Dimanche 5 janvier vers 22h, deux groupes de manifestants ont attaqué avec des pierres et des cocktails Molotovs le bâtiment du ministère des communications et des transports de la ville de Mexico et un concessionnaire Nissan situé non loin, causant des dégâts au bâtiment et à plusieurs voitures. Lors de l’attaque contre le ministère, la police fédérale qui surveillait le bâtiment a tiré d’abord en l’air puis à plusieurs reprises contre les assaillants, mais blesser personne.

Trois anarchistes ont été arrêtés, deux Canadiens (Fallon Poisson et Amelie Pelletier) et un Mexicaine, Carlos Lopez Martin. Jusqu’à présent, la seule accusation est celle de dégradations, évaluées entre 50 et 150 000 pesos [10 000 euros]. Le tribunal fédéral a décidé la prison préventive pour tous les trois. Pour toute lettre de solidarité, salutations, soutien économique et informations, contacter ce mail : fuego_a_las_carceles@riseup.net

Mexico

Vendredi 11, la Cour d’Appel de Rennes a rendu sa décision. Les magistrats confirment la relaxe du policier qui, volontaire pour expérimenter le LBD40, un flashball nouvelle génération, avait fait usage de son arme lors d’une manifestation lycéenne le 27 novembre 2007. À la suite de ce tir, un lycéen alors âgé de 16 ans, perdait l’usage d’un œil.

S’en suivent six années de bataille juridique afin que ce policier réponde de son acte. Mais en avril 2012, il est relaxé dans un tribunal de Nantes encerclé de policiers. Vendredi 11, au Parlement de Bretagne de Rennes, une dizaine de personnes venues soutenir Pierre n’ont pu entrer dans la salle d’audience où est prononcé le délibéré. Ni Pierre ni la Ligue des Droits de l’Homme, partie civile, ne pourront assister au délibéré. Ils apprenont par une secrétaire que la Cour d’Appel de Rennes confirme la relaxe du policier.

LBD 40

Demain mardi, les 11 activistes seront de nouveau devant le tribunal dans le procès « du 11 de Wetteren ». Il y a exactement deux ans, les accusés ont participé au fauchage de quelques pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren pour attirer l’attention sur les problèmes, et les conséquences liées à l’introduction des OGM dans l’agriculture et la chaîne alimentaire.

A l’extérieur du tribunal, dès 9 H00 se tiendra une « Publieke Expertise Publique » sur l’indépendance de la recherche, la lutte contre les OGM, la criminalisation de l’activisme. En train : de Bruxelles-midi à 8h21, arrivée à Termonde à 8h53 + 10 minutes à pied //De Liège à 7h05, arrivée à 8h53 // De Namur à 7h20, arrivée à 8h53.

Voir le programme détaillé

Termonde: Procès des « patatistes » demain

Mardi, le ministre britannique de la Défense a confirmé l’installation de missiles sol-air sur six sites à Londres et à proximité pour ‘protéger le parc olympique’. Leur localisation exacte a été dévoilée et certains missiles seront notamment déployés sur des tours résidentielles. Des habitants d’une des tours ont introduit un recours en justice pour empêcher le dispositif que le ministre a détaillé: ‘le dispositif de sécurité aérienne comprendra quatre système de missiles Rapier et deux de missiles à grande vitesse qui feront partie d’un programme de sécurité aérienne à plusieurs niveaux comprenant avions de combat Typhoon, hélicoptères, militaires spécialistes en reconnaissance et radars (…) Un petit nombre de militants sont opposés au déploiement de ces mesures défensives (…) Le ministère est confiant qu’il l’emportera’.

Missile Rapier

Pendant ces années la Communauté Mapuche de Temucuicui a souffert d’intenses et gigantesques opérations de la police militarisée du Chili, de perquisitions, du harcèlement et interrogatoires d’enfants dans les écoles, de la détention arbitraire d’étudiants secondaires, toutes ces actions faisant partie intégrante d’une stratégie de l’État Chilien afin de démoraliser la Communauté et leurs dirigeants.

