Au moins quatre combattants présumés de la NPA ont été tués dans des accrochages avec l’armée gouvernementale, dans la province de Cagayan, au nord des Philippines, jeudi. C’est aux environs de 05H00 heure locale que les soldats du 17ème bataillon d’infanterie ont croisé une unité de la guérilla dans le village de San Miguel, près de la ville de Baggao. Les combats ont duré longtemps. Les militaires ont récupérés sur les lieux des combats les corps de quatre guérilleros ainsi qu’une certaine quantité d’armes et de documents appartenant aux maoïstes.

Par ailleurs, une task force de la police et de l’armée a capturé trois étudiants de la Polytechnic University of the Philippines, accusés d’être de jeunes membres de la NPA, dans les environs de la ville de Tanay (province de Rizal). Les trois étudiants étaient armés d’un fusil d’assaut M16, d’un fusil à pompe cal.12, et d’un lance-grenade M-203.

Suspectant la présence de guérilleros en provenance du Chhattisgarh et du Jharkhand qui se seraient réfugiés dans l’Orissa, les autorités ont intensifié leurs opérations de ratissage dans les districts de Ganjam, Gajapati et Kandhamal. La force d’élite CoBRA, la CRPF, l’India Reserve Battalion, le Special Operation Group et les forces de police locales ont été déployées pour expulser les guérilleros de ces zones. Les maoïstes sont suspectés de camper dans ces trois districts alors qu’une vaste offensive policière a été déclenchée dans les deux états précités. La police craint également qu’ils soient en train de projeter une campagne d’actions dans l’Orissa. Elle a en effet récemment découvert et saisi une énorme quantité d’explosifs dans le district de Kandhamal et détruit un campement de guérilléros dans le district de Gajapati.

D’autre part, les autorités ont affirmé avoir capturé trois maoïstes et saisi des armes ce lundi dans le district de Bokaro. Ayant été renseignées, les forces de sécurité ont arrêté un guérillero dans la jungle et celui-ci les auraient guidé jusqu’à sa planque, où se trouvaient deux de ses camarades et trois fusils. Toujours lundi, mais dans le district de Rohtas (Bihar), les autorités ont annoncé avoir arrêté sept guérilleros. Dimanche, la police locale et un bataillon CoBRA ont effectué une descente sous un pont en construction sur le fleuve Sone. Le commandant maoïste Sudarashan Ram – alias Firoj – a été arrêté avec quatre de ses camarades. Ils étaient recherchés dans le cadre d’une enquête sur le meurtre d’un officier de police, ainsi que d’une douzaine d’autres affaires. Des armes traditionnelles, des cartouches et quatre téléphones portables leur ont été saisis. Dans un raid distincts, deux guérilleros ont été arrêté dans la région de Chutia, dans le district de Rohtas. Enfin, un homme originaire du Bihar a été arrêté lundi dans le district de Hazaribagh. La police l’accuse d’avoir mis en place un réseau pour fournir des armes au maoïstes.

Durant l’opération policière contre-terroriste « Huracán IV 2011 » , les forces de sécurité péruvienne ont capturé Edin Flores Amasifen, « camarade Cañaña », qu’elles présentent comme responsable de la logistique et des communications du PCP-SL dans le secteur de Pavayacu, la vallée de Magdalena.

Pérou: Arrestation d’un présumé responsable maoïste

Cela fait maintenant cinq jours que l’armée turque a déclenché une offensive terrestre et aérienne contre les bases du PKK situées dans la vallée de Kazan, à la frontière turco-irakienne. Les autorités turques ont fait part d’un premier bilan faisant état de trois morts et six blessés parmi les soldats, et de 49 tués dans les rangs du PKK. L’état-major a approuvé ce chiffre, déclarant qu’il avait été confirmé par les drones survolant la région. Dans une déclaration publique, ce dernier a affirmé que le plus gros combat, au cours duquel 35 guérilleros ont été tués, avait eu lieu à proximité de Cukurca. Au moment de la finalisation de l’opération, sept autres guérilleros sont morts. Enfin, un certain nombre d’entre eux ont été tués durant une opération aérienne menée plus au sud, dans la région de Semdinli. Plusieurs opérations sont toujours en cours, tant en Turquie que de l’autre côté de la frontière.

Les détails de l’opération militaire ont été communiqué durant le week-end. Les 22 bataillons impliqués dans les opérations visent essentiellement des emplacements cruciaux pour les PKK, tels que leurs camps, certains villages, dans l’objectif de débarrasser la région de tout militant. La seconde partie de l’opération est concentrée sur les frontières, avec des actions se déroulant à la frontière, et en Irak. En plus des troupes envoyées au front, des hommes ont également été envoyé dans d’autres endroits pour fournir un soutien logistique et empêcher les guérilleros de fuir vers le sud. Les renseignements vitaux pour le déroulement de l’opération proviennent de sources civiles et militaires turques, ainsi que des drones américains opérant dans le nord de l’Irak.

