir exercer un métier difficile, avec un salaire correct, dans des conditions correctes.
Ses demandes sont si évidentes qu’il semble incroyable qu’il lui faille descendre dans la rue pour les faire entendre. Et pourtant, en pleine pandémie, il reste confronté au mépris des directions, des administrations et du gouvernement (ce même gouvernement qui vantait hypocritement son « héroïsme »).
Soutenons le personnel soignant !
Par gratitude pour leur travail lors de la pandémie, pour leurs efforts à sauver des vies et soulager des peines ;
Par solidarité de classe avec des travailleurs et travailleuses sur le dos desquels les bourgeois n’ont cessé de faire des « économies » (ou pour mieux dire : des profits) ;
par hostilité envers ce système, cet état et ce gouvernement, ennemis des intérêts populaires. »

Plus d’infos ici.

Mercredi 19 août, Facebook a décidé de s’attaquer aux « mouvements et organisations liés à la violence » en supprimant des pages et comptes enregistrés sur son réseau. Le communiqué officiel expliquant leur décision stipule : « Aujourd’hui, nous prenons des mesures contre les pages Facebook, les groupes et les comptes Instagram liés à des groupes anarchistes hors ligne qui soutiennent des actes violents durant les manifestations, à des organisations de milices basées aux États-Unis et à QAnon. (…) En ce qui concerne les groupes de milices et ceux qui encouragent les émeutes, dont certains peuvent s’identifier comme Antifa, nous avons commencé par supprimer plus de 980 groupes, 520 pages et 160 publicités de Facebook. » Le communiqué précise par ailleurs : « Et tout acteur ou groupe non-étatique correspondant au critère d’individu ou organisation dangereux sera banni de notre plateforme. » Les pages des collectifs anarchistes crimethInc et itsgoingdown, par exemple, ont été supprimées, parmi d’autres.

CrimethInc.

Un sous-officier de l’armée péruvienne a été tué dans un affrontement entre une patrouille militaire et la guérilla maoïste du PCP-SL lundi 20 juillet. La fusillade s’est produite dans la région de Cusco, dans le sud-est du pays dans la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro, bastion de la guérilla. Les militaires affirment avoir fait subir des pertes aux guérilleros mais n’ont pu produire aucune preuve.

Combattants du PCP-SL

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Cinq guérilleros présumés de la New People’s Army (NPA) ont été tués par des militaires du 11e Bataillon d’infanterie et du Bataillon régional des forces mobiles, dans le Negros Oriental, hier jeudi. Les militaires venaient arrêter, pour possession illégale d’armes à feu et d’explosifs, Isaias Rabilista dans la localité (barangay) de Luyang. Rabilista et quatre autres personnes ont été abattus. Les militaires auraient récupérés sur place trois fusils M16, un AK47, un pistolet, des grenades etc.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

La Turquie a lancé une offensive terrestre contre le PKK dans le Kurdistan irakien, mercredi 17 juin à l’aube. Des commandos ont pénétré sur le territoire irakien, soutenus par de l’artillerie, des chasseurs-bombardiers F16, des hélicoptères d’attaque et des drones. L’offensive a débuté dans la région de Haftanin, à une quinzaine de kilomètres de la frontière turque. Avant d’envoyer ses forces terrestres de l’autre côté de sa frontière, la Turquie avait bombardé ces derniers jours les positions du PKK dans les montagnes de Qandil, bastion historique de la résistance kurde, non loin de la frontière avec l’Iran. Des bombardiers ont aussi frappé d’autres bases du PKK dans la région semi-autonome kurde du nord de l’Irak, à Sinjar, Karacak, Zap, Avasin et Hakurk. Dans la ville-frontière de Silopi, entre le Kurdistan irakien et le Kurdistan turc, plusieurs milliers de soldats turcs ont été massés. La réquisition par l’armée turque d’une partie d’un hôpital frontalier ne laisse pas de doutes quant au fait que l’armée turque se prépare à de violents combats. La Turquie est déjà bien présente au Kurdistan irakien, où elle dispose d’une quinzaine de bases militaires.

