Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Des affrontements avec la police ont eu lieu mercredi à Bâle et à Winterthur lors des manifestations pour la Journée internationale des droits des femmes. La manifestation, dédiée la «Journée de lutte féministe queer», n’avait pas été autorisée par les autorités. La police s’est d’abord rendue avec un grand nombre d’agents au point de départ prévu, la Barfüsserplatz, et l’a bouclée. Les manifestant.e.s ont toutefois évité la Barfüsserplatz et se sont regroupé.e.s à la place Saint-Pierre. La police a fait une nasse et les heurts ont commencé. La police a fait usage de balles en caoutchouc. Des rassemblements non autorisés se sont aussi produits à Winterthur et Berne. A Winterthur (photo), les manifestant.e.s ont tenté de forcer un barrage de la police municipale. Celle-ci a fait usage de spray au poivre.

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Un nouveau raid meurtrier des forces d’occupation a eu lieu hier dans la journée dans le camp de réfugiés de Jénine. Le but affiché de l’opération était l’arrestation du Résistant qui a tiré sur des colons à Huwara le 26 février dernier. Ce sont au total six Palestiniens qui ont été tués hier, et 10 autres blessées, dont deux grièvement. Deux policiers israélien de l’unité d’élite Yamam auraient été blessés dans l’opération. Les résistants seraient parvenu à abattre un petit drone israélien durant cette opération. D’autre part, les forces d’occupation ont aussi arrêté ce mardi trois Palestiniens recherchés dans la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Les frères Khaled, Abd et Qassem Kharousha sont les fils du résistant ciblé par l’opération.

 

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Quatre personnes ont été arrêtées après des heurts lundi à l’Université de Floride du Sud lors d’une manifestation contre la proposition du gouverneur Ron DeSantis d’interdire les programmes de diversité dans les universités d’État. Les manifestants réunis à l’appel de la Tampa Bay Students for a Democratic Society ont marché du Marshall Student Center au Patel Center for Global Solutions, exigeant la protection des étudiants marginalisés. C’est là qu’on eu lieu les heurts, la police voulant mettre un terme à la manifestation. Quatre manifestants ont été arrêtés et inculpées d’agression ou de coups et blessures contre les forces de l’ordre, de résistance à un agent sans violence à sa personne et de perturbation d’un établissement d’enseignement.

Lundi soir, une série d’affrontements a eu lieu à Santiago, dans les environs de la place Baquedano, après qu’un appel ait été lancé pour commémorer le troisième anniversaire de la mort de Cristián Valdebenito, qui a succombé à l’impact d’une bombe lacrymogène des Carabineros dans le cadre de la « flambée sociale ». Les carabiniers ont signalé l’arrestation de quatre personnes pour trouble à l’ordre public.

Des incendies ont éclaté sur le site de construction d’un centre de formation de la police d’Atlanta, dimanche, après qu’une manifestation sur le site a donné lieu à des affrontements entre la police et les manifestants. Le centre d’entraînement de la police et des pompiers est construit sur 34,4 hectares d’une propriété de 400 acres située dans le comté de DeKalb et appartenant à la ville. Elle est située dans la forêt de South River, également connue sous le nom de forêt de Weelaunee. Les événements de dimanche ont commencé par un festival de musique qui faisait partie d’une semaine de manifestations contre la construction. Des manifestants ont lancé des briques, des pierres, des cocktails Molotov et des feux d’artifice sur les policiers. Des équipements lourds de chantier ont été incendiés. La zone a été bouclée et une équipe de forces spéciales des la police (SWAT) est intervenue. 35 personnes ont été arrêtées.

Les manifestations se sont poursuivies plusieurs jours après la collision ferroviaire sur la ligne Athènes-Thessalonique, tard dans la soirée du 28 février. Des affrontements ont éclaté entre la police et les manifestants à Athènes dimanche, après que des milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre l’accident. Les cheminots affirment que le réseau ferroviaire du pays s’est dégradé en raison des réductions de coûts et du sous-investissement, héritage de la crise de la dette que la Grèce a connue entre 2010 et 2018. Les syndicats de cheminots exposent que les systèmes de sécurité sur l’ensemble du réseau ferroviaire sont déficients depuis des années, car un système de télésurveillance et de signalisation n’a pas été livré à temps. Ils ont demandé au gouvernement de fournir un calendrier pour la mise en œuvre des protocoles de sécurité. Après les manifestations qui ont eu lieu ces trois derniers jours dans tout le pays, quelque 10 000 personnes se sont rassemblées dimanche sur une place d’Athènes pour exprimer leur sympathie pour les vies perdues et exiger de meilleures normes de sécurité sur le réseau ferroviaire.

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Plusieurs personnes ont été blessés lors d’un affrontement entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés à la présidente Dina Boluarte, dans la région de Puno. Des centaines de personnes indigènes ont manifesté le 4 mars dans la ville de Juli, située à 1 400 km au sud-est de la capitale, pour exiger la démission de la dirigeante péruvienne, qui a succédé il y a près de trois mois au président Pedro Castillo. Un affrontement a éclaté avec les forces de l’ordre, faisant 16 blessés, dix civils et six militaires, selon les autorités qui ont également indiqué qu’un poste de police avait été incendié au cocktail Molotov. Les heurts ont éclaté lorsque les forces de sécurité, composées de policiers et de soldats, ont fait usage de leurs armes à feu pour disperser les manifestants.

Trois membres présumés de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués lors d’un affrontement avec les troupes gouvernementales dans la province de Sultan Kudarat. C’est le jeudi 2 mars à Sitio Isuko dans le village de Banali, (Sultan Kudarat) qu’un détachementdu 7e bataillon d’infanterie a accroché une groupe d’une dizaine de maoïstes. Après la fusillade, les militaires ont récupéré sur le site les corps de trois maoïstes, trois fusils M16, un fusil M653, et matériel divers (photo).

Turin était en état de siège pour la manifestation de vendredi en soutien à Alfredo Cospito. Centre ville clôturé, Piazza Castello interdite d’accès, Palais de Justice protégé, et marché de Porta Palazzo prématurément fermé. La préfecture avait demandé des renforts d’autres régions. La police, les carabiniers et la police financière ont été déployés. et un hélicoptère avait également été demandé. Des contrôles ont été organisés dans les trains, dans les gares et à l’aéroport. Les militants grecs et espagnols étaient particulièrement visés.

Après quelques prises de parole, plus de mille manifestants sont parti de la Piazza Solferino encadré d’un dispositif policier énorme. Des murs ont été tagués, quelques barricades ont été érigées avec des bennes à ordures et quelques vitrines de banques et élément du mobilier urbain ont été détruits.  La police a lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants Porta Palazzo. Les manifestants ont arraché un panneau de signalisation pour l’utiliser comme bélier et ont ensuite essayé d’allumer un feu avec des palettes de bois. La police est intervenue avec des canons à eau pour déloger les manifestants du centre de Turin. Plusieurs affrontements distincts ont alors eu lieu. Une partie de la manifestation a été assiégée dans la cour de la radio militante « Black Out », qui suivait les événements en direct. 34 manifestants ont été arrêtés. Au moins onze mandats d’arrêt seraient en préparation.