Plus de 150 militants kurdes ont manifesté à Bruxelles à Porte de Namur, à l’appel de l’Union des femmes Kurdes de Belgique et de Navbel, pour dénoncer les conditions d’incarcération de Abdullah Öcalan, leader kurde emprisonné en Turquie.

Ce rassemblement a également été l’occasion de dénoncer la menace d’invasion du Rojava par la Turquie. Suite à l’annonce surprise du projet de retrait des troupes américaines présentes sur le territoire par Donald Trump, le risque d’invasion risque de se faire plus pesant, menaçant toute la population présente sur le territoire. Une délégation de membres et de sympathisants de la campagne Celox Shengal était présent lors de cette manifestation (shengal.xyz).

Le Bataillon International de Libération (IFB) est une unité combattante des YPG, les milices kurdes qui mènent et défendent la révolution du Rojava dans le Nord de la Syrie. La révolution du Rojava a apporté un modèle sociétal progressiste, démocratique, défendant les Femmes et les différents peuples qui habitent la région.

L’IFB prend pour modèles les Brigades Internationales qui avaient défendu la république espagnole en 1936. Le film est un document politique et militaire qui exprime clairement sa solidarité avec le bataillon et les causes qu’il défend. Le film, tourné à Raqqa, sera suivi d’une discussion avec Andi, secrétaire du Secours Rouge International, participante au tournage du film.

Une coorganisation Secours rouge/ACJJ, ce vendredi 14 décembre à 19h, à la « Maison Commune l’Aurore », 162 Rue du Midi, 1000 Bruxelles.

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We need to take guns

We need to take guns

Le 6 octobre dernier, de violents affrontements ont opposé les forces YPG/YPJ à Daesh dans des villages proches de Hadjin dans la province Deir ez-Zor au Rojava. Farid Medjahed (Şahin Qereçox), militant marseillais des YPG, a été tué dans cette opération.

Farid Medjahed (Şahin Qereçox)

Farid Medjahed (Şahin Qereçox)

Une commémoration de la Tikko à Hassaké a été attaquée ce jeudi 16 août, la commémoration se tenait pour le Commandant Nubar Ozanyan, tué il y a un an au combat, se tenait sur place. La voiture qui approvisionnait le lieu en eau est passée sur un engin explosif vers 7h15. Un combattant YPG a été blessé.

Erratum : il ne s’agissait pas d’une attaque à la voiture piégée comme annoncé au départ.

Le véhicule piégé

Le véhicule piégé

Dans la nuit du 28 juillet, les YPG ont exécuté un chef du groupe Feylaq Sham à Afrin (voir la vidéo). Le groupe Feylaq Sham est un des groupes, alliés à l’état turc, qui occupent le canton d’Afrin depuis le 18 mars. Ce groupe participe au régime de terreur et d’épuration ethnique, visant à remplacer les habitants par des arabes sunnites organisés par les salafistes. Les YPG avaient déjà exécuté un des responsables de ce groupe en mai (voir notre article).

Combattants et combattantes des YPG (archive)

Demain samedi, Alternative Libertaire organisera une rencontre-débat avec un ou plusieurs volontaires révolutionnaires ayant fait partie des YPG dans le Rojava. Ils parleront de leurs expériences, de la dynamique émancipatrice, des limites et du potentiel du processus révolutionnaire en court dans la région. Lors de cette soirée sera également projeté le film de Chris den Hond et Mireille Court : Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien (45 minutes).

Samedi 30 juin à 18h
Au Local Sacco Vanzetti, Chaussée de Forest 54, 1060 Saint-Gilles.
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Un communiste libertaire au Rojava, raconte (Bruxelles)

Un communiste libertaire au Rojava, raconte (Bruxelles)

Les YPG ont annoncé ce mardi leur retrait de Manbij (Minbej), une ville qu’elle avait prise aux jihadistes du groupe Etat islamique en 2016 (voir notre article) dans une dure bataille où était notamment tombée une combattante du Bataillon international de Libération (voir notre article). Cette annonce intervient au lendemain d’une réunion entre le secrétaire d’Etat américain et son homologue turc, qui a abouti à un accord concernant Manbij, selon le département d’Etat. Les YPG forment l’épine dorsale des Forces démocratiques syriennes (FDS ou QSD) qui avaient formé un « Conseil militaire de Manbij » avec des forces locales.

Depuis plusieurs semaines, le président turc Erdogan menaçait de lancer ses forces contre la région de Manbij, où sont pourtant stationnées des militaires français et américains soutenant les FDS dans leur lutte contre l’Etat islamique. Ces menaces survenant après l’offensive turco-jihadiste sur Afrin. Située à une trentaine de kilomètres de la frontière turque, la région de Manbij est hautement stratégique. Les escarmouches s’étaient multipliées entre les FDS et les forces turques, essentiellement sous la forme de tirs d’artillerie.

Combattants et combattantes des YPG (archive)

Le 4 mai, les YPG ont réalisé une embuscade contre Jamal al-Zakhlool, responsable de la sécurité au sein du groupe jihadiste Faylaq al-Rahman et collaborateur du MİT, les services de renseignement turcs. L’embuscade a eu lieu sur la route entre les villages de Kurzalah et de Basutah, dans le canton d’Afrin, trois combattants du Faylaq al-Sham ont également été tués et deux véhicules détruits.

Zakhlool était responsable de l’organisation de l’installation des djihadistes qui se sont récemment retirés de la région de Ghouta orientale pour occuper la région d’Afrin, dans le cadre de la politique turque de transformation de la démographie de la région au profit d’arabes sunnites organisés par les salafistes. Ceux organisent un régime de terreur avec l’aide du MIT. Chaque semaine, des habitants du canton d’Afrin sont victimes d’enlèvements et de tortures. Parfois les familles sont rançonnées et doivent payer des milliers de dollars aux jihadistes pour retrouver leurs proches vivant. Parfois les personnes enlevées sont assassinées. 140.000 personnes ont été déplacées d’Afrin et on ne leur permet pas de rentrer chez elles. Depuis la mi-mars, environ 71.000 personnes ont été transportées dans le nord-ouest de la Syrie depuis la Ghouta orientale et l’est du Qalamoun.

Un camp de transit créé par les turcs pour accueillir les jihadistes de la Goutha et leurs familles destinés à remplacer les populations kurdes d’Afrin

Un camp de transit créé par les turcs pour accueillir les jihadistes de la Goutha et leurs familles destinés à remplacer les populations kurdes d'Afrin

Le jeudi 24 mai au Pianofabriek (rue du fort 35 à Saint-Gilles) aura lieu un concert en solidarité avec le Rojava. Il est organisé par le Rojava Solidarity Committee et le syndicat IWW Belgium. Le chanteur engagé américain David Rovics viendra partager son répertoire de chansons accompagnant les luttes aux Etats-Unis (mouvements anti-guerre, combats écologiques et sociaux) et du monde (Palestine, Kurdistan) dans le cadre de sa tournée européenne « Balad of a Wobbly Tour ». Avant le concert, un débat se tiendra sur la situation actuelle au Rojava.

Plus d’informations ici

Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava

Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava