Une vingtaine de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles, en solidarité avec les 21 avocats dont le procès commençait aujourd’hui à Istanbul. Ils sont emprisonnés depuis plus de 336 jours. Plusieurs avocats, solidaires et membres du Secours Rouge ont répondu à l’appel du comité pour la levée de l’État d’urgence en Turquie.

Belgique : Une vingtaine de manifestants pour la libération des avocats en Turquie

Amenée à remplacer les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael, la mégaprison de Haren, au nord-est de Bruxelles, pourrait contenir 1.190 détenus hommes, femmes, jeunes, mères avec enfants et patients psychiatriques. Ce projet de plus gros établissement pénitentiaire du pays, construit selon un contrat Partenariat public-privé, repose sur un budget estimé à plus de 3 milliards d’euros sur 25 années d’exploitation.

Dans le cadre des mobilisations dénonçant ce projet, le collectif Keelbeek Libre et Association Culturelle Joseph Jacquemotte organisent une soirée d’information et de débat demain 11 septembre à la maison commune l’Aurore, 162 rue du Midi à 1000 Bruxelles.

L’événement FB

Haren

Haren

À l’occasion du procès qui se tiendra ce lundi à Istanbul contre 21 avocats emprisonnés depuis 336 jours, un rassemblement aura lieu à Bruxelles ce lundi 10 septembre à 13h, devant le consulat de Turquie, 4 rue Montoyer, à Bruxelles.

Rassemblement à Bruxelles

Rassemblement à Bruxelles

La 47e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles a fixé, jeudi matin, les plaidoiries aux 7, 8 et 9 novembre prochains dans le cadre du procès de personnes qui ont hébergé des migrants (voir notre article). Dans cette affaire, douze personnes sont poursuivies pour trafic d’êtres humains et organisation criminelle. Onze des douze prévenus, dont cinq se trouvent toujours sous mandat d’arrêt, ont comparu hier matin devant le tribunal. Les parties ont convenu d’un calendrier d’échange de conclusions et les plaidoiries ont été fixées aux 7, 8 et 9 novembre prochains. Parmi les prévenus figurent notamment deux journalistes, une assistante sociale et des bénévoles du Parc Maximilien à Bruxelles, où des migrants avaient trouvé refuge. Environ 300 personnes s’étaient rassemblées place Poelaert pour apporter leur soutien aux hébergeurs et dénoncer la criminalisation de la solidarité.

Rassemblement solidaire devant le palais de justice

Rassemblement solidaire devant le palais de justice

La première audience du militant inculpé pour le détournement des écrans publicitaires contre le TTIP (voir notre article) s’est borné à une remise au 12 février. Raison invoquée: trop d’affaires inscrites au rôle ce jour là. Un rassemblement de solidaire de 200 à 250 personnes a précédé l’audience.

Le rassemblement solidaire place Poelaert

Le rassemblement solidaire place Poelaert

Le panneau publicitaire géant Coca-Cola, situé place De Brouckère, avait été la cible d’une action, le 10 juillet 2016. Le logo avait été remplacé par le message « TTIP Game Over » – No more negotiations – No more free trade deals – It’s time for action », ainsi qu’un appel à la manifestation du 20 septembre contre les accords de libre-échange TTIP et le CETA qui avait rassemblée 15.000 personnes. Le procès reprend avec les mêmes faits reprochés trois autres panneaux publicitaires : place Stéphanie, rue de la Loi et à la Foire de Libramont.

Suite à ces détournements, un jeune militant bruxellois est poursuivi pour faits de sabotage et piratage informatique (voir notre article). Il risque une peine de prison et une lourde amende. La première audience aura lieu demain mercredi 5 septembre. Un appel à un rassemblement de solidarité place Poelaert, demain mercredi de 12H30 à 16H00 a été lancé par le comité de soutien.

Le contact du comité de soutien

L’écran Place De Brouckère

Jeudi 30 août, la police fédérale a annoncé qu’elle allait se doter d’une police « prédictive ». Cette police prédictive consistera en un ensemble d’algorithmes et de bases de données qui serait capable de prévoir la criminalité avant même qu’elle ne se produise. Ce nouvel ensemble s’intégrera dans le nouveau système informatique iPolice, dont le déploiement est prévu pour 2020 ou 2030 (dépendant des sources). Celui-ci réunira les données de tous les services de police dans un cloud. Sur la base de ces données, il sera alors possible de développer des algorithmes permettant de faire de la police prédictive

Ce type de système est déjà en place depuis plusieurs mois au Pays-Bas. Ainsi la région d’Amsterdam sera bientôt répartie en cases de 125 mètres carré sur lesquelles on repérera des « hot spots » et « hot times »: des lieux et des heures de la journée où la probabilité qu’un acte illégal soit commis est plus élevée.

Par ailleurs, la police belge utilise déjà des « datas scientists » ainsi que des logiciels comme Radix et Vera 2 afin d’estimer les risques et les menaces dans la lutte contre le terrorisme.

Un des drones de la police fédérale

Un des drones de la police fédérale

Le 15 avril 2015, 10 militants de l’Atik (Confédération des Travailleurs Turcs en Europe) avaient été arrêtés et enfermés en Allemagne. Trois ans plus tard, quatre d’entre eux sont toujours emprisonnés, les autres sont sous contrôle judiciaire. Les procès se poursuivent, les inculpés sont accusés de faire partie de l’organisation communiste TKP/ML (Parti Communiste Turc Marxiste-Léniniste), considérée comme terroriste en Turquie. Comme cela arrive régulièrement, l’Allemagne participe activement à la répression massive du régime turc d’Erdogan, notamment via l’article $129b du code criminel qui permet à l’Allemagne de poursuivre des militants d’une organisation considérée comme terroriste dans un pays étranger.

Yener Sözen (avocat) et Suleyman Gurcan (président d’Atik) expliqueront la situation des prisonniers, des procès et de la campagne de solidarité lors d’un meeting à Bruxelles.

Le 15 septembre à 19h, au Local Sacco-Vanzetti, Chaussée de Forest 54, 1060 Saint-Gilles.

Meeting de soutien aux prisonniers d’Atik

Meeting de soutien aux prisonniers d’Atik

Le palais de justice de Bruxelles a été tagué en solidarité avec le militant belgo-palestinien Mustafa Awad, détenu depuis 40 jours par les forces d’occupation et accusé d’être membre du FPLP (voir notre article). Il a été interdit de visite, même familiale, et il n’a même pas pu recevoir la visite du représentant de l’ambassade. Il est mis sous pression avec de longs interrogatoire et des privations de sommeil.

Au palais de justice de Bruxelles

Au palais de justice de Bruxelles