Depuis la révélation que la NSA collecte et archive une grande partie des communications des internautes, certains ont décidé de répondre en trollant la NSA. C’est le cas de ce Hollandais qui a effacé un mail par erreur et qui démarche la NSA pour le récupérer…

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USA: Troller la NSA, le nouveau sport geek

Chaque année, le gouvernement américain publie le montant global attribué aux renseignements. Un nouveau document fourni par Edward Snowden révèle les détails des ressources distribuées aux 16 différentes agences lesquelles emploient 107.035 personnes. En 2012, le budget global pour ce poste était de 55 milliards de dollars. Pour 2013, le gouvernement a réclamé 52,6 milliards et pour 2014, il prévoit un budget de 48,2 milliards de dollars. A ces montants annuels s’ajoutent le budget du renseignement militaire du Pentagone. Il était de 23 milliards de dollars en 2013 et sera de 14 milliards en 2014. C’est la CIA qui est la mieux dotée avec 14,7 milliards de dollars et plus de 21.000 employés. Viennent ensuite la NSA (Agence de sécurité nationale chargée des écoutes mondiales et de la surveillance électronique) avec 10,8 milliards et le NRO (National Reconnaissance Office qui gère les satellites d’espionnage américain) avec 10,3 milliards. Au final, le document de Snowden révèle le doublement du budget total du renseignement américain depuis le 11 septembre 2001. Depuis lors, plus de 500 milliards de dollars y ont été dépensé.

Après The Guardian vendredi, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel lance un nouveau pavé dans la mare. Il y a plusieurs semaines, les deux journaux révélaient comment la NSA avait prix pour cible les bureaux de l’UE à Bruxelles, de sa mission diplomatique à Washington ainsi que de sa délégation auprès des Nations Unies à New-York. Cette fois, sur base de documents confidentielles de l’agence, le Spiegel affirme que celle-ci a pénétré dans le système de l’ONU durant l’été 2012. En outre, la NSA surveillait également l’UE après son déménagement dans de nouveaux bureaux à New-York en septembre 2012. Selon l’hebdomadaire, l’agence disposait même des plans des locaux.

Toujours sur base de documents qui lui ont été transmis par Edward Snowden, The Guardian a fait une nouvelle révélation ce vendredi. On peut lire dans le quotidien que la NSA (Agence nationale de sécurité américaine) a versé des millions de dollars à des entreprises telles que Yahoo, Google ou encore Microsoft pour qu’ils procèdent à des modifications techniques permettant de mieux identifier les données des citoyens américains. Seule la société Yahoo a réagi jusqu’à présent, déclarant que ‘la loi fédérale oblige le gouvernement américain à dédommager les fournisseurs dans le cas où ces derniers doivent modifier leurs programmes afin d’exécuter des procédures judiciaires’. Google, de son côté, continue à nier toute implication dans le programme américain Prism, malgré qu’elle soit nommément citée dans un document de la NSA en tant que ‘fournisseur’.

Lavabit (chez qui Snowden avait une adresse e-mail) et Silent Circle, deux fournisseurs d’adresses e-mails sécurisées ont fermé ces derniers jours pour des raisons assez floues. Le fondateur de Lavabit déclare sur son site :

« Chers utilisateurs, j’ai été forcé de faire un choix difficile […]. Après avoir longtemps réfléchi, j’ai décidé de suspendre le service. J’aurais aumé pouvoir légalement partager les évenements qui m’ont conduit à cette décision, mais je ne peux pas. Je pense que vous avez le droit de savoir, et le premier amendement me donnerait le droit de parler librement. Malheureusement, les lois passées par le Congrès en ont décidé autrement. Comme les choses sont : il m’est interdit de partager mes expériences des 6 dernières semaines, même si j’en ai fait deux fois la demande. »

Silent Circle, un service du même genre a lui aussi reçu des demandes d’informations sur ses clients (c’est un service payant), il a prit la décision radicale d’effacer la totalité des données avant qu’il ne soit trop tard. Le boss de Silent Circle a lui déclaré
« Ca n’a pas d’importance ce que vous tentez de faire avec vos e-mails, ce sont les faiblesses inhérentes aux protocoles e-mails (NdT : Quand les e-mails ont été créés il y a 40 ans, personne ne pensait à l’anonymat et à la sécurité sur le net). Donc on s’est débarrassé de Silent Mail. On a tout effacé, tout brûlé et jeté dans l’océan avec des cadenas et des chaines autour. Les gens ont perdu tous leurs e-mails, mais les réactions allaient de « Pourquoi feriez vous ça » à « Merci de l’avoir fait ».

D’autres services sécurisés, comme le collectif anti-autoritaire Riseup.net indique subir ce genre de pressions eux-aussi :
« Nous préférons laisser tomber le tout plutôt que de se soumettre à une surveillance répressive de la part de notre gouvernement, ou n’importe quel autre gouvernement. Nous faisons tout ce que nous pouvons, aussi rapidement que possible afin d’essayer de trouver des options qui nous empêcheraient de fermer, au cas où nous sommes confrontés à une telle décision. En collaboration avec d’autres groupes, nous travaillons pour développer et déployer une nouvelle infrastructure radicale qui nous permettra d’offrir les services de messagerie d’une manière qui est mille fois plus sécuritaire qui nous empêchera encore d’avoir accès aux données de n’importe quel utilisateur. Nous avons travaillé sur cette question depuis plus d’un an, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire avant qu’il soit finalisé.

