Ce vendredi 3 mai à 6h du matin, une trentaine de policiers lourdement équipés ont délogé les occupant.e.s du foyer de luttes. Cette occupation de locaux vides sur le campus de l’ULB avait le but de faire vivre des pratiques de solidarité concrète et donner à se rencontrer différent.e.s acteurs/actrices des luttes en cours : luttes sociales, écologiques et féministes. Elle avait été ouverte dans le cadre du mois « Avril Agitation » préparatoire du premier mai révolutionnaire.

Six personnes ont donc été tiré.e.s de leur sommeil de manière violente et urgente et trainées devant huissier de justice, commissariat, avec contrôle d’identité à rallonge puis promenade à pieds nus dans les rues de Ixelles puisqu’elles n’avaient pu prendre leur chaussures… Les occupant.e.s appellent à un rendez-vous à 18 H sur la plaine du K

L’appel pour le 1er mai sur le bâtiment occupé

L'appel pour le 1er mai sur le bâtiment occupé

Ce vendredi midi, une trentaine de personnes sont en route en direction de l’usine d’armement Alsetex, à Malpaire, commune de Précigné. Une manifestation en soutien aux blessés parmi les gilets jaunes, Alsetex fabriquant des munitions pour les Lbd, des grenades de désencerclement et des bombes lacrymogènes. Toutes les routes sont coupées par les gendarmes, à près de 2 km de l’usine. L’appel au blocage porte également sur demain samedi, Acte XX des gilets jaunes et après-demain.

L’appel au rassemblement

L’appel vidéo des blessés et mutilés: voir ici

L'appel au rassemblement

Mercredi 9 janvier 2013, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement exécutées d’une balle dans la tête dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan à Paris. L’enquête menée en France a révélé que le meurtrier présumé, Ömer Güney, arrêté quelques jours après le crime, avait agi pour le compte des services secrets turcs, comme le confirme le réquisitoire du Procureur de la République dans cette affaire. La mort, le 17 décembre 2016, a empêché la tenue d’un procès public qui aurait permis de juger non seulement l’exécutant, mais aussi, et surtout, le commanditaire, l’Etat turc.

Comme chaque année, depuis six ans, des manifestations seront organisées pour commémorer la mémoires des 3 militantes et exiger que justice soit faite.

Événement facebook

Un bus au départ de Bruxelles est organisé le samedi matin (départ 1h du matin) pour se rendre à la manifestation. Pour les personnes interressées, veuillez-nous contacter par email (srapapc@gmail.com) ou via message privé sur le facebook du Secours Rouge. Date limite pour nous contacter pour le bus, mardi 8 janvier 20h.

Marche pour Sakine, Rojbîn et Leyla, le 12 janvier 2019

Marche pour Sakine, Rojbîn et Leyla, le 12 janvier 2019

✊📢 Ce samedi 8 décembre, nous tentons de suivre et publier la situation en direct lors des manifestations qui auront lieu en Belgique et dans l’Etat français à l’occasion des actions #GiletsJaunes qui auront lieu aujourd’hui. Nous nous concentrerons sur Bruxelles, Paris et Toulouse tout en suivant également la situation ailleurs. Suivez la situation sur notre page et sur notre site et envoyez nous vos infos.

Paris
L’accès à Paris est difficile depuis hier soir, des fouilles et des arrestations peuvent avoir lieu dans les gares, dans les trains, sur les autoroutes, dans la rue,…

10h30: 354 personnes ont été arrêtées préventivement à l’heure actuelle, au moins 34 sont gardées à vues. Les forces de l’ordre gardent à vue les « membres de l’ultra-gauche et de l’ultra-droite ». D’autres personnes sont gardées sous les motifs de « groupement en vue de commettre des violences et des dégradations » ou « provocation à la commission d’un délit ou d’un crime ».

13h15: On en est à 575 interpellations dont 361 gav.

15h40: L’intensité et le nombre de manifestants rendent un compte-rendu détaillé impossible. Le nombre d’arrestations officielles a dépassé les 700. Les chiffres du gouvernement et des médias sont ridicules : prétendant 8000 manifestants à Paris dont 1000 sur les Champs Elysées, alors que ce second chiffre seul atteint presque le premier.

fin de soirée: Le bilan atteint 1.385 interpellations dont 974 gardes à vue, la plupart à Paris. On déplore également 118 blessés du côté des manifestants.

