Correctif : Le rassemblement aura lieu ce mardi et non ce lundi !

Alfon Fernandez est un jeune antifa qui avait été arrêté le 14 novembre 2012 lors de la grève générale européenne en se rendant à un piquet. Il était accusé de détention d’explosifs et placé en détention provisoire, sous un régime de haute sécurité (FIES), en attente du jugement. Dans les trois semaines qui ont suivi cette arrestation, ses amis et ses voisins mais aussi de nombreuses organisations politiques et sociales se sont mobilisées pour dénoncer un montage policier et réclamer sa libération dans des dizaines de villes espagnoles.

Suite à cette énorme mobilisation sous le mot d’ordre « Alfon Libertad ! », Alfon avait été libéré le 9 janvier 2013. A présent, le procès d’Alfon aura lieu le 25 novembre 2014, l’accusation demandant huit ans de prison sur base d’un dossier très largement dénoncé comme un montage. Rassemblement à Bruxelles ce mardi 25 novembre place du Luxembourg de 13H00 à 14H00.

Belgique/Espagne: Rassemblement pour Alfon mardi 25 (et pas lundi!)

Un militant galicien, Raúl Agulleiro Cartoy, a été arrêté et emprisonné pour son appartenance présumée à Resistência Galega, suite à l’attaque à l’explosif, mercredi 1er octobre, contre l’hôtel de ville de Baralla. L’action avait été menée par le groupe séparatiste Resistência Galega (RG ou REGA, Résistance Galicienne), le maire de Baralla, membre du parti du Premier ministre Mariano Rajoy, a été récemment critiqué pour avoir tenu des propos justifiant les violences commises sous le régime de Franco.

Raúl Agulleiro Cartoy, risque de 6 à 12 ans de prison pour appartenance à un groupe armé, entre 15 et 20 ans pour les dégats de l’explosion de Baralla, et entre 6 et 10 ans pour dépôt d’explosifs d’explosifs. Au total, il risque de passer jusqu’à trente ans derrière les barreaux. La Garde civile a découvert de ce week-end une cachette sur le mont O Pino, près de la ville d’O Predouzo contenant trois engins explosifs prêts pour une utilisation. Selon la police, c’est un clé USB trouvée chez Raúl Agulleiro Cartoy qui aurait permis de trouver la cachette de Monte O Pino, et les explosifs étaient destinés à être utilisé lors des audiences de la Haute Cour contre quatre membres de Resistência Galega. Depuis 2005, Resistencia Galega a exécuté au moins 35 actions avec des engins explosifs et incendiaires dans toute la Galice.

Espagne/Galicie: Arrestation d’un membre présumé de Resistência Galega

Gabriel Pombo da Silva est sorti du régime d’isolement le 6 août dernier (il y était depuis le 17 juin) et a été transféré à Salamanque. C’est au moins la quatrième fois que Gabriel est transféré depuis qu’il a été extradé vers l’Espagne le 25 février 2013. Les autorités pénitentiaires tentent par tout les moyens de briser l’insoumission du prisonnier anarchiste. Immédiatement à son arriver à la prison de Salamanque, on lui a notifié que toutes ses communications seraient surveillées. Il peut néanmoins recevoir du courrier à sa nouvelle adresse :

Gabriel Pombo Da Silva
Centro Penitenciario de Topas – Salamanca
Ctra. N-630, km. 314
37799 Topas (Salamanca)
Espagne

Gabriel a purgé 20 années de prison en Espagne (dont 14 en régime FIES), puis 9 en Allemagne. Il risque d’être extradé en Italie suite à l’opération Ardire où la police italienne a visé deux prisonniers anarchistes : Gabriel et Marco Camenisch.

Alfon Fernandez avait été arrêté le 14 novembre 2012 lors de la grève générale européenne en se rendant à un piquet. Il était accusé de détention d’explosifs et placé en détention provisoire, sous un régime de haute sécurité (FIES), en attente du jugement. Dans les trois semaines qui ont suivi cette arrestation, ses amis et ses voisins mais aussi de nombreuses organisations politiques et sociales se sont mobilisées pour dénoncer un montage policier et réclamer sa libération. Des manifestations ont eu lieu dans des dizaines de villes espagnoles, mais également ailleurs en Europe et en Amérique du Sud. Suite à cette énorme mobilisation sous le mot d’ordre « Alfon Libertad ! », Alfon avait été libéré le 9 janvier 2013. A présent, le procès d’Alfon arrive et le comité de soutien appelle à des mobilisations partout où cela est possible le 16 septembre. Alfon risque 5,5 ans de prison.
Voir le blog de soutien

Espagne : Mobilisation pour Alfon

Joseba Permach et Rufino Etxeberria, dirigeants historiques de Batasuna, ont été condamnés à la plus lourde peine, soit trois ans de prison pour appartenance à ETA. Au total, huit personnes ont été condamnées pour ce motif et 12 autres pour « collaboration avec une organisation terroriste », à des peines allant de un an et trois mois jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

