Depuis plus d’un mois, des personnes sans papiers se réunissent deux fois par semaine pour des occupations politiques à différents endroits de Bruxelles. Une centaine de personnes ont manifesté, au carrefour entre la rue de la Loi et l’avenue des Arts pour des critères objectifs et permanents pour une politique de régularisation des personnes vivant sans papiers sur le territoire belge. Les manifestants ont été encerclés par les forces de l’ordre sous prétexte qu’ils avaient empietés sur le carrefour. 62 manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement solidaire s’est tenu devant le commissariat de la rue Royale.

La Casita est une occupation pour femmes et enfants située à Laeken. C’était le dernier immeuble ouvert dans le cadre de la Campagne de réquisition solidaire. Malgré le moratoire interdisant les expulsion, le bourgmestre Close a pris un arrêté d’expulsion avec effet immédiat. La police est entrée dans les lieux pour expulser les occupantes. Pour contourner le moratoire, Close invoque des problèmes de salubrité. Outre l’hypocrisie consistant à mettre 15 femmes et des enfants à la rue pour prétendre les protéger de l’insalubrité, le fait est que ce bâtiment (appartenant à la ville de Bruxelles et vide depuis longtemps) est adapté pour du logement et des travaux de sécurisation étaient en cours.

21H40: Les rassemblements devant la Monnaie resteront autorisés. Les personnes présentent quittent les lieux. La police boucle la place. Fin du fil info.

21H35: Fin des négociations. Les policiers prennent position en tenue anti-émeute.
21H30: On signale 5 combis plein de policiers se dirigeant vers la Monnaie sans que l’on soit certain que ce soit leur destination.
21H20: Ça négocie toujours, et pendant ce temps là, prises de parole au dehors.
20H40: Rien de neuf à signaler sinon l’arrivée de la RTBF…
20H25: Ça négocie, les policiers enlèvent leur tenue anti-émeute.
20H20: Les 10 occupants ont été sortis du bâtiment mais ils ne sont pas arrêtés.
20H10: Une autopompe se positionne à trois rues de la Monnaie… Les occupants sont toujours à l’intérieur, groupés et enserrés par les policiers qui ont relevé leur identité.
20H00: Le directeur des ressources humaines de la Monnaie est arrivé sur place. Seule la direction de la Monnaie peut exiger l’expulsion des occupants. Pas de mouvement policier apparent.
19H55: Des policiers ont pu pénétrer dans la Monnaie et arrêter les 10 occupants, les soutiens bloquent toutes les portes. Policiers et occupants arrêtés sont coincés à l’intérieur.
19H45: Les soutiens à l’occupation se pressent devant les portes pour protéger les occupants. Les renforts de police arrivent (6 combis + 2 voitures). Un périmètre se met en place. L’hélicoptère survole la place.

Aujourd’hui prenait fin la convention permettant l’occupation (partielle) du Théâtre de la Monnaie. Un groupe d’occupant, refusant que soit mis fin à cette riche expérience de débats, de protestation et de rencontre. La police intervient. Plus d’info au fur et à mesure.

 

Chaque année, le 17 avril célèbre la Journée des prisonniers palestiniens. Aujourd’hui, 4450 Palestiniens sont emprisonnés par l’occupation israélienne parmi lesquels des personnalités de la gauche révolutionnaire comme Ahmad Sa’adat, Walid Daqqa ou encore Khalida Jarrar. À cette occasion, des dizaines d’initiatives ont eu lieu dans le monde afin d’exiger leur libération immédiate.

  • Bruxelles : Rassemblement à la gare centrale avec une délégation du Secours Rouge
  • Toulouse : Stand Palestine organisé par le Collectif Palestine Vaincra
  • Paris : Rassemblement pour la libération de tous les prisonniers politiques avec la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah
  • Lyon : Rassemblement pour Georges Abdallah organisé par le Collectif 69
  • Tarbes : Rassemblement organisé par la MJCF et le Collectif 65 pour la libération de Georges Abdallah
  • Berlin : Manifestation organisée par différentes organisations révolutionnaires dont Samidoun Allemagne
  • Amsterdam : Collages pour les étudiants palestiniens emprisonnés et Georges Abdallah
  • Madrid : Rassemblement organisé par la communauté mapuche et Samidoun
  • New-York : Initiative de solidarité organisée par Within our lifetime – United for Palestine
  • Göteborg : Rassemblement pour la libération des prisonniers palestiniens et Georges Abdallah organisés par Samidoun et des groupes solidaires
  • Stockholm : Rassemblement pour la libération des prisonniers palestiniens
  • Manchester : Rassemblement de soutien pour les prisonniers palestiniens en particulier Ahmad Sa’adat et Khalida Jarrar
  • Camp Al-Arroub (Palestine occupée) : Rassemblement pour les prisonniers organisé par Samidoun et le FPLP

Ce jeudi après-midi, une trentaine de personnes se sont brièvement réunies devant le ministère de la justice à Bruxelles pour dénoncer les abus policiers. Les manifestant-e-s ont exigé justice pour Adil, Mehdi et Mawda, et la fin des agissements de la brigade UNEUS à Saint-Gilles. Aucune arrestation ou amende n’a été rapportée.