C’est ce lundi 26 mars 2012 que va commencer de la préparation de la procédure orale contre sept membres de la Communauté de Temucuicui et trois membres de la Communauté de Malleco, dont deux mineurs d’âge. Dans cette affaire, les dix Mapuches sont accusés de crimes à caractère terroriste, de vol avec violence, d’incendie terroriste, de complot terroriste et d’association de malfaiteurs à caractère terroriste, en vertu d’une loi anti-terroriste promulguée sous Pinochet.

Le principal témoin à charge est un ‘témoin protégé’ (Raúl Arturo Castro Antipán) qui affirme avoir participé, le 10 octobre 2009, avec les accusées aux faits reprochés (incendie, vol…). Or, les Mapuches le dénoncent car il reçoit une rétribution financière de la part du procureur et il a déjà été témoin dans une vingtaine des procès contre leur communauté.

Luis Marileo
Jorge Mariman
Inculpés Mapuches

En mai dernier, la France avait accepté de transférer, à titre temporaire, Garikoitz Aspiazu Rubina, alias ‘Txeroki’ vers l’Espagne à la demande de la justice espagnole. C’était la première fois que la France remettait à l’Espagne un membre de l’organisation indépendantiste basque ETA en phase d’instruction judiciaire. Txeroki a finalement été jugé à Madrid par l’Audience Nationale, et condamné ce vendredi à 377 ans de prison. Le tribunal l’a jugé responsable de vingt tentatives d’assassinat terroriste et d’un délit d’actes terroristes.

Espagne/Pays-Basque: Lourde condamnation pour un militant ETA

En début d’après midi, un rassemblement a eu lieu devant l’ambassade du Pérou à Bruxelles (et devant de nombreuses ambassades du Pérou dans le monde). La suspension pour une durée de 90 jours du décret 1090 a été finalement débattue et votée majoritairement au Parlement ce mercredi 10 juin. Mais le celui-ci n’est pas abrogé comme l’exigent les mouvements amazoniens, ainsi que les organisations internationales de défense des droits humains et les mouvement amérindiens de l’ensemble du continent.

Une ministre a donné sa démission suite aux évènements de Bagua et des photos sont maintenant publiées partout montrant des policiers tirer sur les manifestant avec des armes à feu (AK47) et non seulement avec des lacrymogènes. Le dirigeant indigène Alberto Pizango a trouvé refuge dans les locaux de l’ambassade du Nicaragua à Lima et y demandait l’asile politique. Asile qui lui fut accordé rapidement par une déclaration de l’ambassadeur Tomás Borge déclarant que le leader amazonien ‘a toutes les caractéristiques d’un persécuté politique’.

A Iquitos, les autorités ont fait savoir que l’armée sera déployée dans les rues de Iquitos, la grande ville de la plaine amazonienne du nord-est du pays à partir de minuit. Cette mesure a été immédiatement analysée comme une provocation par les organisations telles que le Comité de Lutte des Peuples Indiens de Loreto qui appellent à une ‘grève régionale pour la paix et la dignité amazonienne’ en relation avec la mobilisation nationale. Les habitants de la région qui occupent la route entre Yurimaguas et Tarapoto ont accepté hier de la débloquer pendant deux fois deux heures pour permettre le passage de camions qui transportent des aliments. Cette décision a fait baisser un peu la tension mais la situation continue d’être explosive. D’après l’agence Servindi, plus de 4.000 amérindiens des ethnies Shawi, Chayawita, Cocama-Cocamilla et Shibilos vont arriver dans la matinée dans la ville de Yurimaguas, région de Loreto. Ces manifestants viennent en bateaux depuis leurs lointaines communautés situées sur les bords de la rivière Huallaga, dans la province du Alto Amazonas. Ils vont venir grossir les rangs des populations déjà mobilisées dans les environs immédiats de Yurimaguas.

Indiens Yurimaguas

Miguel Ángel Bergado Martínez, détenu politique antifasciste, aura accomplit le 8 mai 28 ans de prison. Bergado a pris un contact avec les GRAPO en 1979, en se mettant à faire partie de ses commandos opérationnels. Il est passé à la clandestinité en 1980 et il a pris part à l’infrastructure qui a obtenu la liberté des 5 militants du PCE (r) et des GRAPO qui se sont évadés de la prison de Zamora le 17 décembre 1979. Il a également participé aux actions armées qui ont coûté la vie à un général de l’Armée espagnole et à un sous-officier de la police nationale.

