Ce vendredi 15 juin comparaîtront devant le tribunal Bruno Verlaeckt, président de la FGTB pour la région Anvers-Waasland et Tom Devoght, délégué syndical FGTB dans l’entreprise chimique Arlanxeo. Tous deux risquent une peine de prison de cinq à dix ans pour avoir participé à un piquet de grève.
Le 24 juin 2016, lors d’une grève nationale contre les plans du gouvernement belge, un piquet de grève est organisé au port d’Anvers, où se situe plusieurs entreprises pétrochimiques. Très vite, la police ripostera avec entre autre des véhicules blindés et des canons à eau. Peu après l’arrivée des policiers Bruno Verlaeckt sera sorti du groupe, menotté et emmené. Tom Devoght sera lui arrêté pour avoir voulu empêcher cette arrestation. Ce jour-là, d’autres piquets organisés au port d’Anvers seront dégagés et la grève brisée. Les deux syndicalistes sont accusés d’«entrave méchante à la circulation ».

La FGTB avec le soutien de la CSC appelle à un rassemblement massive le 15 juin dès 8h devant le tribunal d’Anvers, Bolivarplaats 20/1.

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

Dimanche 10 juin, huit militants ont été arrêtées après s’être introduite dans la base militaire de Kleine-Brogel. Ces militants parmi lesquels figurent la députée Zoé Genot, appartiennent à la campagne « Nuke Free Zone ». Cette action avait pour but de dénoncer la présence d’ogives nucléaires états-uniennes sur le sol belge. Ces ogives sont entreposées illégalement depuis 60 ans. Le groupe d’action appelle également à la dissolution de l’OTAN et annonce des actions lors de son prochain sommet du 11 et 12 juillet. Plusieurs actions similaires avaient déjà été menéepar le passé à cette base militaire. (voir notre article)

Action à Kleine Brogel (archive)

Action à Kleine Brogel (archive)

Entre 1.500 et 2.000 personnes ont manifesté de la Gare du Nord à la Gare du Midi pour demander la régularisation des sans-papiers. Nous étions présents aux côtés du Front Populaire de Belgique pour mettre en avant la situation de Cahit Zorel, sans-papiers depuis 17 ans en Belgique et pour appeler à un rassemblement de solidarité lors de son audience au Conseil du Contentieux ce mercredi 13 à partir de 9h.

Solidarité avec Cahit

solidarité avec Cahit

solidarité avec Cahit
Solidarité avec Cahit

Depuis plus de 50 jours, Cahit Zorel fait un sit-in devant le Conseil du Contentieux des Étrangers pour être régularisé, puisqu’il est sans-papiers en Belgique depuis 17 ans et que ces nombreuses demandes lui sont refusées au motif de ses opinions et activités politiques. Cahit est tous les jours accompagné d’autres militants qui viennent lui rendre visite. Ce 13 juin, soyons nombreux pour le soutenir devant le Conseil du Contentieux et dans la salle lorsque l’audience de Cahit aura lieu.

solidarité avec Cahit

Atelier collectif au Steki (6 Rue Defnet, 1060 Saint-Gilles), avec Secours Rouge, le mardi 19 juin à 20h.

Nous recenserons ensemble les différentes applications de messagerie sécurisée qui existent sur smartphones (celles qui nous semblent valables, au moins) et nous nous les présenterons mutuellement : comme elles fonctionnent, leur usage, les principes sur lesquels elles reposent, leurs forces, leurs faiblesses, …

Ce sera l’occasion d’échanger sur nos pratiques en terme de confidentialité des échanges. Ce sera aussi le moment de nous demander quoi penser de l’idée même d’une messageries sécurisée sur des smartphones, qui sont notoirement peu sûrs. En fin de compte faisons-nous bien de les utiliser ? Si oui, dans quelles conditions, et quelles sont leurs limites ?

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Depuis 49 jours, Cahit Zorel fait un sit-in devant le Conseil du Contentieux des Étrangers pour être régularisé, puisqu’il est sans-papiers en Belgique depuis 17 ans et que ces nombreuses demandes lui sont refusées pour des raisons politiques. Cahit est tous les jours accompagnés d’autres militants qui viennent lui rendre visite. Aujourd’hui, il a été agressé par un fasciste turc armé d’un couteau qui n’a heureusement blessé personne. Le partisan d’Erdogan a lancé les sacs à dos des manifestants après avoir déchiré leur banderole. Il a menacé de « revenir avec un flingue » et s’est en aller après avoir été calmé par un passant.

Nous avions interviewé Cahit il y a quelques jours au Parc Gaucheret, là où a lieu le sit-in chaque jour de 11h à 14h. Vous pouvez télécharger l’interview ici en PDF.

Demain, Cahit continuera son action pour le 50eme jour. Le rendez-vous est Parc Gaucheret de 11h à 14h.

Sit-in de Cahit, jour 43

Sit-in de Cahit, jour 43

Les personnes qui disposent de caméras de surveillance dans leur magasin, leur entreprise ou à leur domicile sont dès ce mercredi obligées de les enregistrer auprès du SPF Affaires intérieures. L’objectif de cette mesure est de pouvoir dresser une liste de l’ensemble des caméras privées d’ici la mi-2020 en vue de l’exploitation de leurs images par la police.

