Le 28 juillet 2010 plus de 200 jeunes antifascistes et anarchistes opposé à la destruction de la forêt de Khimki pour la construction d’une autoroute ont mené une manifestation spontanée devant la mairie de Khimki (nord de Moscou). Ils ont attaqués la mairie sous les mots d’ordre était : « Sauvez les forêts de Russie ! » et « Épurons les fascistes 1941-2010 ». En effet, pour réaliser ce tronçon, l’État russe a même détruit en avril un mémorial dédié aux partisans de la seconde guerre mondiale, car Khimki est l’endroit où l’invasion nazie a été stoppée aux portes de Moscou. De plus, les promoteurs et les autorités utilisent les bandes fascistes pour briser l’opposition au projet.

Le rédacteur en chef du journal Khimkinskaïa Pravda ayant dénoncé cette corruption, a été agressé et laissé pour mort: il a fallu l’amputer d’une jambe et de plusieurs doigts, et a encore de très importantes séquelles au cerveau. Il y a quelques jours, des défenseurs de la forêt se sont vu opposer à une centaine de fascistes masquées, protégées par la police.

Après l’émeute du 28 juillet la police et les services secrets ont déclenché une chasse aux antifascistes. Les personnes connues du Centre anti-extrémiste et du Service fédéral de sûreté en tant qu’antifascistes, sont amenées de force aux interrogatoires, les visites à domicile illégales se tiennent chez eux; il y a des cas des pressions physiques atroces pour arracher des dépositions dont l’instruction a besoin. Deux militants connus, Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov ont été arrêtés. Ils sont menacés de 7 ans de prison pour vandalisme. A la fin septembre se tiendra la prochaine audience pénale qui devra prononcer sur une mise en liberté provisoire. Une campagne d’action internationale aura lieu les 17-20 septembre 2010 pour exiger ces libérations.

Manifestants dans la forêt de Khimki


L’attaque de la mairie de Khimki


Contre-manifestants fascistes à Khimki

Manifestants dans la forêt de Khimki
L'attaque de la mairie de Khimki
Contre-manifestants fascistes à Khimki

Un millier de néo-nazis s’étaient rassemblés samedi dans l’après-midi pour une marche commémorative à Bad Nenndorf, une ville de Basse-Saxe où se situait, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, un centre d’interrogatoire dirigé par les troupes britanniques, et où des prisonniers allemands avaient été maltraités.

1.200 contre-manifestants antifascistes s’étaient rassemblés dans la matinée. 300 militants d’entre eux ont essayé, par petits groupes, de forcer le cordon policier pour se mettre sur le chemin du cortège néonazi. Au moins quatre policiers ont été blessés à cette occasion. 17 personnes ont été interpellées.

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie est survenu au domicile de Nathalie Pirson, vice-présidente provinciale du FN et candidate à la Chambre. Les pompiers étaient intervenus. Il s’agirait de cocktails Molotov lancés par de jeunes antifascistes du voisinage. Deux personnes ont été placées sous mandat d’arrêt par une juge d’instruction namuroise, alors qu’une troisième, mineure d’âge, a été placée en IPP.

Vendredi soir, neuf manifestants accusés d’avoir lancé des pavés et mis le feu à des bennes à ordures ont été interpellées à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. 17 policiers et un passant ont été légèrement blessés par des jets de pierres et de bouteilles. A Berlin, 34 personnes ont été brièvement interpellées lors d’incidents impliquant des jets de pierres et de bouteilles dans les quartiers de Prenzlauer Berg et de Friedrichshain.

Samedi 1er mai, entre 5.000 et 10.000 antifascistes ont voulu bloquer l’avancée du défilé nazi (700 personnes) protégé par 6.000 policiers, notamment à la hauteur de la gare de Prenzlauer Berg . Il y a eu des heurts et 200 arrestations. Les nazis n’ont pu commencer leur marche qu’en milieu d’après-midi et ont dû s’arrêter à plusieurs reprises, le temps que la voie soit dégagée pour eux par la police. Le cortège a fini par faire demi-tour et rejoindre son point de départ où il s’est dispersé en fin d’après-midi. Selon la police, des antinéonazis cagoulés avaient pris place sur les toits des immeubles le long de la fin du parcours, et les autorités craignaient des jets de pierres ou de projectiles sur le défilé.

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En une semaine, deux centres de l’université Paris 1, ont reçu à plusieurs reprises la visite d’un groupe d’une dizaine de fascistes. Du gaz lacrymogène a été échangé à une occasion, des affrontements plus violents ont eu lieu plus récemment, occasionnant des blessés des deux côtés. Plusieurs étudiants ont été blessés (nez cassés et autres plaies et contusions) lors de cette échauffourée. Très vite, une quarantaine de personnes s’est rassemblée devant l’université. Les forces de police en ont alors très rapidement encerclé une partie pour procéder à un contrôle d’identité tandis que les portes se refermaient opportunément dans leur dos, pour ‘mieux assurer la sécurité des usagers’.

