Le 10 octobre, des manifestants masqués sont sorti de l’Université de Santiago, pour bloquer la circulation, dans le cadre du premier mois après l’assassinat de l’anarchiste Alonso Verdejo, assassiné par un fasciste lors de la précédente manifestation, ainsi qu’en solidarité avec les 532 ans de résistance du peuple/nation Mapuche. Au milieu de l’action, des affrontements avec la police ont été enregistrés (photo) et de la propagande a été diffusée en solidarité avec les anarchistes détenus dans le cadre de l’affaire du 6 juillet à Villa Francia et contre l’isolement du prisonnier anarchiste Francisco Solar.
Le 31 octobre, des barricades incendiaires ont été érigées à Maipù (ville de la région de Santiago), en hommage notamment aux anarchistes Luciano Pitronello et Belén Navarrete.
Le 7 novembre, des manifestants masqués ont érigé des barricades et ont affronté la police, près de l’Instituto Nacional, en solidarité avec Ayekan, prisonnier politique qui se trouve en détention préventive.

 

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Le 19 novembre Nikos Romanos, arrêté hier alors qu’il rentrait chez lui, a été amené au bureau du procureur. Le motif de cette arrestation est une empreinte digitale, détectée sur l’un des objets trouvés dans l’appartement qui a explosé à Ambelókipi, à Athènes, en provoquant la mort d’un militant anarchiste et des graves blessures à une militante (voir notre article). Plus précisément, une empreinte digitale a été trouvée sur un sac contenant une arme. Un test balistique a établi que l’arme n’a jamais été utilisée.

Nikos Romanos est connu non seulement dans les milieux anarchistes, mais aussi dans la société grecque en général, puisqu’il était un ami d’Alexis Grigoropoulos et un témoin oculaire de son meurtre, qui a déclenché le soulèvement de 2008. Par le passé, il a été condamné à 18 ans de prison pour la possession et le placement d’engins explosifs, en 2012, condamnation qui a été réduite à 14 ans, et à une peine de 11 ans pour sa participation à deux braquages de banques, à Kozani. Il a finalement été libéré en juillet 2019, pour bonne conduite. En prison, il a reçu le soutien de milliers de personnes, non seulement du mouvement, ce qui a conduit à une mobilisation massive dans les rues pour soutenir sa grève de la faim, puis sa grève de la soif (voir nos articles).

Tag de solidarité avec Romanos à Bruxelles

Tag de solidarité avec Romanos à Bruxelles

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Le 31 octobre, l’anarchiste Kyriakos Xymitiris a été tué par une explosion, dans un appartement du quartier d’Ambelókipi, à Athènes. Une autre militante ananarchiste, Marianna M., a été gravement blessée par l’explosion. Elle est actuellement à l’hôpital, sous mandat d’arrestation. Deux autres personnes qui n’étaient pas dans l’appartement sont poursuivies. Dimitra Z., locataire de l’appartement, a été arrêtée hier soir à l’aéroport d’Athènes alors qu’elle revenait de Suisse, où elle se trouvait lorsque la bombe a explosé. Son compagnon est également détenu et poursuivi pour terrorisme.

Kyriakos Xymitiris était actif depuis des années dans les projets de solidarité avec les prisonnier.es, dans le mouvement internationaliste contre la guerre, dans les actions pour la défense du quartier d’Exárcheia, dans les luttes au sein des universités, dans la défense des espaces libérés et squattés et dans chaque lutte sociale et de classe. Il s’est donné dans ces luttes, en cherchant toujours à découvrir ensemble leurs possibilités les plus insurrectionnelles. (photo: banderole d’hommage à Thessalonique)

 

 

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Lundi 7 octobre, a eu lieu une audience pour Tortuga et Ru, prisonniers antispécistes de l’affaire Susaron (l’incendie, le 19 septembre 2022 de plusieurs camions et de l’entrepot frigorifique de l’entreprise de viande Susaron, à Quilicura, dans le nord de l’agglomération de Santiago- lire le communiqué). L’audience a été décidé de placer Tortu en liberté conditionnelle avec des dures contraintes, mais Ru doit restes en prison.

Après l’audience, Tortu a pu opter pour une peine alternative à l’enfermement, ayant été condamné à cinq ans de liberté conditionnelle avec des dures contraintes (quatre ans pour l’incendie et un an pour la possession de munitions) et il est sorti de prison ce lundi. Dans le cas de Ru, le rapport négatif de l’Administration pénitentiaire a été déterminant, et il a été condamné à cinq ans de peine effective (à purger en prison) pour le « délit » d’incendie. Deux ans après l’action Ita et Tortu sont donc  en liberté conditionnelle avec des dures contraintes, mais deux autres restent en prison : Panda, condamné à quatre ans, et Ru, à cinq.

Ce 4 octobre, un sabotage a eu lieu, des militants anti-guerre ont incendié des câbles de chaque côtés des voies de circulation du chemin de fer au départ de Toulouse, un tag était écrit à proximité « Sabotons leurs chemins de guerre ». Dans le cadre de son programme européen de mobilité militaire, la TSI (Transatlantic Security Initiative) a produit un rapport en avril 2020, ce rapport se traduit par de nouveaux accords entre les sociétés ferroviaires et les entreprises militaires, l’objectif est d’augmenter la capacité de fret et de connexion digitale intra et extra européenne.

