Les principaux prisonniers du Front Populaire de Libération de la Palestine ont été transférés soudainement le mercredi 29 août à plusieurs reprises. Dans la prison de Megiddo, la tension s’est accrue entre les prisonniers politiques palestiniens et l’administration de la prison d’occupation israélienne.
Cela fait suite à plusieurs déclarations politiques publiques du Département Prison du FPLP, notamment en soutien à la grève des prisonniers aux Etats-Unis (voir notre article)

Solidarité avec les prisonniers palestiniens (archive)

Solidarité avec les prisonniers palestiniens (archive)

Pour la deuxième année consécutive, le régime jordanien a interdit une cérémonie pour honorer le dirigeant du FPLP Abu Ali Mustafa à l’occasion du 17e anniversaire de son assassinat par les forces d’occupation israéliennes.
L’événement devait avoir lieu le mercredi 29 août au bureau du Parti Wihda (Parti de l’Unité Démocratique Populaire). Le gouverneur d’Amman a émis un ordre empêchant l’événement, et le Parti Wihda a convoqué une réunion d’urgence pour déterminer comment procéder à la lumière de ces événements.

Abu Ali Mustafa

Abu Ali Mustafa

Les prisonniers palestiniens du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), qui font partie des quelques 6 000 Palestiniens emprisonnés par l’occupation israélienne aujourd’hui, ont rendu public une déclaration de solidarité avec la grève des prisonniers dans les prisons US, qui commence ce mardi 21 août.

Lire ce communiqué

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Le 19 juillet dernier, Mustafa Khaled Awad, a été arrêté au poste-frontière d’Allenby entre la Jordanie et la Cisjordanie. Mustafa, 36 ans, originaire d’un camp de réfugiés palestiniens du Liban, Ain el-Helweh, avait obtenu l’asile en Belgique avant d’obtenir la nationalité. Durant les deux premières semaines de sa détention, Mustafa n’a pas pu consulter d’avocat ni contacter sa famille. Ce n’est que le 8 août qu’il a pu rencontrer le consul belge, après avoir subit 20 jours d’interrogatoires. Les violences lors d’un interrogatoire par les forces de sécurité israéliennes sont coutumières et légalisées: agressions physiques, pressions psychologiques sévères, privation prolongée de sommeil, etc. Los d’une de ces journées d’interrogatoire, Mustafa a été interrogée pendant 20 heures continues par des équipes d’interrogateurs qui se relayaient. Mustafa souffre de problèmes de santé et souffre de fortes douleures lombaires, des problèmes de santé qu’il n’a probablement pas la possibilité de soigner. Mustafa est militant dans plusieurs associations palestiniennes et est également danseur dans une troupe de debkeh, il est accusé par la police israélienne d’appartenir au FPLP, le Front Populaire de Libération de la Palestine.

Voir la page facebook « Free Mustafa »

Mustafa Awad

A l’occasion de la Fête nationale française du 14 juillet, des rassemblements pour exiger la libération de Georges Abdallah étaient organisés à Tunis et Beyrouth devant les ambassades de France.
Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes à chaque initiative pour dénoncer le rôle de la France dans le maintien en détention de l’un des plus vieux prisonniers politiques d’Europe. Par ailleurs, la solidarité avec Ahmad Sa’adat (secrétaire général du FPLP emprisonné) était également affichée.

Rassemblement à Beyrouth pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018

Rassemblement à Tunis pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018

Rassemblement à Beyrouth pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018
Rassemblement à Tunis pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018

Ghassan Kanafani était un écrivain, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Recruté par George Habache en 1953, il avait rejoint le MNA qui devint FPLP en 1967. Kanafani est porte-parole du FPLP dès ce moment, il en rédige le programme politique, marxiste-léniniste, en 1969. Il y a 46 ans, le 8 juillet 1972, Kanafani est assassiné avec sa nièce par une bombe du Mossad placée dans sa voiture.

L’effigie de Ghassan Kanafani brandie pendant les manifestations à Gaza.

L'effigie de Ghassan Kanafani brandie pendant les manifestations à Gaza.

Aujourd’hui, le tribunal militaire israélien d’Ofer vient de prolonger de 4 mois l’emprisonnement de la féministe et parlementaire palestinienne du FPLP Khalida Jarrar. Elle est sous le régime de la détention administrative, sans charge ni procès, depuis le 2 juillet 2017.

Free Khalida Jarrar!

Free Khalida Jarrar!

Plus de 250 organisations se sont unies pour demander la libération immédiate de Khalida Jarrar, féministe palestinienne et parlementaire de gauche emprisonnée, parmi lesquelles le Secours Rouge de Belgique et le Secours Rouge International.
Khalida Jarrar est sous le régime de la détention administrative depuis le 2 juillet 2017. Le 14 juin 2018, elle a été informée que sa détention serait prolongée de quatre mois supplémentaires, une peine qui devrait être confirmée par un tribunal militaire israélien le 2 juillet 2018.
Des journées d’actions sont organisées du 30 juin au 2 juillet 2018 notamment à New-York.
L’appel en français ici et en anglais ici.

Free Khalida Jarrar!

Des centaines de manifestants ont marché de la Place des Fêtes à République ce samedi 23 juin à Paris. Une bonne trentaine de militants et sympathisants du Secours Rouge International, (venus de Bruxelles, Genève, Milan, Lille, du Secours Rouge Arabe et de la Plateforme Voix des Prisonniers) ont fait le trajet comme chaque année.

La déclaration Georges Abdallah pour ce 23 juin

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

Des centaines de manifestants pour Georges Abdallah

L’ordre de détention administrative contre la dirigeante palestinienne du FPLP, parlementaire et féministe Khalida Jarrar a été renouvelé jeudi passé. Cette décision vient deux semaines avant qu’elle soit libérée après un an d’emprisonnement sans inculpation ni procès. Elle a été arrêtée par les forces d’occupation israélienne qui ont envahi le domicile familial à El-Bireh le 2 juillet 2017 (voir notre article), seulement un an après avoir été libérée d’un précédent emprisonnement politique.

pour en savoir plus

Khalida Jarrar

Khalida Jarrar