Arrêté le 8 mai 1981, quand il avait 23 ans, il a été cruellement torturé et emprisonné. Condamné à 55 ans de prison en 1990 et transféré à la prison de Puerto II, pendant la grève de la faim développée pendant 435 jours par 58 prisonniers et prisonniers politiques du PCE (r) et des GRAPO, il a eu un grave affrontement avec un gardien de prison qui se montrait spécialement brutal avec les grévistes. Comme résultat de l’affrontement, le gardien de prison a été gravement blessé. Depuis cette date, encore plus s’il tient, il a été spécialement soumis à un contrôle absolu, à des isolements et à des mauvais traitements. Il a été transféré dans 22 prisons.

Il devait être remis en liberté en novembre 2006, après avoir accompli 25 ans et demi de prison, mais on lui a appliqué de fait la réclusion perpétuelle, et selon la dernière loi, appliquée avec un caractère illégal rétroactif, il ne sera pas libéré avant 2011. Il se trouve actuellement prisonnier 1er degré dans la prison de Puerto de Santa Maria, à 1000 kilomètres de sa famille et de son entourage. Il est, à côté du militant d’ETA Joxe Mari Sagardui ‘Gatza’ (qui aura accompli le 8 juillet 29 ans de détention!) le prisonnier politique qui aura accompli le plus d’années.

Rappelons que pendant ce temps, les assassins de l’État jouissent d’une liberté absolue. C’est le cas des membres des Groupes Antiterroristes de Libération (Grupos Antiterroristas de Liberación, GAL), ces escadrons de la mort créés dans les services spéciaux espagnols (CESID), la Guardia Civil et la Policía Nacional, sous le gouvernement socialiste de Felipe González, sous la responsabilité du ministre de l’intérieur José Barrionuevo et dont le but était de lutter contre ETA au moyen d’enlèvements, de tortures et d’assassinats extra-judiciaires (avec la complicité de policiers français). Quatre exemples (deux dirigeants, deux exécutants):

* Enrique Rodríguez Galindo. Ce général de la Guardia Civil est le principal fondateur et un exécuteur des GAL. Après une détention préventive entre le 23 mai et le 2 août 1996 et entre le 15 septembre 1997 et le 26 juin 1998, Galindo a été condamné par la cours Suprême pour la séquestration, l’assassinat et la disparition des militants basques Lasa et de Zabala à 75 ans et 6 mois de prison le 9 mai 2000. Le 1er octobre 2004, il est sorti dans un régime ouvert pour ‘raisons de santé’. Au total, cinq ans et cinq mois en prison de luxe. Sa liberté conditionnelle – sans un contrôle mensuel, bien que les Institutions Pénitentiaires disent qu’il est hebdomadaire, chose démontrée incertaine – en 2013. Il vit dans un quartier riche de Saragosse, sans aucun problème de santé et d’argent. Pour avoir organisé sept assassinats, dirigé les GAL et ordonné centaines de tortures: 5 ans de prison.

* José Julián Elgorriaga Goyeneche. Ce dirigeant du parti socialiste espagnol (ex-délégué du Gouvernement au Pays Basque), commanditaire des GAL, a été condamné à 75 ans de prison pour assassinats, séquestration, disparition et pour avoir dirigé une organisation terroriste. Il a été admis en prison le 9 mai 2000 – il a été avant en préventive sept mois – et est sorti un an après, le 23 juillet 2001, pour ‘raison de santé’. Au total, un an et neuf mois en prison de luxe (3% de la condamnation).

* Enrique Dorado Villalobos. Ce sergent de la Guardia civil était un exécuteur des GAL et un tortionnaire identifié par des centaines de prisonniers torturés. Condamné pour l’assassinat des militants basques Lasa et de Zabala à 71 ans de prison, il a été admis pour la première fois en réclusion préventive en mai 1996 et, condamné, le 9 mai 2000. Le 16 mars 2002, il est sorti en 3eme degré de Alcalá-Meco. Au total, il aura fait six ans pour terrorisme, assassinats et séquestration. En plus d’être un mafieux impliqué dans le trafic de stupéfiants de centaines de kilogrammes de cocaïne et d’autres drogues et dans des dizaines de vols, certains avec une violence extrême, il a seulement accompli deux ans de prison pour une condamnation précédente pour un vol dans un magasin d’Irún.