Au final plusieurs militants antifascistes ont été placés en garde à vue pendant 72 heures. Bénéficiant rapidement d’un fort soutien extérieur, ils ont toutefois été déférés devant le juge des libertés et de la détention à la fin de leur garde à vue. Ils passeront en procès les 2 et 8 juin 2010 au Palais de justice de Paris. Solidarité Résistance Antifa (SRA) appelle à une mobilisation les jours des procès et à soutenir les militants antifascistes inculpés avant et pendant les procès.

Le site de Solidarité Résistance Antifa

Le rassemblement anti-avortement de quelques centaines de personnes, organisé par Belgique et Chrétienté, Vlaamse Belang, Nation et FN s’est tenu place Royale en présence de l’archevêque (et évêque aux armées belges…) Léonard. Les contre-manifestants se sont aussi rassemblés place Royale, séparés des fascistes et des intégristes catholiques par un cordon policier. Lorsque la manifestation fasciste s’est mise en route vers le palais de Justice, la police a voulu bloquer les anti-fascistes place Royale. Mais les contre-manifestants ont emprunté les rues parallèles jusqu’à la rue Ernst Allard (qui débouche place Poelart) où ils se sont fait d’abord bloquer, ensuite encerclé. Le ‘kessel’ policier s’est maintenu plusieurs heures (le temps de laisser aux fascistes et aux intégristes de terminer leur manifestation place Poelart), suite à quoi les policiers ont laissé les manifestants partir à raison de trois par minutes. Un autre groupe de contre-manifestants a également été bloqué suite à une tentative de marcher sur la place Poelart.

La contre-manifestation au journal de RTL-TVI

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation antifasciste

Contre-manifestation anti-fasciste
Contre-manifestation anti-fasciste
Contre-manifestation antifasciste

Ce dimanche aura lieu Place Royale une manifestation organisée par les organisations fascistes suivantes: Belgique et Chrétienté, Vlaamse Belang, Nation et FN sous le couvert d’une manifestation pour l’interdiction de l’avortement en Belgique.

Rassemblement pour une contre-manifestation anti-fasciste à 14h30 place du Sablon.

Alessandro Della Malva avait été arrêté suite à la constitution à Massa d’une Patrouille populaire antifasciste et antiraciste en riposte à la constitution de patrouilles néo-fascistes. Il est sorti de prison hier et a été placé en résidence surveillée après trois mois de détention, et en attendant le procès. Deux jours avant, une manifestation avait eu lieu pour sa libération à Pistoia (photo). Le procès aura lieu les 27 et 29 janvier. Tous à Pistoia pour le procès contre Alessandro Della Malva, Juri Bartolozzi, Vittorio Colombo, Selvaggio Casella, Alessandro Orfano, Elisabetta Cipolli et Marco Tonarelli.

Manifestation à Pistoia

Manifestation à Pistoia

Le 25 avril 2007, jour anniversaire de la chute du régime fasciste au Portugal, une grande manifestation s’est tenue à Lisbonne, en réponse à la force croissante de l’extrême-droite dans le pays. Les mots d’ordre étaient clairs: anti-fascisme et anti-capitalisme. Le cortège, accompagné par la police, s’est déroulé sans incidents. A l’issue du rassemblement, quelques 150 personnes ont décidé d’effectuer un trajet ‘retour’. C’est alors que d’importantes forces de sécurité se sont déployées et ont bloqué la rue dans les deux sens. Les policiers anti-émeutes sont descendus des voitures en marche et ont commencé à donner la chasse aux manifestants. Ils ont cogné avec leurs bottes, leurs matraques,… Une fille qui fuyait a été attrapée, frappée, immobilisée au sol et trainée jusqu’à une voiture où elle a été enfermée.

De nombreuses personnes ont été blessées et onze ont été arrêtées. Les onze militants se trouvent aujourd’hui toujours en prison, accusés d’outrage, de rébellion et de désobéissance civile, alors qu’ils ont simplement tenté de fuir face aux assauts brutaux et injustifiés des forces de l’ordre. Leur procès devait initialement se tenir ce 7 décembre, mais au jour dit, le juge a constaté que les notifications aux accusés n’avaient pas été faites et à du reporter l’audience au 22 janvier. Les onze détenus risquent jusqu’à cinq ans de prison.

Manif antifasciste à Lisbonne

Manif antifasciste à Lisbonne