Bruxelles
10h40: On ne sait pas encore quelle ampleur prendront les actions gilets jaunes à Bruxelles aujourd’hui. La police a doublé son dispositif et a également mis en place des mesures préventives, dont la fermeture de points-frontières entre la Belgique et la France cette nuit de 22h à 5h afin de contrôler plus facilement ceux qui passaient.

11h25: La police confirme 50 arrestations préventives et tente principalement d’empêcher l’accès au Quartier Européen et à la Zone Neutre. Voir la carte de PolBru. Plusieurs trains ne s’arrêtent pas à Bruxelles-Centrale. Des fouilles ont lieu dans les trois principales gares bruxelloises (Nord, Central, Midi).

11h35: 200 gilets jaunes à Trône en route vers Arts-Loi, suivis par l’hélicoptère.

11h50: La police bloque la Rue de la Loi dans les deux sens. Un drone d’observation est présent.

12h15: Gilets jaunes au carrefour Trêve/Belliard. Des policiers étrangers (probablement hollandais) sont présents. Petits affrontement.

12h20: Gilets Jaunes Place du Luxembourg, vers Trône.

12h24: On en est à 70 arrestations.

12h45: Les GJ de Schuman sont arrivés rue de la loi. 20 combis de police déchargent leur contenu à Trône.

12h53: Un très grand groupe de manifestants nassés au carrefour Arts/Belliard.

13h06: On a passé les 100 arrestations. La situation à Belliard n’est pas claire. Vandersmissen mène les opérations, trois lignes de flics anti-émeutes encerclent la nasse. Des renforts sont en déploiement.

13h14: De nouvelles lignes de flics sur la petite ceinture, la cavalerie est également présente. À priori la cortège Front Social est dans la nasse.

13h31: Affrontements dans la nasse.

14h: Une deuxième nasse à Schuman. La nasse à Art-Loi est sous l’effet d’une charge policière et est vidée petit à petit avec des groupes de manifestants qui se reforment derrières les lignes de police

14h05 Fouilles à l’entrée de la station de métro Art-loi qui est possiblement fermée

14h13 On signale une ligne de police au niveau de l’ambassade américaine qui empêche plusieurs centaines de Gilets Jaunes d’approcher la nasse qui est à 250 mètre.

14h17 On signale la présence de policiers anti-émeutes à la station métro Louise. Il est conseillé d’éviter les métros

14h22 Manifestation de centaines de Gilets Jaunes vers Rogier

14h35 La police est débordée par la manifestation qui compte environ 500 personnes qui se dirige maintenant vers la colonne du congrès.

14h36 On signale un groupe d’environ 80 Gilets Jaunes à Ixelles (Porte de Namur). Présence policière massive

14h38 La police envoie des renforts pour contrer la manifestation

14h39 Petits groupes de Gilets de Jaunes et de policiers dispersés entre porte de Namur et Louise. Un groupe de 30 GJ se dirigent vers le palais de justice

14h40 La manifestation bloque la rue royale

14h45 Le petit groupe de 80 personnes se dirige vers porte de Hall. On signale des arrestations et des matraquages avenue Louise

14h46 La manifestation de 500 personne est elle Boulevard du Jardin Botanique

14h50 arrivée massive de policiers et de combis près de Gare du Nord

15h Les arrêtés vont être emmenés aux casernes d’Etterbeek. On série de personne a pu quitter la nasse moyennant un contrôle d’identité

15h30 La plupart des manifestants ont été emmenés aux casernes d’Etterbeek. Il ne reste qu’une centaine de manifestants nassés rue Belliard.

15h50 Les policiers sont toujours déployés boulevard du Régent. Ils fouillent systématiquement les passant.e.s. Il s’agit d’unités venant d’Eupen.

16h25 Des manifestants sont toujours bloqués dans la nasse par la police du côté de Arts-Loi. De son côté, la police annonce qu’elle utilisera les images prises par les autopompes pour arrêter judiciairement des gens et libérera les autres.

18h Au total, plus de 400 personnes ont été arrêtés selon la police. Trois policiers ont été blessés. Un policier a fait un malaise, un a été blessé à la main par un jet de pavé et le dernier s’est fracturé la mâchoire.