* Felipe Bayo Leal. Membre des GAL et de la Guardia Civil avec le même pedigree que celui de Dorado: condamné pour la séquestration, l’assassinat et la disparition de Lasa et de Zabala à 71 ans de prison, il a été admis en préventive en mai 1996 et il s’est mis, avec différentes périodes d’une liberté, à exécuter une forte peine quatre ans après. Il est sorti en mars 2002. Au total, six ans dans une prison de luxe.

Et il en va de même pour tous les commanditaires, fondateurs, dirigeants et exécutants des GAL. Certains n’ont tout simplement pas été inquiétés (ainsi la direction du PSOE alors au pouvoir), d’autres ont purgés des peines de prison symboliques. Pour rappel, entre 1983 et 1987, les GAL ont assassinés 27 personnes et gravement blessés de nombreuses autres.

Pour écrire au camarade:

-Miguel Ángel Bergado Martínez
-PRISIÓN DE PUERTO DE SANTA MARÍA I, a.c. 555
-11500 Puerto de Santa María (Cádiz)
-ESPAGNE

Pour en savoir plus sur le GAL

Le 1er février 2002, trois révolutionnaires chiliens (Mauricio Hernandez Norambuena, militant du Front Patriotique Manuel Rodriguez, Alfredo Canales Moreno et Marco Rodríguez Ortega, militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire – Armée de Guérilla des Pauvres), deux révolutionnaires colombiens (Marta Urrego Mejia et William Gaona Becerra), et la révolutionnaire argentino-espagnole Karina Germano López étaient arrêtés à Sierra Negra, au Brésil, suite à l’enlèvement du milliardaire Washington Olivetto, le roi de la publicité au Brésil. L’opération devait financer la lutte du FPMR et du MIR-EGP.

Après leurs arrestations, ils sont torturés (Alfredo et Marco à l’électricité) et condamnés, en première instance, à seize années de prison. En novembre 2003, le Tribunal Supérieur de São Paulo dénie le caractère politique de l’action et alourdit les peines: trente ans de prison à un régime exceptionnellement sévère. Chaque prisonnier ne peut recevoir que des visites de sa famille la plus proche, mais comme aucun parent ne vit au Brésil, les visites sont très rares. Mauricio Hernandez est soumis depuis cinq années au pénitencier de Catanduras à un régime d’isolement total qui l’oblige à vivre dans une cellule de 3×2 mètres, lit et toilette y inclus, dont il ne peut sortir que deux heures par jour, et seul. Il n’a pas accès à la TV, même pas aux journaux, radio, et ne peut recevoir qu’un livre par semaine. Il ne peut pas avoir de contacts avec d’autres prisonniers.

Lire la biographie de Mauricio

Lire une interview de Mauricio





Pour écrire aux prisonniers:

-Mauricio Hernández Norambuena
-Penitenciaria Federal de Catanduvas.
-Rodovia PR-471, kilómetro 15.
-Zona Rural.
-Catanduvas/PR. CEP 85.470-900
-Brésil

-Alfredo Canales Moreno – 228.514
-Penitenciaria C.P.M.
-Marcelo Pires da Silva
-Rodovía Eduardo Saigh – Km 292,5
-Caixa Postal 53
-CEP 18730-000 Itaí
-São Paulo – Brésil

-Marco Rodriguez Ortega – 228.515
-Penitenciaria C.P.M. cela 110
-Marcelo Pires da Silva
-Rodovía Eduardo Saigh – Km 292,5
-Caixa Postal 53
-CEP 18730-000 Itaí
-São Paulo – Brésil

-Maite A. Bellón – Ala A 09
-Rua Alagoas, 100
-Campinas
-CEP 13031-210 São Paulo
-Brésil