Le raz-de-marée Edward Snowden est loin de s’arréter puisque le gouvernement US est actuellement dans une phase de chasse contre ces outils anti-répressifs.

Si les collectifs américains (légalement forcés de fournir tout ce qu’on leur demande) cherchent des alternatives. D’autres services très prometteurs sont en développement. Notemment Heml.is (par un fondateur de la Pirate Bay, en Suède) et le service d’e-mails de Mega en Nouvelle-Zélande semblent constituer des alternatives performantes.

Reconnu coupable à la fin du mois de juillet de 20 des 22 charges qui pesaient contre lui, Bradley Manning a été condamné ce mercredi à 35 ans de prison. N’ayant pas été reconnu coupable de ‘collusion avec l’ennemi’, il ne pouvait plus être condamné à la perpétuité sans possibilité de remise de peine comme le souhaitait ouvertement les autorités. Celles-ci avaient finalement requis 60 ans de prison. Cette peine de 35 ans pourra être réduite par un système de remise de peine pour bonne conduite après qu’il ait purgé un tiers de la sentence. Manning pourrait dès lors être libéré après neuf ans. Son avocat a par ailleurs déclaré son intention de déposer un appel en grâce auprès du président.

La grève de la faim de prisonniers sociaux californiens dure depuis le 8 juillet. Six semaines sans s’alimenter pour près de 70 prisonniers qui protestent contre le principe de l’isolement de détenus jugés dangereux. Un isolement pouvant durer plusieurs années. Face à l’état de faiblesse de certains grévistes, l’état de Californie a obtenu d’un juge lundi le droit de les nourrir de force si leur vie se trouve en péril. Il y aurait actuellement entre 3 et 4.000 prisonniers retenus en isolement. La grève concernait au départ 30.000 des 130.000 détenus de l’état.

la prison de Pelican Bay

la prison de Pelican Bay

Le procureur militaire a demandé à la juge « d’envoyer un message à tous les soldats qui envisageraient de voler des informations classifiées », en envoyant Manning pendant 60 ans derrière les barreaux et en lui infligeant une peine de 100.000 dollars d’amende. « Nous devons nous assurer que nous ne verrons plus jamais un tel cirque », a souligné le procureur, convaincu que la trahison du soldat, un « initié déterminé à exploiter les failles d’un système imparfait », avait durablement endommagé les relations diplomatiques des Etats-Unis.

Le jeune homme de 25 ans, a reconnu avoir transmis quelque 700.000 documents confidentiels au site internet WikiLeaks qui les a publiés. Il a plaidé coupable pour une dizaine de charges qui lui valent d’encourir un minimum de 20 ans de prison, mais la juge Denise Lind l’a reconnu coupable en outre de faits d’espionnage et de fraude.
Après deux mois et demi de procès en cour martiale, la juge se retirera pour délibérer mardi en fin de matinée.

USA: Le procureur demande 60 ans de prison au procès Manning

L’Agence nationale de la sécurité (NSA) a commis des « milliers » d’infractions aux lois sur le respect de la vie privée depuis qu’elle a été dotée de nouveaux pouvoirs il y a cinq ans, a rapporté jeudi le Washington Post. C’est ce que révèle un audit interne et d’autres documents secrets livrés au journal par Edward Snowden. L’un des documents montre que la NSA avait ordonné à ses équipes de falsifier des rapports adressés au département de la Justice et au Bureau du directeur du Renseignement national, en remplaçant certains détails par des termes plus généraux.

L’audit, daté de mai 2012, a dénombré 2.776 incidents au cours des 12 mois précédents, concernant des « collectes, stockages, accès et communication de données protégées légalement, sans autorisation ». La plupart de ces incidents n’étaient pas intentionnels, comme lorsqu’en 2008, un grand nombre d’appels téléphoniques en provenance de Washington ont été surveillés après une erreur de programmation qui a interverti le préfixe de la capitale américaine (202) avec celui de l’Egypte (20). Mais nombre d’entre eux sont dus à des défaillances, ou à la violation des procédures normales, et la NSA a au moins une fois caché la surveillance non intentionnelle de plusieurs Américains,

38 grévistes de la faim sont encore nourris de force dans la prison américaine de Guantanamo. L’une d’eux a eu accès à une tribune du New York Times, décrivant la « douleur atroce dans ma poitrine, ma gorge et mon estomac » causée par la procédure. L’armée arméricaine a répliqué en organisant une visite cette semaine sur la base américaine de Guantanamo. Les personnels médicaux de l’hôpital de la prison ont montré la chaise où les grévistes de la faim sont sanglés et entravés pour être alimentés et ont naturellement prétendu que l’opération était juste « inconfortable », mais les journalistes n’ont pas pu assister à une séance. Depuis six mois, les prisonniers en grève protestent contre leur incarcération sans charge ni procès depuis plus d’une décennie.

guantanamo nutricion forcée

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