Fin de soirée: Le bilan est de 450 interpellations et de dix arrestations judiciaires. Il s’agit de deux personnes qui faisaient l’objet d’un signalement pour d’autres faits et de huit personnes pour des faits en lien avec la manifestation.

Toulouse
10h50: Les gens sont fouillés à Jean Jaurès, sérum physiologique et maalox sont confisqués par la police.

10h55: Via l’info-traflic de l’IAATAA: Au niveau du square Charles de Gaulle et à Jean Jaurès, les CRS et GM fouillent les sacs et confisquent les masques et autre. La BAC tourne en ville dans une Ford focus grise. Des bacqueux sont à la sortie du métro Jeanne d’Arc, des GM aussi. 4 fourgons de GM entre la fin du marché du Crystal et Arnaud Bernard.

12h44: Plusieurs centaines de manifestants Place Jeanne d’Arc.

12h48: Les GJ prennent le boulevard de Strasbourg, un peu moins de 1000 manifestants. CRS derrière et à gauche.

13h02: Les GJ sont arrivés Place Arnaud Bernard.

13h19: Le gros est toujours à Arnaud Bernard. Une centaine à Jeanne d’Arc.

13h27: Un barrage de CRS séparent les cortèges Arnaud Bernard/Jeanne d’Arc. Les lycéens sont arrivés à Arnaud Bernard.

13h29: Le cortège Arnaud Bernard passe le cordon de CRS en chantant « À bas l’état, les flics et les bourgeois! »

14h50: Problème technique, les dernières mises à jour ont été effacés. Le cortège a rebroussé chemin devant l’énorme quantité de grenades lacrymogènes. Toujours Bvd Lascrosses mais prend l’avenue Séjourné.

15h: Plusieurs blessés dans les affrontements dans les rues adjacentes. La manif a passé le Pont des Catalans.

16h: Le cortège est arrivé à St-Cyprien.

16h10: Émeute sur le pont des Catalans.

16h40: Des barricades enflammées séparent les milliers de manifestants restés sur place et la police à l’entrée du Pont des Catalans, côté St-Cyprien. Un chantier et une banque ont été démontés. La police est débordée.

17h50: La police perce doucement les barricades, les milliers de GJ quittent la zone.

19h18: L’émeute se poursuit. Elle est à présent aux Arènes et se dirige vers Deodat de Severac.

Acte 4 (Place de la République)

Acte 4 (Place de la République)

Le 19 juillet dernier, Mustafa Khaled Awad, a été arrêté au poste-frontière d’Allenby entre la Jordanie et la Cisjordanie. Mustafa, 36 ans, originaire d’un camp de réfugiés palestiniens du Liban, Ain el-Helweh, avait obtenu l’asile en Belgique avant d’obtenir la nationalité. Durant les deux premières semaines de sa détention, Mustafa n’a pas pu consulter d’avocat ni contacter sa famille. Ce n’est que le 8 août qu’il a pu rencontrer le consul belge, après avoir subit 20 jours d’interrogatoires. Les violences lors d’un interrogatoire par les forces de sécurité israéliennes sont coutumières et légalisées: agressions physiques, pressions psychologiques sévères, privation prolongée de sommeil, etc. Los d’une de ces journées d’interrogatoire, Mustafa a été interrogée pendant 20 heures continues par des équipes d’interrogateurs qui se relayaient. Mustafa souffre de problèmes de santé et souffre de fortes douleures lombaires, des problèmes de santé qu’il n’a probablement pas la possibilité de soigner. Mustafa est militant dans plusieurs associations palestiniennes et est également danseur dans une troupe de debkeh, il est accusé par la police israélienne d’appartenir au FPLP, le Front Populaire de Libération de la Palestine.

Voir la page facebook « Free Mustafa »

Mustafa Awad

Huit personnes ont été interpellées lors de la « Fête à Macron », qui s’est déroulée à Paris samedi 5 mai, en présence de dizaines de milliers de personnes, entre la place de l’Opéra et la place de la Bastille. Quatre ont été relâchées sans faire l’objet de poursuites. Les quatre autres ont été mises en garde à vue à l’issue de ces interpellations, dont deux ont été levées depuis :
– un mineur, trouvé en possession d’armes par destination, a fait l’objet d’un rappel à la loi puis a été remis en liberté.
– deux majeurs, interpellés pour « port d’arme prohibé », ont été placés en garde à vue. L’un d’eux, arrêté en possession notamment d’un marteau, a toutefois été remis en liberté en raison d’une « infraction insuffisamment caractérisée ».
– une personne, impliquée dans les dégradations volontaires d’un véhicule de Radio France, est toujours interrogée par des enquêteurs. Radio France a par ailleurs confirmé son intention de déposer plainte.