-William Gaona Becerra – 227.880
-PenitenciariaC.P.M.
-Marcelo Pires da Silva
-Rodovía Eduardo Saigh – Km 292,5
-Caixa Postal 53
-CEP 18730-000 Itaí
-São Paulo – Brésil

Pénitentier de Catanduras
Alfredo Canales Moreno
Marco Rodriguez Ortegua
Karina Dana Lopez Germano
Maïté A Bellon
William Gaona Becerra

Texte du tract diffusé par le Secours Rouge le premier mai:

Soutenons les prisonniers révolutionnaires

La libération de Bahar Kimyongür est une nouvelle preuve qu’à force de mobilisations solidaires, nous pouvons faire reculer la répression. Il s’agit indiscutablement d’une victoire de la solidarité militante, mais il ne faut pas baisser la garde et au contraire développer nos capacités de mobilisation dans la perspective du nouveau procès de Bahar, qui aura lieu dans les six mois. Bahar n’était pas le seul militant belge détenu pour son engagement; Bart De Geeter, membre actif de l’Anarchist Black Cross (ABC) de Gand, est toujours détenu en Allemagne pour avoir aidé des anarchistes espagnols évadés de prison. La solidarité internationale requiert aussi nos énergies. En France, la situation des prisonniers d’Action Directe, et de Georges Ibrahim Abdallah, détenus depuis plus de vingt ans et tous libérables depuis des années, est effroyable. Plusieurs d’entre eux accumulent de graves problèmes de santé (Georges Ibrahim Abdallah vient de subir un pneumothorax, Nathalie Ménigon a subi plusieurs accidents cérébral-vasculaire qui l’ont laissée partiellement hémiplégique), et si on laisse les autorités françaises faire à leur guise, elles n’accorderont de grâce médicale qu’à la toute dernière extrêmité, comme pour Joëlle Aubron, militante d’Action Directe libérée quelques mois avant de mourir de son cancer.

Partout en Europe la répression se durci: en Italie, les militants du Parti Communistes Politico-Militaire ont rejoint, dans les couloirs d’isolement total, les prisonniers des Brigades Rouges/Parti Communistes Combattant et ceux du mouvement ‘anarchiste-insurectionnel’.

Par leur engagement révolutionnaire, les prisonniers ont été à l’avant-garde de la lutte anticapitaliste et anti-impérialiste, et leur emprisonnement, comme tout ce qui l’aggrave, est une réaction des oppresseurs à cet engagement. En effet, toutes les modalités de la répression spécifiquement dirigée contre les prisonniers révolutionnaires visent à les éliminer comme acteurs politiques. Du premier au dernier jour de la détention, de l’isolement carcéral qui suit l’arrestation jusqu’au chantage au reniement qui précède la libération, l’appareil répressif de la bourgeoisie vise les prisonniers révolutionnaires en ce qu’ils sont, précisément, des militants politiques actifs et résolus.

A la différence des organismes humanitaires et apolitiques, pour qui cette question est secondaire, le Secours Rouge considère que le premier devoir de solidarité avec les prisonniers révolutionnaires est de les aider à maintenir leur identité politique, à rester des acteurs politiques, à continuer de servir la cause de la libération des peuples. Constitué en 1985 en soutien aux prisonniers des Cellules Communistes Combattantes, ayant élargi en 1989 son champ d’activité à tous les prisonniers révolutionnaires, communistes, antifascistes et anti-impérialistes, et ayant rallié en 2000 le projet de construction d’un Secours Rouge International (projet auquel travaillent aujourd’hui dix-sept organisations de sept pays), le Secours Rouge/APAPC assure depuis plus de vingt ans, sans interruption (mais non sans problèmes…) le soutien aux prisonniers révolutionnaires. Informez-vous sur les activités du Secours Rouge (secoursrouge.org), prenez contact avec nous (permanence à la librairie Aurora, 34 av. Jean Volders, du mardi au vendredi de 12h à 18h).

Salut aux prisonniers révolutionnaires! Liberté pour tous! Stop à l’isolement et au chantage au reniement! Abattre le capitalisme! Construire la solidarité!

Secours Rouge/APAPC, (section belge de la Commission pour un Secours Rouge International)

1er mai 2007