Le 26 février 2011 à Cuneo, dans les Alpes, a eu lieu l’ouverture d’un siège de Casapound, les « fascistes du troisième millénaire ». Le contre-rassemblement, bien qu’organisé par la gauche officielle, tourne vite à l’émeute (photo), avec plusieurs blessés parmi les fascistes et les policiers. Le 27 mai, une opération de police mène à l’incarcération de deux anarchistes, Fabio et Luca, accusés d’avoir participé aux incidents. D’autres personnes sont mises en résidence surveillée, et deux autres restent introuvables.

Samedi 26 novembre a commencé le procès pour les 19 accusés, avec l’audience préliminaire. Après 6 mois de cavale, Guido, un anarchistes connu de Cueno, se présente et est immédiatement emprisonné. En attendant la seconde date du procès, le 25 janvier, il risque donc de rester en préventive. Il y comparaîtra avec 16 autres accusés. Pendant le procès, un rassemblement d’une centaine de personnes s’est déroulé à l’extérieur. Après le rassemblement, la voiture où se trouvait Arturo a été stoppée par les carabiniers, qui l’ont à son tour amené en prison. Arturo doit purger deux mois de prison ferme restant d’une vieille condamnation (en partie effacée par l’amnistie de 2006) et s’attendait à cette arrestation depuis un mois que ce calcul lui avait été notifié.

Italie: Deux antifascistes en procès

Dans le cadre de l’enquête ouverte suite à la contre-manifestation anti-nazie de Dresde et du 1er mai à Berlin cette année, les autorités ont perquisitionné un lieu d’habitat collectif situé dans le quartier du Kreuzberg à Berlin. Hier, à six heures du matin, un contingent de la police anitcriminelle assisté par des hommes de la police locale ont pris d’assaut l’immeuble, visiblement à la recherche, entre autre, de pull à capuche noir. Trois personnes ont été interpellées, interrogées, puis relâchées. C’est une nouvelle fois en vertu de l’article 129a de la loi antiterroriste qui porte sur la ‘constitution d’organisations terroristes’ que les autorités sont intervenues

Le militant antifasciste russe Petr Silaev (ou Peter Silaeva) aurait été arrêté par la police belge, en collaboration avec le FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie), apparemment suite à un avis de recherche d’Interpol. Selon l’agence de presse russe Interfax, il serait actuellement détenu en Belgique en vue d’une prochaine extradition en Russie. Petr est accusé d’avoir été un des organisateurs de la protestation/attaque contre l’édifice de l’administration de Khimki, lors de l’importante mobilisation populaire de l’été 2010 en défense à la forêt de Khimki. Depuis que les autorités russes l’ont dénoncé comme que « criminel international » l’an dernier, il est devenu fugitif à travers l’Europe.

Cette semaine à Khimki, deux autres participants présumés à la manifestation de Khimki ont été jugés: Maxime Solopov a reçu une probation de deux ans tandis que le deuxième accusé, Alex Gaskarov, a été acquitté. En outre, à Kiev, Denis Solopov est détenu depuis le 2 mars 2011 en attente d’extradition de l’Ukraine vers la Russie.

Antifasciste russe

Antifasciste russe

Finalement, ce sont effectivement environ 150 manifestants du bloc anti-capitaliste qui sont parvenus à rejoindre la manifestation syndicale en début d’après-midi. Dès le départ, la police tente de séparer le groupe du reste de la foule, en se rapprochant petit à petit des militants (il y a de nombreux policiers en civil) pour finalement les encercler. Arrivés à la Porte de Hal, les forces anti-émeute bloquent l’entièreté du groupe à coups de matraques et de jets de gaz lacrymogène. De nombreux militants sont blessés et certains d’entre eux sont emmenés à l’hôpital. Une cinquantaine de personnes sont arrêtées alors qu’une trentaine d’autre est forcée de s’asseoir à même le sol dans le bas de la chaussée de Waterloo (Saint-Gilles). Les policiers exigent d’elles le silence, et matraquent pour l’obtenir. Vers 17h, tous les membres du bloc anti-capitaliste encore présents sont arrêtés en emmenés en fourgon. La police déclare qu’ils seront tous relâchés à la fin de la manifestation. Il semblerait que depuis 18h30, ils soient relâchés au compte goutte.

Le 28 juillet 2010 plus de 200 jeunes antifascistes et anarchistes opposé à la destruction de la forêt de Khimki pour la construction d’une autoroute ont mené une manifestation spontanée devant la mairie de Khimki (nord de Moscou). Ils ont attaqués la mairie sous les mots d’ordre était : « Sauvez les forêts de Russie ! » et « Épurons les fascistes 1941-2010 ». En effet, pour réaliser ce tronçon, l’État russe a même détruit en avril un mémorial dédié aux partisans de la seconde guerre mondiale, car Khimki est l’endroit où l’invasion nazie a été stoppée aux portes de Moscou. De plus, les promoteurs et les autorités utilisent les bandes fascistes pour briser l’opposition au projet.

Le rédacteur en chef du journal Khimkinskaïa Pravda ayant dénoncé cette corruption, a été agressé et laissé pour mort: il a fallu l’amputer d’une jambe et de plusieurs doigts, et a encore de très importantes séquelles au cerveau. Il y a quelques jours, des défenseurs de la forêt se sont vu opposer à une centaine de fascistes masquées, protégées par la police.