La

La

Sous couvert de prévention du terrorisme et du crime organisé, le gouvernement japonais se dote d’un arsenal législatif très controversé. Le projet de loi contre toute forme de « conspiration » a été voté le 23 mai par la Chambre basse et devrait l’être à la mi-juin par le Sénat. S’il entre en vigueur, il permettra la mise en examen d’une personne ou d’un groupe pour son implication dans la préparation ou la réalisation d’actes terroristes ou criminels.

Cette loi, placée dans la perspective des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 est un projet déjà présenté et rejeté en 2003 et 2005. Les associations de défense des droits de l’homme, l’ordre des avocats, des journalistes et des universitaires redoutent un détournement de l’objectif affiché pour permettre la surveillance arbitraire de n’importe quel citoyen opposé aux politiques gouvernementales, alors que la police bénéficie déjà d’une importante marge de manœuvre en la matière.

Policiers japonais

Policiers japonais

La grande manifestation annuelle pour la libération de Georges à Paris aura cette année lieu le 17 juin à 15h. Nous organiserons un co-voiturage depuis Bruxelles, un autre co-voiturage sera organisé depuis Charleroi. Contactez nous pour en être !

Manifestation pour la libération de Georges Abdallah ce 17 juin

Manifestation pour la libération de Georges Abdallah ce 17 juin

Des guérilleros maoïstes ont mis le feu à quatre véhicule à proximité du village de Kothri, dans le district de Gachiroli (Maharashtra) mercredi dernier. Selon les informations officielles, certains des véhicules étaient utilisés pour transporter les produits forestiers du Forest Department. Une trentaine de guérilleros ont intercepté les deux camions et les deux tracteurs sur la route de Ghot Potegaon vers 14h mercredi avant d’y mettre le feu. Les camions appartenaient au Ballarpur Forest Department tandis que les tracteurs appartenaient à des privés. Les maoïstes ont battu en retraite immédiatement après leur action. Le 22 décembre dernier, une brigade de guérilleros avait incendié 80 camions de transport de minerai de fer près de Surjagad, dans le même district.

Véhicule incendié par la guérilla

Véhicule incendié par la guérilla

Voici le bilan de la répression de la manif du 15 septembre selon le groupe de défense collective (Defcol):
« A Paris, le ministère et la préfecture annoncent 4 manifestants blessés pour 8 flics blessés (15 sur toute la France). C’est simplement délirant, quiconque était présent le 15 septembre sait que les flics se sont montrés particulièrement agressifs, que les blessés graves étaient nombreux et qu’un manifestant a perdu un oeil.
Leurs fouilles, leurs intimidations, leurs coups de matraques, leurs tirs de grenades et de flash ball se sont conclus par des arrestations. D’après eux 17 personnes ont été interpellées à Paris, 62 sur toute la France.
À notre connaissance, huit manifestants sont passés en comparution immédiate, un mineur a été présenté devant un juge des enfants et une personne à qui une CRPC a été proposée (Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) l’a refusée. Cette dernière est donc convoquée à une date ultérieure.
Concernant les huit comparutions immédiates :
– Le renvoi du procès a été demandé dans cinq cas. Tout le monde comparaîtra libre à la barre, avec un contrôle judiciaire pour 2 d’entre eux plus une interdiction de Paris pour l’un deux.
– Deux manifestants ont été condamnés pour des jets de projectiles et rébellion. L’un à 6 mois ferme sans mandat de dépôt alors qu’il nie les faits, l’autre à 1 500 euros d’amende dont 1 000 avec sursis.
– Enfin, un dernier a été relaxé. De l’aveu même de la proc, l’infraction n’était pas caractérisée, en gros les flics se contredisaient eux-même dans leur procès-verbal.
S’agissant du mineur, la juge a décidé son placement sous le statut de témoin assisté. »

Le syndicaliste éborgné par la police

Le syndicaliste éborgné par la police