Célébration du Nouvel An kurde dans les monts Qandil (archives)

 

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L’activité globale d’Uber aurait chuté de 80% en un an avec la crise du coronavirus, la hausse d’activité du service de livraison de repas Uber Eats ne compensant pas l’effondrement de ses autres secteurs d’activité. 3500 employé·es administratifs de Uber ont reçu une invitation à participer à une vidéo-conférence sur Zoom. Au cours de cette conférence, la directrice du département clientèle les a informé qu’il s’agissait de leur dernier jours de travail et qu’ils étaient licenciés. Les 3500 employé·es ont donc été licencié·e en moins de 3 minutes. Une autre entreprise des États-Unis, Bird, a décidé d’aller encore plus loin. Cette entreprise, qui équipe les villes en trottinettes et vélos électriques a décidé de licencier 400 employé·es via un message audio pré-enregistré envoyé sur leur smartphone. Les employé·es ont vu leurs comptes et accès aux outils informatiques de l’entreprise désactivés.

Logo de Uber

Logo de Uber

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Dans une crèche à côté de Varèse en Lombardie, les directeurs ont commandé 200 bracelets « hi-tech » destinés aux élèves et aux enseignants. Ces bracelets clignotent et vibrent quand les personnes se rapprochent les uns des autres et ils sont capables d’enregistrer les données des autres bracelets rencontrés. Ils seront donc utilisés pour faire respecter aux enfants la distanciation physique et reconstituer les éventuelles chaînes de contamination. Ils seront payés par les familles des élèves.

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Le gouvernement philippin a annoncé son intention d’acquérir six hélicoptères de combat de nouvelle génération afin de renforcer les moyens anti-guérillas de la Philippine Air Force, qui sont déjà sont pléthoriques. La PAF attend pour les mois à venir les premiers des six avions antiguérilla Embraer A-29 Super Tucano  achetés en 2018 qui viendront renforcer les sept OV-10A Bronco actuellement en cours de modernisation. En ce qui concerne les hélicoptères la PAF aligne une vingtaine de MD Helicopter MD-520N Defender, huit AgustaWestland AW.109 Power, et deux Bell AH-1F Cobra. Les futurs hélicoptères n’en remplaceront pas d’autres: ils s’ajouteront à cet arsenal. La bataille commerciale se joue donc entre le Bell AH-1Z Viper et le Boeing AH-64E Guardian. Alors que le gouvernement philippin n’a pas choisi le modèle, le gouvernement fédéral américain a déjà donné son feu vert au programme.

Boeing AH-64

Zoom a révélé la semaine passée avoir dépassé les 300 millions de participants quotidiens à une réunion sur son service. Cela représente une augmentation de 50% par rapport aux 200 millions annoncés plus tôt ce mois-ci, et un bond énorme par rapport aux 10 millions en décembre. Pourtant ses impardonnables défauts commencent à être dénoncés.  Tout a commencé lorsque le FBI a signalé la présence de plusieurs failles de sécurité importantes. Celles-ci auraient notamment donné naissance au phénomène du “zoom-bombing” qui consiste à infiltrer des conversations vidéos sans y être invité et à la troubler ou, pire encore, à l’espionner. Depuis, d’autres exemples de perméabilité auraient été remarquées sur Mac, où des piratages de webcam auraient été perpétrés à travers Zoom. Depuis, des entreprises comme SpaceX, Google ou encore des établissements de la ville de New-York, ont banni l’utilisation de cette plateforme. Le PDG de Zoom, Eric Yuan, s’est publiquement excusé en direct sur YouTube et a assuré que son entreprise allait tout faire pour réparer de telles erreurs.

Pour nos conseils sur l’utilisation de Jitsi (alternative sécurisée à Zoom): ici

Logo Zoom

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