Après l’émeute du 28 juillet la police et les services secrets ont déclenché une chasse aux antifascistes. Les personnes connues du Centre anti-extrémiste et du Service fédéral de sûreté en tant qu’antifascistes, sont amenées de force aux interrogatoires, les visites à domicile illégales se tiennent chez eux; il y a des cas des pressions physiques atroces pour arracher des dépositions dont l’instruction a besoin. Deux militants connus, Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov ont été arrêtés. Ils sont menacés de 7 ans de prison pour vandalisme. A la fin septembre se tiendra la prochaine audience pénale qui devra prononcer sur une mise en liberté provisoire. Une campagne d’action internationale aura lieu les 17-20 septembre 2010 pour exiger ces libérations.

Manifestants dans la forêt de Khimki


L’attaque de la mairie de Khimki


Contre-manifestants fascistes à Khimki

Manifestants dans la forêt de Khimki
L'attaque de la mairie de Khimki
Contre-manifestants fascistes à Khimki

Un millier de néo-nazis s’étaient rassemblés samedi dans l’après-midi pour une marche commémorative à Bad Nenndorf, une ville de Basse-Saxe où se situait, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, un centre d’interrogatoire dirigé par les troupes britanniques, et où des prisonniers allemands avaient été maltraités.

1.200 contre-manifestants antifascistes s’étaient rassemblés dans la matinée. 300 militants d’entre eux ont essayé, par petits groupes, de forcer le cordon policier pour se mettre sur le chemin du cortège néonazi. Au moins quatre policiers ont été blessés à cette occasion. 17 personnes ont été interpellées.

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Contre-manifestation antifa à Bad Nenndorf

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie est survenu au domicile de Nathalie Pirson, vice-présidente provinciale du FN et candidate à la Chambre. Les pompiers étaient intervenus. Il s’agirait de cocktails Molotov lancés par de jeunes antifascistes du voisinage. Deux personnes ont été placées sous mandat d’arrêt par une juge d’instruction namuroise, alors qu’une troisième, mineure d’âge, a été placée en IPP.

Vendredi soir, neuf manifestants accusés d’avoir lancé des pavés et mis le feu à des bennes à ordures ont été interpellées à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. 17 policiers et un passant ont été légèrement blessés par des jets de pierres et de bouteilles. A Berlin, 34 personnes ont été brièvement interpellées lors d’incidents impliquant des jets de pierres et de bouteilles dans les quartiers de Prenzlauer Berg et de Friedrichshain.

Samedi 1er mai, entre 5.000 et 10.000 antifascistes ont voulu bloquer l’avancée du défilé nazi (700 personnes) protégé par 6.000 policiers, notamment à la hauteur de la gare de Prenzlauer Berg . Il y a eu des heurts et 200 arrestations. Les nazis n’ont pu commencer leur marche qu’en milieu d’après-midi et ont dû s’arrêter à plusieurs reprises, le temps que la voie soit dégagée pour eux par la police. Le cortège a fini par faire demi-tour et rejoindre son point de départ où il s’est dispersé en fin d’après-midi. Selon la police, des antinéonazis cagoulés avaient pris place sur les toits des immeubles le long de la fin du parcours, et les autorités craignaient des jets de pierres ou de projectiles sur le défilé.

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En une semaine, deux centres de l’université Paris 1, ont reçu à plusieurs reprises la visite d’un groupe d’une dizaine de fascistes. Du gaz lacrymogène a été échangé à une occasion, des affrontements plus violents ont eu lieu plus récemment, occasionnant des blessés des deux côtés. Plusieurs étudiants ont été blessés (nez cassés et autres plaies et contusions) lors de cette échauffourée. Très vite, une quarantaine de personnes s’est rassemblée devant l’université. Les forces de police en ont alors très rapidement encerclé une partie pour procéder à un contrôle d’identité tandis que les portes se refermaient opportunément dans leur dos, pour ‘mieux assurer la sécurité des usagers’.

Au final plusieurs militants antifascistes ont été placés en garde à vue pendant 72 heures. Bénéficiant rapidement d’un fort soutien extérieur, ils ont toutefois été déférés devant le juge des libertés et de la détention à la fin de leur garde à vue. Ils passeront en procès les 2 et 8 juin 2010 au Palais de justice de Paris. Solidarité Résistance Antifa (SRA) appelle à une mobilisation les jours des procès et à soutenir les militants antifascistes inculpés avant et pendant les procès.

Le site de Solidarité Résistance Antifa

Le rassemblement anti-avortement de quelques centaines de personnes, organisé par Belgique et Chrétienté, Vlaamse Belang, Nation et FN s’est tenu place Royale en présence de l’archevêque (et évêque aux armées belges…) Léonard. Les contre-manifestants se sont aussi rassemblés place Royale, séparés des fascistes et des intégristes catholiques par un cordon policier. Lorsque la manifestation fasciste s’est mise en route vers le palais de Justice, la police a voulu bloquer les anti-fascistes place Royale. Mais les contre-manifestants ont emprunté les rues parallèles jusqu’à la rue Ernst Allard (qui débouche place Poelart) où ils se sont fait d’abord bloquer, ensuite encerclé. Le ‘kessel’ policier s’est maintenu plusieurs heures (le temps de laisser aux fascistes et aux intégristes de terminer leur manifestation place Poelart), suite à quoi les policiers ont laissé les manifestants partir à raison de trois par minutes. Un autre groupe de contre-manifestants a également été bloqué suite à une tentative de marcher sur la place Poelart.

La contre-manifestation au journal de RTL-TVI

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation anti-fasciste

Contre-manifestation antifasciste

Contre-manifestation anti-fasciste
Contre-manifestation anti-fasciste
Contre-manifestation antifasciste