Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le « Groupe Loup » des forces spéciales de l’armée péruvienne a porté un coup sévère au PCP-SL puisque l’armée revendique la mort de deux des principaux commandants militaires de guérilla maoïste. L’opération a eu lieu hier lundi dans une habitation de la petite communauté de Pampas de Vista Alegre, un village isolé de 70 habitants de la région d’Ayacucho.

Trois maoïstes auraient été tué dans l’opération, dont Alejandro Borda Casafranca (« camarade Alipio »), principal commandant militaire, Marco Antonio Quispe Palomino (« camarade Gabriel ») et un guérillero non identifiés. Ils ont été tués dans une explosions suivi d’un incendie ce qui rend les corps méconnaissables et les autorités annoncent des tests d’ADN pour confirmer l’identité des guérilleros.

Après la capture du président Gonzalo, Alexandre Borda « Alipio » avait rejoint la fraction « Proseguir », d’abord sous la direction du « camarade Feliciano » jusqu’à la capture de celui-ci en 1999, puis sous la direction du « camarade Jose », Víctor Quispe Palomino. Le deuxième guérillero tué hier, le « camarade Gabri!el », est le propre frère du « camarade Jose ».

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Trois ONG espagnoles, la CEAS-Sahara, Um Draiga et l’Observatoire d’Aragon,,ont présenté une pétition à la Cour suprême espagnole pour retirer l’étiquette « terroriste » collée au Front Polisario en 2011. Le conseil des ministres espagnol avait alors reconnu comme victime du terrorisme, à titre posthume, le ressortissant espagnol Raimundo Lopez-Penalver, tué en 1976 à El Laiun lors d’une attaque du Polisario. Entre 1976 et 1986, les unités du Polisario avaient visé les chalutiers canariens qui écumaient les zones de pêches au large du Sahara occidental.

Aux premières heures du lundi 5 août, à Patras, a eu lieu une vaste opération policière avec l’objectif d’expulser l’Espace TEI-N.Gyzi , le squat Maragkopouliou et le squat historique Parartima. Cinq personnes occupant le Maragkopouliou ont été arrêtées, ainsi que plusieurs personnes solidaires qui étaient rassemblées à l’extérieur du bâtiment et dans d’autres endroits de la ville.

le squat Maragkopouliou

le squat Maragkopouliou

Mercredi dernier, le gouvernement de l’Odisha a annoncé publiquement le lancement d’une nouvelle campagne de recrutement. Son objectif est, à terme, d’embaucher 11025 personnes pour former deux nouveaux bataillons qui seront déployés dans diverses zones de l’état où la guérilla est active. Le chef du gouvernement a déclaré que le recrutement pour 7569 postes d’officiers de police, d’agents et de pompiers venait de commencer et que les 3456 postes restants seront rapidement comblés. Les nouvelles recrues seront affectées à la Odisha Industrial Security Force et au Specialised India Reserve Bataillon. En outre, les autorités de l’état ont décidé d’absorber 3000 Special Police Officer tribaux dans l’effectif d’agents de police dans le courant de l’année. Ceux-ci seront issus de la Odisha Auxiliary Police Force.

38 grévistes de la faim sont encore nourris de force dans la prison américaine de Guantanamo. L’une d’eux a eu accès à une tribune du New York Times, décrivant la « douleur atroce dans ma poitrine, ma gorge et mon estomac » causée par la procédure. L’armée arméricaine a répliqué en organisant une visite cette semaine sur la base américaine de Guantanamo. Les personnels médicaux de l’hôpital de la prison ont montré la chaise où les grévistes de la faim sont sanglés et entravés pour être alimentés et ont naturellement prétendu que l’opération était juste « inconfortable », mais les journalistes n’ont pas pu assister à une séance. Depuis six mois, les prisonniers en grève protestent contre leur incarcération sans charge ni procès depuis plus d’une décennie.

guantanamo nutricion forcée

guantanamo nutricion forcée

Des éléments de la police marocaine ont perquisitionné au domicile d’un Sahraoui dans la ville de Klimime où ils ont arrêté ses trois fils qu’ils ont battus et soumis à des pratiques humiliantes sans donner les motifs des arrestations ni présenter de mandat. Les autorités marocaines ont lancé une campagne d’arrestations ciblant les jeunes et les enfants à travers les différents quartiers de la ville de Klimime où huit jeunes et deux mineurs ont été arrêtés.

Par ailleurs, le militant sahraoui des droits de l’homme, Wafi Latrach, a indiqué « avoir été arrêté, violenté et détenu pendant au moins une heure et demi au niveau du poste relevant des forces auxiliaires de Klimime ». Il a ajouté avoir « entendu les cris d’un groupe de jeunes et d’enfants subissant des agressions à l’intérieur de ce poste ».

Douze prisonniers politiques palestiniens sont en grève de la faim depuis 99 jours dans les prisons israéliennes. Leur état de santé se détériore rapidement. Mohammad Rimawi a cessé de prendre des vitamines, de l’eau et des minéraux le 4 août. Il souffre de graves problèmes au foie et aux reins, de faiblesse générale, de fatigue et d’étourdissements, et il est incapable de marcher sans aide. Le 5 août, Mohammad a été sauvagement battu par cinq soldats israéliens qui le gardaient. Son avocat a confirmé que les ecchymoses sur le corps de Rimawi étaient toujours clairement visibles.

Mohammad a ensuite été emmené à une autre section de la prison et attaché à son lit. Un officier israélien est alors venu le voir et l’a menacé de l’alimenter de force s’il continuait sa grève, tout en le menaçant également de le transférer en isolement à la prison Ramon sans lui procurer le moindre traitement médical jusqu’à ce qu’il meure dans sa cellule. Lorsque Rimawi a parlé à l’officier de l’attaque récente, ce dernier a dit qu’il s’en fichait et qu’ils pouvaient le traiter avec violence et par la force étant donné le manque d’attention internationale sur son cas, en particulier en Jordanie.

Palestine: Un gréviste de la faim battu par les soldats

Quelques milliers d’habitants de la petite ville sicilienne de Niscemi et de militants anti-OTAN ont marché vendredi sur la base militaire américaine toute proche. Un petit nombre a même réussi à pénétrer à l’intérieur, et à se suspendre aux antennes du système satellite installé sur cette base. Un choc frontal a eu lieu avec la police anti-émeutes. Un carabinier a été blessé, et le procureur a ouvert une enquête. La base américaine abrite MUOS, un nouveau système de télécommunications dont les radiations, selon les habitants de Niscemi, menacent leur santé et l’environnement.

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