La Legal Team Collective (un collectif bénévole composé d’avocat·es, de juristes, et de personnes intéressées par les droits des activistes et la lutte contre les violences policières) a reçu une sanction administrative pour avoir fait de l’observation légale lors d’une action. Elle conteste son amende et passe devant le Tribunal de Police le 4 mai à 8h45. Un rassemblement de soutien aura lieu devant le Palais de Justice (Place Poelaert) à 8h15. Plus d’infos ici.

Rassemblement pour soutenir la Légal Team Collective en procès (crédit photo Krasnyi Collective)

Rassemblement pour soutenir la Légal Team Collective en procès (crédit photo Krasnyi Collective)

L’Alliance du Premier Mai Révolutionnaire a publié un appel pour une mobilisation à Bruxelles à l’occasion du 1er mai 2021. Le Secours Rouge de Belgique appelle à rejoindre cette mobilisation. L’organisation féministe La Fronde appelle également à rejoindre cette mobilisation. Plus de détails suivront.

  • L’appel de l’Alliance du Premier Mai Révolutionnaire : ici
  • L’appel de La Fronde : ici
Appel pour un premier révolutionnaire

Appel pour un premier révolutionnaire

Un collectif de jeunes travailleurs.euses et étudiants.es du milieu culturel occupe depuis près d’une semaine le Théâtre de la Monnaie et organise chaque jour, à 17h, une tribune publique sur la place. Il y donne la parole à celles et ceux qui, bien au-delà du secteur culturel, subissent de plein fouet les conséquences de la gestion politique de la pandémie. Ce vendredi 8 avril étaient invités les travailleurs.euses de l’Horeca, demain sont invités les victimes des violences policières et leur famille. Les policiers ont déboulés en nombre et par surprise et ont procédé à la saisie du matériel technique (micros et enceintes). Cette saisie s’est déroulée une fois le matériel technique installé, sous l’œil de la police, présente comme d’ordinaire, et alors que l’événement autorisé allait démarrer. Malgré tout, l’action a continué, au mégaphone et sans amplification. Voir le communiqué des occupant.e.s

 

Ces différentes actions entrent dans le cadre de la vague internationale d’actions non violentes intitulée “Money Rebellion”. Les activistes d’Extinction Rebellion veulent de cette manière attirer l’attention sur l’influence du secteur bancaire et financier sur la crise climatique. A Bruxelles, quelques dizaines de militants ont occupé brièvement les sièges centraux des banques KBC, ING et BNP Paribas Fortis. La police est intervenues peu après pour les en déloger, aucune information jusqu’ici quant à des arrestations. A Londres à l’inverse la police a arrêté 4 de leurs militants pour avoir aspergé la « Bank of England » de faux pétrole (3 pour dégradation et un pour intrusion criminelle). XR a employé le même mode d’action à Paris en s’en prenant cette fois-ci à la Banque de France en présence, notamment,de deux députés européens. Plusieurs des manifestants, dont les députés, ont  été verbalisés pour avoir participé à un rassemblement non autorisé. La police a également placé plusieurs militants en garde à vue  pour dégradation.

 

Saisie de recours en annulation concernant le dispositif belge de conservation de données, la Cour constitutionnelle a sollicité l’avis de la Cour de Justice de l’Union européenne. Celle-ci a rendu un arrêt sans appel : la loi belge qui impose aux opérateurs de téléphonie de conserver les métadonnées des connexions Internet et des échanges téléphoniques durant 12 mois est contraire au droit européen. La Cour de Justice critique le fait de surveiller a priori les données de 11 millions de Belges, 24 heures sur 24, pour espérer identifier quelques auteurs d’actes illégaux, la plupart du temps a posteriori. Notons qu’en 2019, les opérateurs de téléphonie belges ont reçu plus de 12.000 demandes de localisation de téléphones, plus de 38.000 demandes pour des observations rétroactives sur le trafic de données d’un numéro de téléphone spécifique et plus de 1.600.000 demandes d’identification d’utilisateurs d’appareil.

Utilisation policière des graphes de métadonnées

Utilisation policière des graphes de métadonnées