Les personnes qui possédaient des caméras avant le 25 mai, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, ont deux ans pour procéder à l’enregistrement de leur dispositif. Elles doivent indiquer le lieu où se trouve l’appareil, mais aussi la marque du modèle, son type, la résolution de l’image, ainsi que la motivation de son installation. Les magasins, les communes et les entreprises doivent déclarer, à quelques exceptions près, l’ensemble de leurs appareils, tandis que les particuliers ne doivent enregistrer que les caméras qui couvrent une partie de l’espace public. Pour chaque caméra déclarée, une personne doit être désignée en tant que contact pour la police. Les propriétaires qui ne se conforment pas à l’obligation d’enregistrement risquent des amendes allant de 100 à 20.000 euros.

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Il y trois ans, la Région bruxelloise a pris l’initiative de créer une plateforme d’échange permanent des images récoltées par les caméras de surveillance, quelle que soit leur provenance (voir notre article). L’idée était de permettre aux zones de police, aux pompiers, à la STIB, aux services de surveillance régionaux et communaux d’échanger leurs images de vidéo protection, avec une plateforme créée en 2015 et qui théoriquement devrait pleinement fonctionner cette année.

Aujourd’hui il faut passer par le parquet pour obtenir des image, dans un futur proche ce ne sera plus nécessaire et on pourra échanger ces images sur une même plateforme centralisée. Mais cela pris du retard, d’une part parce que trois zones de police sur six n’ont pas encore adhéré à la plateforme, pour des raisons techniques ou encore parce que le cadre légal n’est pas entièrement défini. L’avis de la commission de la vie privée, qui doit donner le feu vert, n’a pas encore été rendu. Après quoi, on pourra présenter cette ordonnance au parlement. Du côté du Fédéral, il y a un retard à élaborer les arrêtés royaux d’application de certains aspects de la loi « Caméra » (voir notre article).

Le nouveau système de vidéosurveilance

Le nouveau système de vidéosurveilance

Le 12 février 2007, des dizaines de militants communistes, syndicalistes et antifascistes sont arrêtés en Italie dans le cadre d’une enquête sur une organisation clandestine, le Parti Communiste Politico-Militaire (PCPM), qui avait des cellules dans plusieurs villes du pays. Parmi les milliers de documents en tout genre, la police italienne trouve les photos de quatre membres du Secours Rouge Bert, Wahoub, Constant et Abdallah et communique l’information à la police belge.

De ce jour au 5 juin 2008, pendant un an et demi, la police va espionner Bert, Wahoub, Constant, Abdallah et leur entourage avec des moyens inouïs : caméras placées devant les domiciles, interception des conversations téléphoniques et des mails, filatures, checks de tous les voyages à l’étranger par scanning des listes des compagnies aériennes ferrovières et routières, examen des anciennes communications téléphoniques, etc.

Cet espionnage n’ayant rien donné, de l’aveu même des enquêteurs, la juge d’instruction opte pour la fuite en avant. Le 5 juin 2008 une vague de perquisitions et d’arrestations (5 puis une 6e) se déchaîne contre le Secours Rouge. Bert, Constant, Wahoub et Abdel font l’objet d’un mandat d’arrêt pour “participation à une activité terroriste”. Les questions posées révèlent que le principal intérêt des policiers est l’activité du Secours Rouge. Les militants arrêtés sont invités par exemple à identifier sur photo des personnes ayant assisté à des meetings publics du SR. Tous refusent de répondre aux questions des enquêteurs.

Affichage solidaire

Les mois suivants seront des mois de mobilisations solidaires et d’audiences où il s’avèrera que les résultats des perquisitions (malgré une brève tentative de désinformation de la police qui s’est vite retournée contre elle) valaient à celle de l’année d’espionnage: aucun élément à charge. Les inculpés sont progressivement mis en liberté provisoire.

Où en est-on aujourd’hui?

L’affaire est toujours pendante. elle est restée à la question de la détermination des charges à retenir contre les 4 en vue de leur procès. En juin 2013, un premier tribunal n’avait retenu qu’une « tentative de faux papiers », le parquet a été en appel pour ajouter la « participation à activité terroriste ». il a gagné cet appel mais perdu la cassation qui a suivi. La décision « retombe » donc au niveau d’une cour d’appel. Voilà cinq ans qu’aucune date n’est fixée pour cette audience.

Pour la chronologie détaillée de l’affaire

Manifestation solidaire

Affichage solidaire
Manifestation solidaire

En marge d’une réunion à Luxembourg des ministres européens en charge des questions migratoires, Francken a plaidé une nouvelle fois pour la réinstauration des refoulements des bateaux chargés de migrants. La Cour européenne des Droits de l’Homme les avait interdits en 2012 sur base notamment de l’article 3 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, qui interdit la torture et les traitements inhumains et dégradants: «Il faut pouvoir renvoyer les bateaux, trouver une manière de contourner l’article 3 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, et la jurisprudence doit s’y adapter», a déclaré Francken.

Migrant naufragé en Méditerranée

Migrant naufragé en Méditerranée