Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Merci aux 150 personnes qui sont venues à l’ouverture hier soir! Une photo de solidarité avec Anton (emprisonné pour la voiture de police incendiée à Paris). Des militants de Antifa NP2C, Alternative Libertaire Valencienne, OCML-VP Toulouse et Paris se sont joints à la fête.

Pour se tenir au courant de la suite des activités, voyez le site du local: saccovanzetti.space ou la page Facebook.

Bruxelles: Succès de l’ouverture du Sacco-Vanzetti

Ce 9 décembre, le Secours Rouge inaugurera son local, le « Sacco-Vanzetti », ce local servira aussi de lieu de réunions et d’activités pour d’autres groupes et collectifs actifs sur le terrain de la solidarité de classe ou de l’action antifasciste. Le nom est celui de deux militants anarchistes, victimes d’un lynchage judiciaire aux USA, et qui ont courageusement fait face à la justice de classe.
Cette salle de réunion et d’activités politiques (permanences, infothèque, conférences, projections, soirées de solidarité) est idéalement placée dans le bas de Saint-Gilles, à la sortie du métro « Porte de Hal » et à deux pas de la Gare du Midi.

Bruxelles: Soirée d’ouverture du Sacco-Vanzetti ce 9 décembre

Sept enseignants stagiaires de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación (CNTE) ont été arrêtés hiers mardi 7 décembre à Patzcuaro. Ces arrestations font suite aux blocages des routes et des voies ferrées par les manifestants, ainsi qu’à plusieurs affrontements contre des agents de la police fédérale et de la police de l’Etat du Michoacan à Patzcuaro, Lazaro Cardenas, Miguel Hidalgo, Maravatío, dans la capitale de l’Etat, à Morelia. Les détenus ont été mis à la disposition du procureur général de la République, ils sont accusés entre autre d’obstruction de routes.

Blocage d’une voie ferrée par les grévistes de la CNTE

Blocage d'une voie ferrée par les grévistes de la CNTE

Des femmes membres de syndicats (plateforme intersyndicale composée de l’UST, de la CIST et du Synecs) sont en grève depuis plusieurs mois. Elles avaient décidé d’organiser hier mardi 6 décembre une grande journée de mobilisation pour protester contre la gestion de la crise que traverse le pays par le gouvernement. Mais la manifestation a été interdite et dès les premières heures du jour, les forces de l’ordre ont investi les entrées de la Bourse du travail et du siège du Syndicat du Tchad. Finalement, la marche n’a pu se tenir. Au sud du Tchad, à Moundou, la ville a été réveillée par un tintamarre de casseroles et des coups de sifflets entraînant l’interpellation de quelques femmes qui ont été relâchées.

Police anti-émeute tchadienne

Police anti-émeute tchadienne

Une manifestation à Athènes à la mémoire de Alexis Grigoropoulos tué par la police en 2008 a donné lieu à des affrontements mardi soir, des manifestants jetant des pierres et des cocktails Molotov contre la police et incendiant des voitures dans le quartier d’Exarcheia, où Alexis Grigoropoulos, 15 ans, avait été tué par un policier il y a huit ans. Toute la journée de mardi, la police athénienne a été sur le pied de guerre, avec des milliers de policiers mobilisés. Deux stations de métro du centre ont été fermées.

Les affrontements d’hier à Athènes

EDIT 8/12: Le bilan est d’un blessé dans les rangs de la police. Au moins 23 manifestants ont été arrêtés.

Les affrontements d'hier à Athènes

Le Tribunal de Grande Instance de Toulouse dans son jugement n’a pas retenu le motif « d’incitation à la discrimination en raison d’une ethnie, religion, nation » (basé sur la la loi de la presse) et les poursuites des parties civiles concernant cette accusation ont été jugées irrecevables. Ce qui amène ces parties civiles à faire appel. D’autre part le tribunal ne mentionne pas de prétendue illégalité du boycott d’Israël comme veulent le faire croire les associations sionistes.