Quatorze autres personnes ont été acquittées lors de ce procès fleuve, qui a duré d’octobre 2013 à juillet 2014, devant le tribunal de l’Audience nationale à Madrid, notamment chargé des dossiers de terrorisme. L’enquête, ouverte en 2002 par Baltasar Garzon, portait sur le financement présumé de l’ETA par les « herriko tabernas » (« tavernes du peuple ») basques, réputées proches de Batasuna, parti interdit en 2003. La cour a estimé que les « herriko tabernas » constituaient, « en plus du service financier qu’ils apportaient au mouvement de libération national basque, contrôlé par l’ETA, une infrastructure logistique pour le développement des activités satellites contrôlées par le groupe ».

Espagne: Fin d’un procès-fleuve sur le financement d’ETA

Xabier Gonzalez Sola a été arrêté le 31 juillet dernier à Rome par une opération conjointe de la police italienne et de la police espagnole. Il est accusé pour des violences urbaines et de faire partie du groupe ‘Bandera Negra’, considéré comme terroriste en Espagne. Son frère Igor est lui prisonnier en Espagne pour son appartenance à l’ETA. Xabier avait déjà été emprisonné en Espagne jusqu’à septembre 2013 où il avait été libéré et était directement passé à la clandestinité pour ne pas être ré-arrêté. Il a ensuite été arrêté à Tarbes en France le 13 février 2014 (où il aurait été jugé avec Damien Camelio dans le procès GADI) puis relâché.

Xabier Gonzalez Sola

Xabier Gonzalez Sola

Des banderolles de solidarité ont été accrochées dans plusieurs pays.

A Madrid :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Madrid

A Zurich :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Zurich

A Santiago :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Santiago

A Alexandroupoli :

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Alexandroupoli

Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Madrid
Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Zurich
Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Santiago
Banderole de solidarité avec N. Maziotis à Alexandroupoli

Comme prévu (voir notre article), mardi matin à 9 heures, le militants du PCE(r) et des GRAPO Enrique Kuadra Etxeandia a quitté la prison de Daroca au terme de sa troisième détention. Des militants solidaires et des proches étaient venus du Pays Basque, de Madrid et de Galice pour le saluer. Kuadra Etxeandia a été emprisonné en Espagne de 1980 à 1985, en France de 1986 à 1987, et en Espagne de nouveau de 1995 à 2014;

Espagne: Enrique Kuadra Etxeandia est libre

Enrique Kuadra Etxaendía est né à Barakaldo (Bizkaia, Pays Basque) le 9 juin 1950. Militant communiste, membre du PCE(r) et des GRAPO. Sauvagement torturé à son arrestation, emprisonné à deux reprise, d’abord pendant trois ans, puis pendant dix-neuf ans. Il est âgé de 62 ans et souffre d’un cancer, il sera libéré après-demain matin 22 juillet de la prison de Daroca (Saragosse).

Espagne: Libération d’un prisonnier révolutionnaire

La nouvelle législation sécuritaire du gouvernement Mariano Rajoy a été adopté le 11 juillet, après neuf mois de controverses. Le nouveau dispositif est clairement taillées sur mesure pour répondre aux diverses formes de protestations nées avec la crise, en accordant à l’administration un pouvoir punitif arbitraire sans précédent depuis Franco.

Contre les campements dans des lieux publics popularisés par le mouvement des Indignés, le texte punit le « refus de dissolution de réunions et de manifestations dans des lieux de passage public ». Contre les rassemblements visant à empêcher les expulsions immobilières, innombrables avec la crise et combattues par différents collectifs, la nouvelle loi punit « l’obstruction visant à empêcher à toute autorité ou employé public » l’exécution des « résolutions administratives ou judiciaires ». Contre les incidents qui ont émaillé les fins de manifestations au cours des dernières années : un article vague dédié à « la perturbation au déroulement d’une réunion ou manifestation » donne le champ libre aux interprétations policières.

Pour ces différentes atteintes à l’ordre public, la sanction encourue s’échelonne de 600 à 30.000 euros. Le même tarif s’applique aux rassemblements non-autorisés aux abords du Congrès des députés, du Sénat ou des Assemblées régionales. Pour les fautes qualifiées de « très graves » (parmi elles, l’organisation de manifestations non autorisées dans des infrastructures publiques susceptibles de mettre en danger les personnes ou simplement de « perturber le fonctionnement des services publics » ), l’amende peut aller jusqu’à 600.000 euros, 70 ans du salaire minimum espagnol. Ces peines n’ont pas besoin de juge pour être prononcées. Elles sont à la discrétion du Ministère de l’intérieur pour les plus graves, voire du Secrétaire d’État à la sécurité pour les autres.

Espagne: Une législation ultra-répressive adoptée