L’état-major de l’armée a déclaré hier que suite à ces opérations frontalières, le PKK avait évacué plusieurs de ses camps et s’était retiré dans des lieux plus sûrs. Ces informations n’ont pas été confirmées par le PKK. Enfin, les autorités ont fermé toute la zone aux civils, afin d’éviter les accidents dûs aux attaques soudaines de l’armée turque.

Hier, B.K. Ponwar, ancien chef de l’armée indienne de contre-insurrection a mis en avant les nouvelles nécessité de la contre-guérilla dans les zones contrôlées par les maoïstes. Ponwar est actuellement directeur du Counter Terrorism and Jungle Warfare Collecge créé en 2005 par le gouvernement du Chhattisgarh pour former les policiers à combattre les guérilleros comme des guérilleros. Hier, il a déclaré que l’Inde devait construire un nouveau réseau routier exclusivement destiné aux déplacements des forces de sécurité dans les zones dominées par la guérilla.

‘Les routes à l’intérieur des régions touchées par l’insurrection utilisées par les civils et la police sont criblées de mines et les guérilleros y ont déposé des IED à peu près partout. Donc, un réseau routier neuf doit être mis en place dans les terrains difficiles et celui-ci doit être placé sous surveillance constante. Ces routes doivent être établies pour mettre en oeuvre une réoccupation des régions occupées, et c’est la meilleure manière de pénétrer dans les bastions des guérilleros. Ces routes réservées aux forces de sécurité leur permettront de se déplacer plus rapidement dans les zones de combat et de frapper fort’.

Un sous-officier a été tué et six soldats blessés dans des affrontements tandis que deux soldats ont été tués dans une attaque à l’IED dans la province de Hakkari (sud-est). Le gouverneur de la province a affirmé que des soldats opérant dans la vallée de Kazan étaient entrés en contact avec des guérilleros du PKK. Un soldat a été tué et six autres blessés dans l’affrontement qui a suivi. Par ailleurs, un IED a explosé au passage d’un groupe de soldats dans la région de Tekeli. Deux soldats sont morts dans l’explosion.

Le dernier bilan de l’armée turque de l’offensive aérienne et terrestre menée depuis le début de la semaine dans la région fait état de 53 tués dans le camp du PKK, un chiffre qui n’a pas été confirmé par ce dernier.

Samedi, dix soldats colombiens, dont un officier et un sous-officier sont décédés, et quatre autres blessés, victimes d’une embuscade des guérilleros des FARC. Vendredi déjà, dix soldats avaient été tués dans une attaque similaire dans la province de Narino, à la frontière avec l’Equateur. Hier, l’action s’est déroulée dans la région de la ville de Tame, à 300 kilomètres au nord-est de Bogota, à proximité de la frontière avec le Venezuela. Ces deux attaques constituent les plus importantes menées par les guérilleros en 2011. Les autorités ont annoncé une intensification des mesures de sécurité d’ici aux élections qui doivent se tenir le 30 octobre.

Plus tôt cette semaine, les autorités turques ont déclenché une vaste offensive à la frontière turco-irakienne contre les bases du PKK. 22 bataillons, soit plus de 10.000 hommes, ont été déployés dans la région. De violents combats ont eu lieu ce samedi dans la province de Hakkari (sud-est). L’armée turque a annoncé que plus de trente guérilleros avaient été tués par ses soldats aujourd’hui. ‘Un total de 49 guérilleros ont été tués au cours de ces deux derniers jours’ a affirmé l’état-major général turc dans une déclaration postée sur son site internet ce samedi, ajoutant que l’opération se poursuivait.

Offensive de l’armée turque

Offensive de l'armée turque

Plusieurs brigades policières ont été déployées dans les zones forestières du Bastar (Chhattisgarh) ce matin pour tenter d’appréhender un groupe de maoïste au lendemain d’une attaque au cours de laquelle six policiers sont décédés. Vendredi après-midi, des douzaines de guérilleros ont tendu une embuscade à un contingent de seize membres de la force du district dans le village de Netanar, à 30 kilomètres de Jagdalpur. Ceux-ci revenaient d’une mission d’inspection de bâtiments suspectés d’avoir été endommagés par la guérilla. Six policiers sont morts sur place alors que cinq autres ont été grièvement blessés. Les guérilleros ont d’abord pris d’assaut les policiers à moto avant d’ouvrir le feu. Le directeur général de la police a annoncé que plusieurs brigades de la force du district ratissaient les alentours du village de Netanar et les environs afin d’appréhender les guérilleros responsable de l’attaque.

Dix soldats de l’armée colombienne ont été tués ce vendredi dans une embuscade attribuée aux FARC. Les guérilleros ont fait explosé plusieurs bombes au passage de deux véhicules circulant dans la province de Narino, à la frontière avec l’Equateur. Ces soldats avaient été déployés en vue d’augmenter la sécurité pour les élections régionales qui doivent se dérouler la semaine prochaine. Selon le porte-parole de l’armée, cette attaque est la plus meurtrière de l’histoire de la région.