Ces derniers jours, des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes de France pour dénoncer la loi « Sécurité Globale ». À Paris, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, en fin d’après-midi, sur la place Édouard-Herriot, derrière l’Assemblée Nationale. La manifestation s’est terminée par des affrontements entre une partie des manifestant·es et la police sur le boulevard Saint-Germain. Les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène et des autopompe et arrêté 33 personnes. Parmi elles, 26 ont écopé d’un rappel à la loi devant un officier de police judiciaire, principalement pour « attroupement sans arme après sommation de se disperser ». Trois personnes ont été présentées à un délégué du procureur pour un rappel à la loi pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences. Hier soir, quatre personnes étaient toujours en garde à vue. Par ailleurs plusieurs journaliste ont été intimidés par la police qui en a arrêté deux. Les deux journalistes ont été relâché après plusieurs heures de garde à vue et un rappel à la loi.
À Orléans, environ 130 personnes ont manifesté pour exprimer leur rejet de la loi relative à la sécurité globale, tandis qu’à Chalon-sur-Saône c’est plus de 250 personnes qui avaient pris la rue. Enfin cent personnes s’étaient rassemblées à Troyes. Des manifestations étaient également organisées à Marseille et Aix-en-Provence. La veille à Chambéry, 200 personnes étaient descendues dans les rues pour manifester contre la loi de sécurité globale. Cette mobilisation était organisée par le Collectif savoyard contre la répression, qui regroupe des militants et des sympathisants de plusieurs formations politiques de gauche, des syndicats et des mouvements associatifs.
Manifestations contre la loi « Sécurité Globale »