La police anti-émeute suédoise s’est une nouvelle fois affrontée avec contre-manifestants antifas lors d’un rassemblement de 150 néo-nazis à Stockholm, samedi, deux semaines avant les élections législatives. Quatre policiers et trois personnes ont été légèrement blessés. Des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans le centre de Stockholm pour protester, et quelques dizaines de militants masqués se sont affronté avec la police. Une personne a été arrêté pour « préparation pour voies de fait graves, » tandis qu’un autre a été arrêté pour violation de domicile après avoir grimpé sur le toit de l’Opéra royal. Quinze personnes ont été appréhendées pour avoir enfreint une interdiction de porter des masques lors de manifestations politiques.

Il y a une semaine, trois personnes ont été blessées lorsque la police montée anti-émeute avait chargé des manifestants antifascistes à Malmö.

Suède: Encore des affrontements entre la police et les antifascistes

300 personnes se sont rassemblées pour bloquer une manifestation néo-nazie contre une gay-pride à Dortmund. Ceci étant fait, les manifestants fascistes se sont rangés derrière les policiers anti-émeute. 13 policiers ont été blessés par un engin au gaz lancé par des manifestants et la police a finalement laissé les fascistes défiler ailleurs dans la ville. La police a annoncé qu’elle ouvrait une enquête contre les manifestants antifa qui avaient bloqué la manifestation fasciste et lancé des cailloux sur la police.

Affrontements à Dormund

Affrontements à Dormund
Allemagne : La police protège les fascistes à Dortmund

Samedi, le Parti des Suédois (fasciste) tenait un meeting à Malmö. Des centaines de militants antifas se sont rassemblés pour une contre-manifestation. Plusieurs incidents ont lieu. Une dizaine de personnes ont été conduites à l’hôpital après avoir été blessées par les charges de la police à cheval.

Suède: Plusieurs blessés à une manifestation antifa

Suite à une manifestation antifasciste le 5 avril dernier, 9 manifestants avaient été arrêtés et 8 inculpés pour violence aggravée et outrage à agents. Les CRS accusants n’étaient pas au procès puisqu’en vacances, le juge a posé des questions comme « Prouvez nous votre culture, qui était Pétain ? » et a reproché des violences qui n’avaient pas eu lieu « Que ce serait-il passé si les CRS n’avaient pas étés là ? » Résultats : 4 personnes condamnées à des peines fermes de 1 à 4 mois de prison, 3 personnes condamnées à des peines de sursis de 3 à 4 mois de prison. Les manifestants ont en outre reçu des amendes. La manifestation du 5 avril dernier qui rassemblaient néo-nazis et dieudonnistes étaient autorisée et protégée par la police.

La manifestation du 5 avril

La manifestation du 5 avril

40’000 personnes manifestent à Tokyo contre le fascisme et la guerre alors que le gouvernement japonais s’apprête à reformer la structure militaire et policière du pays, modifiant un amendement constitutionnel limitant les effectifs sécuritaires. La manifestation dont le mot d’ordre de départ était antifasciste s’est généralisée contre la guerre, l’énergie nucléaire et le capitalisme suite à l’immolation d’un japonais de 60 ans il y a quelques jours.

Manifestation antifasciste au Japon

Manifestation antifasciste au Japon

Manifestation antifasciste le 24 janvier dernier : la police note les identités de 691 personnes présentes sur les lieux, dont de nombreux passants et arrêtent Josef, un manifestant allemand. Depuis, ce dernier est toujours emprisonné pour avoir -selon la police- brisé une vitre d’un commissariat, attaqué une voiture de police et lancé des objets sur des brigades anti-émeute. Les 691 autres personnes viennent d’être inculpées d’atteinte à l’ordre publique, ce qui est passible de 2 ans de prison en Autriche. L’affaire fait parler d’elle parce que la police a vérifié les identités de façon aléatoires et qu’il y a parmi les inculpés bon nombres de passants qui ne manifestaient pas.

Autriche : 691 personnes inculpées d’atteinte à l’ordre public

Une force conjointe des forces armées et de la police nationale a arrêté hier matin cinq membres présumés du PCP-SL dans le centre-ville d’Uchuy Sihuis (province de Tayacaja, région VRAEM). Des grenades, de la dynamites et du matériel de propagande ont été saisis. Les policiers et les militaires ont tirés à tors et à travers lors de l’arrestation, blessant deux civils (l’un à l’épaule et l’autre au pied) et tuant une femme enceinte de quatre mois. Deux heures après les arrestations, la guérilla maoïste a mené une action de représailles en mitraillant la base « contre-subversive » de Cochabamba Grande.

D’autre part, après un travail d’enquête de deux mois, les policiers de la Direction du renseignement (DIRIN) et ceux de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont réussi à arrêter, à Cerro de Pasco, Carhuaricra Huere Florin (46 ans) qui avait appartenu au Comité zonal de Chaupimarca-Ninacaca du PCP-SL, une partie du Comité Régional Central.

Le Conseil d’Etat ayant annulé l’interdiction de meeting du Vlaams Belang, 200 antifascistes s’étaient rassemblés à l’entrée des galeries de la Reine, là où se trouve le théâtre du Vaudeville où devait avoir lieu le meeting (le rassemblement antifasciste était également interdit). Une quinzaine de fascistes de Nation étaient venus, et des coups ont été échangés entre nazis et antifas.

La tension est remontée d’un cran lorsque, bien escorté de policiers en civil, Philip de Winter a voulu franchir le seuil de la galerie. Des heurts ont opposés les antifascistes à cette escorte qui a sorti les matraques téléscopiques. Les robocops ont alors mené une violente charge, repoussant les antifascistes pour une partie dans le bas de la rue Marché aux herbes, pour l’autre sur la grand’place et au-delà. Il y a eu quelques blessés légers à cette occasion. Les participants au meeting du Vlaams Belang ont du renoncer au Vaudeville, et se sont rassemblés, sous bonne protection policière, à la « chaloupe d’or », sur la Grand Place.

Bruxelles: Contre-manif antifa, heurts et arrestation.

En mars 2014 deux antifascistes de Brest en Biélorussie ont été reconnus coupables d’agressions contre des néo-nazis locaux. Dzmitry Stsyashenka a été accusé de hooliganisme aggravé pour avoir menacé d’attaquer un néonazi avec un couteau l’été dernier. Il a été condamné à 4 ans de ‘restrictions de liberté’. Il s’agit d’une forme de contrôle judiciaire : le condamné fait face à plusieurs restrictions de liberté, telles que l’interdiction de quitter son domicile à certaines heures, de se rendre dans certains lieux, d’assister à des manifestations de masse ou encore de s’installer dans une nouvelle résidence sans l’autorisation d’un organe de surveillance de l’Etat. Dzmitry Zvan’ko a été accusé d’avoir blessés des néo-nazis, qui avait provoqué les antifascistes le 8 mai 2013. Il a été condamné à 5 ans de ‘colonie avec régime renforcé’ (en fait de camp de travail).

Biélorussie: Deux antifascistes condamnés