Cette action répond à l’appel du Salon du livre anarchiste des Balkans 2024 : « Invitation à agir contre le militarisme et le nationalisme du 1-10 octobre. Au cours de cette période, nous invitons chacun, dans sa propre localité et à sa manière, à organiser des actions contre les conditions de la guerre : nationalisme, militarisme, patriarcat, politique d’exclusion, etc. Nous appelons à des actions contre l’industrie de l’armement et le transport d’armes, contre tous les appareils militaires nationaux, les coalitions militaires multinationales et la militarisation croissante de nos sociétés. »

Entre juillet et août, toutes les mesures de contrôle judiciaire qui restaient à la charge de huit inculpés et inculpées de l’opération Scripta Scelera déclenchée le 8 août 2023 contre le bimensuel anarchiste Bezmotivny ont été révoquées. Le procureur Manotti, de la Direction anti-mafia et antiterrorisme du district de Gênes, avait demandé dix mesures de détention préventive pour dix prévenus et obtenu, de la part du Juge des libertés, neuf mesures de contrôle judiciaire : les arrestations domiciliaires avec toutes les restrictions pour quatre d’entre eux et l’interdiction de sortie de la commune de résidence, avec interdictions de sortir de chez soi la nuit, pour cinq autres (pour l’un d’entre eux, cette mesure a déjà pris fin le 29 mars, car sa durée maximale avait été atteinte). De plus, pendant cette procédure, il y a eu plusieurs durcissements de ces mesures, ainsi que, récemment, des atténuations.

Avec une ordonnance du 10 juillet, le juge d’instruction du tribunal de Gênes a levé de l’obligation de pointer chez les policiers, pour trois inculpés et ensuite, début août, l’obligation de pointer pour une autre inculpée, a été levée aussi. Ces quatre mesures avaient été imposées par le juge en mai, en remplacement des précédentes. Les 22 et 23 août, le juge du tribunal de Massa, a ordonne la levée de l’interdiction de sortir de la commune de résidence, assortie à l’obligation de pointer tous les jours, pour les quatre derniers inculpés encore soumis à des mesures de contrôle judiciaire (les quatre inculpé.e.s dans le procès en cours à Massa). La prochaine audience du procès est fixée pour mardi 8 octobre, au tribunal de Massa.

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Tôt le matin du 23 mai 2024, la police ont perquisitionné en même temps trois appartements à Bruxelles et Amsterdam. Des supports de données (ordinateurs, téléphones, disques durs, clés USB, appareils photo), des outils et des publications anarchistes ont été saisis. Personne n’a été arrêté.e. Les trois anarchistes perquisitionnés sont visé.es par une enquête menée par le parquet général de Munich, pour « constitution d’une organisation criminelle (art. 129), incendie volontaire, perturbation d’ activités publiques, sabotage avec finalité de subversion de l’ordre démocratique ». Plus précisément, ils/elles sont soupçonné.es d’avoir formé un présumé « groupe anarchiste-extrémiste de gauche » responsable à l’été de 2022 de l’incendie d’enrouleurs de câbles, de camions et d’engins de chantier à Munich et de l’incendie d’engins de chantier, à Schrobenhausen, en Bavière (photo). Plusieurs « arrêts européens d’enquête » indiquent une coopération du parquet général de Munich avec la justice néerlandaise, belge et française, qui a lieu depuis au moins septembre 2023.

Dans un article, paru aujourd’hui (le 20 août 2024) et basé en grande partie sur des sources policières, on apprend que quelques 50 personnes affiliées à l’extrême gauche font l’objet d’une surveillance de la part des services de police de la Zone Midi (Saint-Gilles, Anderlecht, Forest). Un nombre qui a doublé par rapport à ces 5 dernière années.

Par ailleurs, parmi les personnes figurant sur la liste de l’OCAM (Organe de coordination pour l’analyse de la menace) et ayant des opinions d’extrême gauche, presque toutes habitent à Saint-Gilles. Leur nombre exact n’est pas communiqué, mais il s’agit d’une quinzaine de personnes au total, soit 2 % des 650 personnes reprises dans cette liste. Ce chiffre n’aurait pas augmenté de manière significative au cours des dernières années.

Enfin, une formation sera organisée à l’automne 2024, pour aider les forces de la Zone de midi à comprendre et à réagir à la propagation de l’extrême gauche à Bruxelles.

Affaire du 5 juin 2008 (archive)

Le « No Trace Project » propose un ensemble d’outil pour aider les anarchistes et d’autres révolutionnaires à comprendre les capacités de leurs ennemis, saper les efforts de surveillance, et au final agir sans se faire attraper. Parmi les outils proposés, une « bibliothèque de menaces » (en anglais et en français) qui recense différentes connaissances autour des techniques répressives et des opérations répressives.

Pour consulter la bibliothèque des menaces.

No Trace Project

No Trace Project

Thanos Hatziangelou, membre de l’Organisation Action anarchiste (voir nos articles),  est sorti de prison le 25 mai, après avoir longuement attendu la réponse du tribunal sur sa libération conditionnelle. Les conditions restrictives qui lui ont été imposées sont l’interdiction de quitter Thessalonique, l’obligation de résider dans la maison qu’il avait déclarée, à Thessalonique, et deux pointages par mois à un poste de police.

 

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