La capitale colombienne a connu une nouvelle journée de manifestations et d’affrontements à proximité de l’Université nationale. Les heurts ont affecté la circulation sur la Calle 26 et la Carrera 36, bloquant notamment le trafic des bus.  C’est vers cinq heures de l’après-midi que, devant le campus de l’université, les affrontements ont commencé entre la police anti-émeute (rebaptisée Unité de dialogue et de maintien de l’ordre – UNDMO) et les manifestants cagoulés.

Des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien ont eu lieu aujourd’hui à Rome, Turin et Naples devant les sièges de la RAI pour dénoncer la propagande pro-israélienne du média d’état. A Turin, le rassemblement est parti en manifestation le long de la Via Verdi et de la Via Po, avant de revenir vers le siège de la RAI où ils ont été repoussés avec des boucliers par la police. A Naples, le cortège pro-palestinien a donné lieu à des affrontements entre les manifestants et la police. Plusieurs manifestants ont été blessés par les policiers qui gardaient les portes du siège de la RAI.

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Les opposants au chantier de l’autoroute A69 ont une nouvelle fois affronté les gendarmes mobiles ce dimanche. Ils ont érigés des barricades sur le chemin de la Gascarié. Les heurts semblent avoir été moindre que vendredi où les gendarmes avaient tiré plusieurs centaines de grenades lacrymogènes (voir notre article). En fin de journée, le trafic des trains sur la voie ferrée qui traverse la Zad, la ligne Mazamet-Toulouse, était toujours interrompu, comme depuis vendredi.

La construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres se heurte toujours à une forte opposition. Un escadron de gendarmerie mobile (90 gendarmes) est intervenu contre les opposants hier après-midi, 9 février, sur la commune de Saïx, tout près de la ZAD de la Crém’arbre, proche du chantier. Les gendarmes ont tiré des gaz lacrymogènes et essuyé des jets de projectiles. Au moins deux personnes ont été blessées et deux autres arrêtées. Les manifestants ont alors placé des barricades sur la voie ferrée, provoquant l’arrêt de la circulation des trains. Ces heurts surviennent la veille d’un grand week-end de mobilisation contre le projet de l’A69 aux alentours de la ZAD de la Crém’arbre. Vendredi après-midi, le préfet du Tarn a pris un arrêté d’interdiction de manifestation et de rassemblement.

Des affrontements ont lieu avec la police qui essaye de bloquer une route, alors que les familles et les amis des disparus se rassemblent dans le centre-ville d’Hatay, à 4H17, l’heure de la première secousse, qui a fait plus de 53.500 morts dans le sud et le sud-est de la Turquie le 6 février 2023. Plus de 10 000 personnes se sont finalement rassemblées pour organiser une veillée à l’occasion du premier anniversaire des tremblements de terre, certains protestant contre la négligence du gouvernement à la suite de ces événements. Dans la province de Hatay, au sud-est de la Turquie, la plus touchée du pays, la population a appelé le gouvernement et les autorités locales à démissionner pendant la veillée, et a exigé que les fonctionnaires ne se présentent pas au mémorial, tout en huant les discours. Sur la place principale de la ville de Hatay, certains ont scandé « Quelqu’un peut-il entendre ma voix ? » pendant que le ministre de la santé s’exprimait, un slogan faisant référence aux appels entendus sous les décombres alors que les gens attendaient depuis des jours l’arrivée des secours.

Il y a eu des affrontements hier, aux Parcelles assainies entre les policiers et des manifestants qui s’opposent au report de l’élection présidentielle. Ces jeunes ont érigé des barrages partout dans la commune en brûlant des pneus sur les routes. Ils se sont heurtés aux forces de défense et de sécurité. Il y a eu des échanges de jets de pierres contre des grenades lacrymogènes.

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Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci, arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus. Parmi les protestations, on compte une campagne d’occupation des bâtiments universitaires, qui a perturbé les cours et contraint certaines autorités académiques à reporter les examens à venir. Des manifestations ont eu lieu hier jeudi dans plusieurs villes grecques et d’autres sont prévues la semaine prochaine. La police et les étudiants se sont affrontés dans le centre de la capitale grecque après une manifestation. Les manifestants à Athènes ont attaqué les cordons de police, mis le feu à des bennes à ordures et jeté des pierres sur la police anti-émeute près du parlement et plus tard au cours des affrontements le long des rues étroites de la capitale. La police a tiré des gaz lacrymogènes et a procédé à plusieurs arrestations. Dans la ville de Thessalonique (nord), jeudi en fin de journée, la police, rejointe par des officiers d’une unité des forces spéciales, a pénétré dans l’enceinte de l’université publique de la ville, où des manifestants avaient occupé le bureau du directeur. Les manifestants ont quitté le bâtiment dans le calme, mais des échauffourées ont éclaté entre la police et une foule rassemblée à l’extérieur.

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Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci, arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus.

Une manifestation a eu lieu à Rennes quelques heures après que le Conseil constitutionnel ait très largement censuré la loi immigration et que le gouvernement ait annoncé qu’il s’apprêtait à promulguer le texte « dans les prochaines heures » pour appliquer les premières mesures « dès ce week-end ». Cette manifestation non autorisée a sillonné le centre-ville derrière une banderole proclamant « loi raciste réponse anti-fasciste ». Des manifestants ont brisé au passage plusieurs vitrines de commerces et tenté de mettre le feu à une agence bancaire place Hoche. Des barricades faites de poubelles et de grilles de chantiers ont été érigées en plusieurs endroits du centre-ville et il y a eu des affrontements avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. Le parquet a annoncé dans la nuit l’ouverture d’une « enquête pour dégradations et vols en réunion ».