Les juges ont débouté la LICRA et le BNVCA, à l’origine de la dénonciation reprise par le procureur, pour les dommages et intérêts qu’ils avaient réclamés. Il n’en demeure pas moins que les juges ont condamné quatre militants de BDS Toulouse à 1000 euros d’amende avec sursis, pour avoir participé à deux actions BDS en décembre 2014 et février 2015, en application d’un article évoquant « le refus de fourniture d’un bien ou d’un service »… Aucune enseigne n’avait pourtant porté plainte, considérant n’avoir subi aucun préjudice.

A l’audience du 22 septembre

A l'audience du 22 septembre

Ce sont finalement 8 guérilleros du TKPML/TIKKO au total, et non 3 comme tout d’abord annoncé (voir notre article) qui ont été tués dans le Dersim. 5 autres membres du TIKKO ont été tué dans une grande opération anti-guérilla menée par la 51e brigade d’infanterie motorisée avec un appui massif de l’aviation, fin novembre/début décembre. L’opération a été lancée dans la région de Tunceli, dans le Dersim à la suite de vols de reconnaissance menés par des drones qui ont détecté un campement de la guérilla près de la rivière Aliboğaz. Le campement se composait de tranchées, de dépôts souterrain et d’abris troglodytes. 200 kg d’explosifs, plusieurs fusils d’assaut (AK47, HK33), un fusil de sniping Dragunov, un lance roquette antichar LAW et des équipements divers ont été récupéré par l’armée.

Les funérailles des trois premiers guérilleros tués lors de l’attaque d’une base militaire

Les funérailles des trois premiers guérilleros tués lors de l'attaque d'une base militaire

Le prisonnier politique Kurde Syrien Mostafa Ali Ahmad, originaire de la ville de Kobane, a été transféré le 23 novembre dernier dernier vers le Quartier du centre de détention réservé aux étrangers de la prison centrale d’Orumiyeh en Iran, où il avait purgé une peine d’emprisonnement de 11 ans et 6 mois pour son appartenance présumée au PKK. Il a été transféré le 27 depuis ce Centre vers l’aéroport Imam Khomeini de Téhéran pour être déporté vers la Syrie. Des responsables de l’administration pénitentiaire iranienne ont annoncé à Mostafa Ali Ahmad qu’il serait déporté vers Damas parce que le gouvernement syrien exigeait son extradition après qu’il ait fini de terminer de purger sa peine de prison en Iran.

Les forces de sécurité iraniennes avaient arrêté Mostafa Ali Ahmad en juillet 2005 dans village près d’Orumiyeh. Après cette arrestation il avait été immédiatement transféré dans un centre de détention secret des service de renseignements des Gardiens de la Révolution de la ville Orumiyeh, où il a été interrogé et torturé pendant plus d’un mois. Quelques mois plus tard, une branche de la Cour du « Tribunal Révolutionnaire » d’Orumiyeh l’avait fait condamner à mort pour des accusations d’appartenance au PKK. Mostafa Ali Ahmad avait appel de la décision et son affaire avait été renvoyée devant la Cour suprême Iranienne qui avait finalement commuée la peine initiale, en une peine de 11 ans de prison.

Mostafa Ali Ahmad,

Mostafa Ali Ahmad,

Une manifestation pacifique de papous réclamant l’indépendance de la Papouasie, province de l’est de l’Indonésie, a été réprimée jeudi à Jakarta par la police anti-émeute. « Papouasie libre! », « Ça suffit. Des gens de notre peuple sont tués et détenus, ça suffit », ont scandé les manifestants, pour l’essentiel Mouvement de la Papouasie libre (OPM) et de l’Alliance des étudiants papous, face à des centaines de policiers anti-émeute. La police a fait usage de canons à eau pour disperser les manifestants. Ils ont été interpellés et évacués du lieu de la manifestation dans des fourgons de police, avant d’être relâchés presque tous peu après. Quatre d’entre eux ont été interrogés pour avoir exhibé le drapeau de l »Étoile du matin’, symbole de l’indépendance, interdit en Indonésie.

Les arrestations à Jakarta

Les arrestations à Jakarta

A l’automne, l’OCML Voie Prolétarienne à interviewé deux volontaires révolutionnaires français partis se battre au Rojava, André et Jacques. Les deux ont combattu dans le Bataillon international de libération (IFB), et André également dans les Unités de protection du peuple (YPG).

Lire l’interview sur le site de Voie Prolétarienne.

Bataillon International de Libération

Bataillon International de Libération